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Polars fantômes et autres spectres : séries et surnaturel

Polars fantômes et autres spectres : séries et surnaturel

Publié le par Marc Escola (Source : Isabelle-Rachel Casta)

"Je vois des gens qui sont morts… ils vont et ils viennent comme n'importe qui... ils ne se voient pas entre eux... ils ne voient que ce qu'ils ont envie de voir... ils ne savent pas qu'ils sont morts" (Cole dans The sixth sense)

Si tant est, dans l’esthétique postmoderne, qu’un genre puisse conserver ses spécificités, il paraît difficile de concilier les codes du polar avec ceux du surnaturel ; la résolution rationnelle des énigmes – même les plus apparemment insurmontables – demeure la règle la plus intangible du roman policier, et à part quelques cas d’école de type « Scooby Doo » ou « SOS Fantômes », la structure du récit (ou du film) de détection ne fait que rarement place au doute fantastique – si ce n’est sous forme de boutades, d’images, ou de superstitions populaires vite ridiculisées : dans le cultissime Mystère de la chambre jaune (Leroux), seuls les vieux domestiques crédules et les paysans du coin croient à une présence diabolique, mais ces remarques sont plus typifiantes que sérieuses ; d’ailleurs, pas un seul instant le policier Larsan ou le journaliste Rouletabille n’accordent le moindre crédit à ces allégations naïves : « Alors ? Alors… je commençais à croire au diable » (17) ; « C’est un mystère du diable ! » (57) ; « Je m’suis signée, quand j’ai entendu ça, comme si j’entendais l’diable ! » (93).

On retrouve le même procédé dans la plupart des romans de Leroux, par exemple dans Le Fantôme de l’Opéra : « La légende du fantôme avait bientôt pris des proportions colossales dans le corps de ballet. [...]Tout était de la faute du fantôme, du fantôme de l’Opéra ! » (14), ou dans La Poupée sanglante : « C’est épouvantable !... C’est moi qui l’ai livrée au démon ! … Que Jésus ait pitié de nous ! » (t. 1 : 205), qui appartient effectivement à la science-fiction post-vernienne, mais pas par le biais que l’on croit.

Plusieurs auteurs ont relevé le défi, en préférant le « mystère » (lié à l’atmosphère, donc inscrutable) à l’énigme (résolue la plupart du temps, donc rationnelle). Prenons un exemple : toute l’œuvre de Jean Ray – nous parlons du corpus fondé sur la récurrence de Harry Dickson, l’autoproclamé Sherlock Holmes américain – est un vaste flirt entre enquête policière classique et aventures surnaturelles (par exemple, dans Le Temple de Fer) ! Bien avant lui, Sheridan Le Fanu avait inventé, avec le personnage de Martin Hesselius, le prototype du « détective de l’occulte » dans les Créatures du Miroir. Des auteurs ont ouvertement exploré ce filon, entre autres les chronologiquement contemporains William Hope Hodgson et Algernon Blackwood ; le premier a créé un personnage d’enquêteur amateur d’insolite et de bizarre : son Thomas Carnacki affronte les revenants mal intentionnés dans Carnacki et les fantômes (1910) ; mais c’est essentiellement par son recueil La Chose dans les algues que Hodgson est passé à la postérité, en tant qu’écrivain de la suggestion fantastique à part entière ; tué à Ypres en 1918, il laisse une œuvre en pleine maturation. Deux ans avant Carnacki, Blackwood avait proposé, lui, un héros « psychologue » féru de fantastique, le docteur John Silence, qui libère ses patients de leurs sujétions diaboliques (John Silence, 1908). Le plus connu est cependant leur cadet, Seabury Quinn, créateur du « Sherlock Holmes du surnaturel » en la personne de Jules de Grandin (Les aventures de Jules de Grandin, 1923-1952).

La renommée de ces trois écrivains n’est pas négligeable, mais leurs œuvres parviennent-elles à se constituer en sous-genre ? Le genre est tout de même une question de masse critique, de reconnaissance populaire aussi ; c’est ce que souligne le critique Lauric Guillaud, qui voit, lui, un grand avenir à nos « détectives de l’étrange » : « Sa genèse part des brumes du victorianisme et son renouveau s’affirme dans l’essor actuel du fantastique américain, de tonalité morbide ou apocalyptique » (in Mesplède, 2003, t. 2 : 502). De fait, le roman policier « bizarre » le plus cité est l’œuvre de l’Américain John Dickson Carr, La Chambre ardente (1937), dont la fin ouverte « supporte » les deux lectures, celle de la manipulation rationnelle et préméditée autant que celle de la vengeance post-mortem. Ce roman bluffait, dit-on, Agatha Christie elle-même… On se dirige d’ailleurs vers un « fantastique psychanalytique » de plus en plus prégnant, les trois autres œuvres les plus réputées n’entrant pas dans le registre de la tradition surnaturelle, mais bel et bien des mystères de l’inconscient humain exploré par Sigmund Freud : Le Tonneau, de Freeman Wills Crofts (1920), L’Aliéniste, de Caleb Carr (1995) et enfin Shutter Island, de Dennis Lehane (2003). Avec Un lieu incertain (2008), Fred Vargas mêle la thématique vampirique à une intrigue certes très complexe, mais classique dans l’ordre de la résolution : nous en restons à l’aberratio mentalis, et le commissaire Adamsberg peut tranquillement se faire à sa nouvelle – et seconde – paternité.

