Le discours dramatique en traduction
Université des Arts de Târgu Mures
La traduction du discours dramatique a très longtemps été absente des réflexions des spécialistes, comme si elle n’avait pas de traits particuliers. C’est dans les années 80 que le problème est devenu un thème de réflexion à part entière dans l’espace anglophone, avec les travaux de Susan Bassnett. En France, Fabio Regattin a relevé une première théorisation de la traduction théâtrale en 1982, ultérieurement enrichie des réflexions de Jean-Michel Déprats et de Patrice Pavis. Le devenir scénique du texte, son inscription dans le corps et dans la voix de l’acteur sont autant de jalons qu’aucun traducteur théâtral ne saurait contourner depuis. C’est désormais devenu un truisme d’affirmer que traduire pour le théâtre n’est pas uniquement un processus de transmission d’une langue-source vers une langue cible, mais plutôt une compréhension essentielle des deux cultures et des lois de la scène, dont le traducteur devient partie intégrante. Comment alors traduire une mise en voix, un geste, un silence, un sourire, un mouvement, une absence… ? Ce n’est qu’après avoir saisi le jeu théâtral, que le traducteur peur tenter de transférer le texte dramatique dans la langue cible et de recréer l’ensemble « verbo-corps » dans l’autre culture.
Mais, y a-t-il, à présent, de l’intérêt pour la traduction de textes dramatiques, surtout dans le domaine francophone ? Les articles que nous nous proposons de rassembler ici pourront porter notamment, mais pas exclusivement, sur les questions suivantes : Dans quelle mesure la représentation théâtrale réussit-elle à franchir les barrières mentales dans le contexte de suspension des tabous et de nivellement des frontières entre les arts ? Comment traduire dans l’après–coup critique le genre théâtral de la performance ? Peut-on parler d'un conditionnement de l'évolution de la traduction en fonction de l’avènement de différentes formes de théâtralité ? Peut-on discuter d’une identité mouvante du traducteur en fonction de cette dynamique du texte dramatique ? A-t-on plutôt affaire à une traduction, à une adaptation, ou bien « tradaptation » serait le mot qui convient ? La traduction des écrits théoriques sur le théâtre donnerait-elle lieu à des refixions supplémentaires ? Voici quelques questions auxquelles sont invités à répondre chercheurs, enseignants, doctorants et tous ceux qui s’intéressent à la thématique proposée. Nous posons quelques pistes de réflexions traductologiques tout en vous invitant à partager des expériences personnelles ayant transformé et restructuré le discours dramatique.
Vu que le présent appel à contribution est en coopération et en coordination entre L’Université des Arts de Târgu-Mureș, L’Institut de Recherches Théâtrales et Multimédia et L’Université de Médecine, Pharamcie, Sciences et Technologie de Târgu-Mureș, les propositions de travaux seront envoyées avant le 30 avril 2023, aux adresses suivantes : tarekamine64@yahoo.com, corinadambean@yahoo.fr, pop_a80@yahoo.com
Les propositions devront comprendre :
1- Nom de l’/des auteur/s de l’article + affiliation institutionnelle
2- Titre de la contribution
3- Résumé en français, entre 300-350 mots.
4- 5 mots-clés.
5- Notice bio-biographique de l’/des auteur/s (100 mots environ, à la fin de l’article)
Langue de rédaction : français.
Consignes de mise en page
1. Mise en forme : 10 cm largeur, 18,5 cm hauteur du (numéro de page et éventuel titre courant compris) : Haut (6 cm.) Bas (6,2 cm.), Gauche (5,5 cm.), droite (5,5 cm.)
2. Type et corps de police : Time New Roman (TNR) corps 12.
3. Paramétrage des paragraphes :
· Général : Alignement (justifié)
· Retrait : Gauche et droite (0 cm.), 1ère ligne (0,5 cm.), avant et après (0 cm.), interligne (simple). Éviter les espaces entre paragraphes.
4. Notes : TNR 10. À intégrer de manière automatique en bas de page. Numérotation à recommencer par (1) pour chaque page.
