Né dans la bourgeoisie juive londonienne de la fin du XIXᵉ siècle, Leonard Woolf devint Agent gouvernemental à Ceylan. Assimilant une culture, une pensée, une langue même qui ne sont pas les siennes, Leonard Woolf livre dans Le Village dans la jungle (Les Belles lettres) son obsession pour ce milieu à la fois hostile et féérique. Une tragédie qui se déroule dans un cadre lointain mais dont les acteurs sont authentiques : l’un des meilleurs romans qu’ait inspiré à un Occidental le monde asiatique. Fabula vous invite à lire un extrait…
Le nom de Woolf est également associé à un autre grand génie littéraire, celui de son épouse Virginia, à la carrière de laquelle Leonard consacrera une grande partie de sa vie. Dans Les Vierges sages, inédit en français, il raconte la cour douloureuse qu'il fit à Virginia à travers le récit de Harry, jeune juif névrosé de la banlieue londonienne, qui rêve d’une vie entièrement nouvelle et hésite entre deux jeunes femmes. Une autobiographie romancée sur fond de satire acide d’une société anglaise conforme, futile et mondaine au bord de la Grande Guerre. Fabula vous invite à découvrir également à feuilleter quelques-unes de ces pages inédites…
Rappelons la récente parution aux mêmes éditions des Belles Lettres de Ma vie avec Virginia, qui réunit des extraits du volumineux journal de celui qui partagea la vie de Virginia Woolf de 1912 à 1941, qui jettent une lumière passionnante sur la personnalité de cette immense figure de la littérature anglaise du XXe siècle. Esprit fort et lucide, Leonard diagnostiqua très tôt la psychose maniacodépressive de son épouse et les pulsions suicidaires qui s'ensuivirent.