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La grande Katherine
Publié le par Faculté des lettres - Université de Lausanne

Née en 1888 à Wellington, en Nouvelle-Zélande, et morte de la tuberculose en 1923 à Avon, près de Fontainebleau, Katherine Mansfield n’a écrit que des nouvelles. Faute de traces de son "campement" sur terre et en raison de nombreux malentendus, la seule dont Virginia Woolf avouait avoir été jalouse en tant qu’écrivain est tombée dans la fosse commune de l’oubli. L’écriture fut son unique ligne de force. Dans le Midi de la France, où elle passe ses derniers hivers dans la souffrance et la solitude, elle écrit ses plus beaux textes. Elle cherche le mot juste, la perfection mélodique. Elle s’y épuise. Mais elle découvre enfin l’euphorie. Dans Katherine Mansfield. Rester vivante à tout prix (Flammarion), Henriette Levillain retrace avec talent la vie et l’œuvre de cette femme sensuelle, musicienne, éprise de nature et de liberté. Fabula vous propose de feuilleter le livre…

(Illustr.: Portrait of Katherine Mansfield, par Anne Rice, ©Te Papa Tongawera, Museum of New Zealand)