5. Titre : gras et italique, TNR 16. Sous-titres : TNR 14, gras. Le titre doit être concis et explicite. Le sous-titre permet plus de souplesse et peut être métaphorique.
6. Accentuer un mot/mise en relief : italique ou « guillemets », Mots en langue étrangère : italique.
7. Ponctuation :
· point (.) ou virgule (,) : suivis d’un espace.
· ? ! ; : - « » : précédés et suivis d’un espace.
· guillemets anglais " " et parenthèses ( ), espace à l’extérieur
· Pour éviter que ? ) ! ; : » se retrouvent en début de ligne ou « ( en fin de ligne, utiliser une espace insécable (paramétrée automatiquement ou manuellement : ctrl + maj. + barre espace).
8. Citations : entre guillemets et en romain (pas en italique).
ATTENTION : Toute citation de plus de 7 lignes sans interruption ([…]) utilisée dans votre livre devra avoir fait l’objet au préalable d’une demande de droits de reproduction selon les lois en vigueur (à l’éditeur ou à l’auteur).
9. Références : Pour les références signalées dans le texte de l’article, elles suivent le style Auteur, date, page (Durand, 1998, 75-78).
· Après une citation : si le titre est mentionné dans le texte (et en cas de répétition), n’indiquer que les pages (245-46); si le titre n’est pas mentionné dans le texte, indiquer le nom de l’auteur et les pages (Camus, 139); si l’auteur seul est cité dans le texte, indiquer le titre et la page sans ponctuation (Malentendu, 25).
· Pour une référence électronique : si le document est en format électronique, indiquer le numéro du paragraphe, Ex. (Crisan, 2005, §5), si le document est en format PDF, indiquer la page, Ex. (Quintili, 2006, 38).
10. Bibliographie : à la fin de l’article, TNR 12, simple interligne. Respecter les consignes suivantes :
· Pour un ouvrage, s’il s’agit d’une nouvelle édition, indiquer la date de la première édition entre crochets droits après la date de l’édition utilisée. Exemple : 1992 [1848].
Modèle à suivre : Nom de l’auteur en majuscules, Prénom, année d’édition, Titre, sous-titre, en italique, lieu d’édition, éditeur.
Ex. SERRES, Michel, 1993, Les origines de la géométrie, Paris, Grasset.
· Pour un article dans une revue : Nom de l’auteur en majuscules, Prénom, « Titre de l’article » entre guillemets, in Titre de la revue, date, No. du tome ou volume, No. du fascicule, pagination de la partie. Prénom et Nom du responsable, Lieu d’édition, éditeur.
Ex. GYURCSIK, Margareta, « Pigeon vole : Intertextualité et métissage », In Nouvelles Études Francophones 20.1 (Printemps 2005), pp. 47-52.
· Pour une contribution à un ouvrage collectif : Nom de l’auteur en majuscules, Prénom, « Titre de la contribution ou du chapitre » entre guillemets, in Prénom et nom du responsable de la publication (dir.), année d’édition, Titre de l’ouvrage, lieu d’édition, éditeur, volume, pagination.
Ex. REYES, Alina, « 2001, l’odyssée d’Éros – entre monts et merveilles, répression et régression », in Yves Michaud (dir.), 2001, Université de tous les savoirs 6: Qu’est-ce que la culture?, Paris, Odile Jacob, pp. 383-393.
· Pour un document numérique : Nom de l’auteur en majuscules, Prénom, Titre de la ressource. [Type de support]. Date du document. (Jour, mois, année de la consultation par l’usager).
Ex. QUINTILI, Paolo. « La raison lointaine. Internet, rationalité encyclopédique et rationalité télématique ». Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, numéro 31-32, L’Encyclopédie en ses nouveaux atours électroniques : vices et vertus du virtuel. [En ligne]. Mis en ligne le 13 juin 2006. URL : (Consulté le 6 septembre 2007).
11. Exportation et envoi des articles : Une version Word et une version PDF de l’article doivent être fournies : la relecture se fait sur PDF mais il faut impérativement conserver la version Word qui sera la seule retouchable.