Face à toutes les formes d’anéantissement de la mémoire de la Shoah, la littérature a eu à réagir, avec les historiens mais avec des moyens qui lui sont propres. Travaillée par un mal d’archive et un mal du savoir, elle a cherché à faire trace en s’écrivant contre l’effacement, c’est-à-dire à la fois tout contre l’effacement et à l’encontre de celui-ci. Dans Faire trace. Les écritures de la Shoah (Corti), Maxime Decout s'attache à la riposte des œuvres face à la dissolution des faits : des textes survivants, écrits parfois aux portes des chambres à gaz et cachés sous la cendre, aux enquêtes contemporaines des descendants des disparus, il montre comment, en assumant cette tâche, la littérature se confronte à ses propres moyens et à ses limites. Fabula vous invite à lire l'Avant-propos de l'ouvrage…
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Publié le par Marc Escola