Autre scansion funèbre, le roman Échos de Richard Matheson est à l’intersection des deux genres ; la parapsychologie l’emporte sur le réalisme, mais le don de seconde vue de Tom Wallace n’a rien de spécifiquement « fantastique », même s’il lui permet la plus extraordinaire des rencontres : « C’était une femme d’une trentaine d’années, au teint pâle, les cheveux noirs en désordre. [...] Et l’air me manqua de nouveau [...] car je voyais maintenant le réverbère de la rue voisine……à travers elle. » (35-36). Figure spectrale venue réclamer vengeance, Helen Driscoll acquiert elle aussi à la fin une puissance protectrice et positive, puisqu’en apparaissant à sa meurtrière comme le fantôme de Banco à Macbeth, elle sauve le fils des Wallace de la folie criminelle d’Elizabeth Wanamaker. La marche funèbre se mue en marche triomphale, et l’ombre revenue d’entre les Morts connaît enfin l’absolution. A partir de ce dénouement, Tom ne la « voit » plus, délivré de ce don bizarre et angoissant puisqu’il a servi de « go-beetween », il a rempli son rôle. Peut-être n’est-elle revenue que pour expier également sa faute : elle a « volé » le mari de sa sœur, et doit en demander pardon : « Mildred, ne m’en veux pas, dis-je, je t’en prie, ne m’en veux pas. » (225). Coupable et vindicatrice, la revenante permet aussi d’accréditer l’idée d’une mort sans particulière transcendance : elle ignore qui l’a tuée, et se trompe d’ailleurs d’assassin ! Être mort(e) ne rend pas clairvoyant(e), c’est la leçon que les séries contemporaines thématisent à l’envi : dans Medium (Série fantastique créée par Glenn Gordon Caron , USA, 2005-2010), avec Patricia Arquette), ou Ghost Whisperer (Série fantastique créée par John Gray (USA, 2005-2010), avec Jennifer Love Hewitt) – quelques-uns des plus célèbres opus du moment – les morts ont désespérément besoin des vivant(e)s pour accepter leur fin, prendre congé de ce monde et partir en paix… Ces messagères psychopompes ont avec l’univers policier de Matheson un lien qui semble fort.

Ainsi certains romans policiers occidentaux n’hésitent-ils pas à recourir à d’obligeants fantômes, qui la plupart du temps viennent en aide aux enquêteurs – ou sont ces enquêteurs eux-mêmes, revenus d’entre les morts pour élucider leur propre meurtre (œuvres de Géo Duvic, Mark Lovell, Georges-Marie Bernanose ou le tandem Séchan-Maslowski). Une œuvre comme Tu ne m’attraperas pas (Jennifer McMahon, Belfond, 2010) a de quoi déconcerter les cartésiens que nous sommes : les revenants y sont « comme chez eux », se mêlant à l’intrigue à la façon d’un vieil épisode d’Afterlife ((Stephen Volk, GB, 2005-2006) !

Enfin, dans un tout autre style, la fantasy mêle allégrement policiers et infracteurs réels et/ou imaginaires, faisant s’affronter Sherlock Holmes et Dracula (Loren D. Estleman) ou réunissant Carnacki et Oscar Wilde (Gérard Dôle). Encore n’est-ce plus tout à fait du genre policier qu’il s’agit, mais du recyclage ludique et brillant de toutes les figures marquantes de notre mythologie « mainstream ». On ne compte plus en effet les « vampires » présents dans des structures policières, où leur étrangeté se fond tant bien que mal dans la trame générale de l’intrigue (Des saints et des ombres, de Christopher Golden ; Aube écarlate, de Lucius Sheppard ; Moi, Strahd, journal d’un vampire, de Patricia Nead Elrod). Chez Jean Ray déjà, son Harry Dickson croisait sans trembler monstres, mutants et démons de toute nature, allant là où Fantômas, pourtant bien frénétique, n’ira jamais… Il y a par ailleurs beau temps que la littérature de jeunesse fait se côtoyer sorciers, spectres et criminels, avec des titres suffisamment explicites pour attirer les faveurs des aficionados des deux genres : Le Seigneur des cauchemars (Michel Honaker), Les Manuscrits d’Elfaïss (Romuald Giulivo), et autre détective fantôme enquêtant sur sa propre mort (le Dutton Memory du même Michel Honaker). L’Allemande Juli Zeh s’est plu à brouiller les pistes, en mêlant science-fiction dystopique et enquête policière « classique » dans Corpus Delicti, un procès (Actes Sud, 2010), cassant le mythe littéraire du « bon » journaliste d’investigation et plongeant son héroïne, accusée puis sauvée, dans un abyme métaphysique aux échos kafkaïens : « A quoi bon un regard quand il n’y a rien plus rien à voir ? [...] A quoi bon secouer la tête quand on ne sait plus à quoi ou à qui dire non ? ».

Lorsqu’un grand-père et son petit-fils discutent tranquillement dans une rue de Zeebruges (Beau Rivage), que deux collègues se vannent dans une voiture  de police (River), qu’une petite fille assiste à sa propre autopsie (Beau Séjour), qu’une jolie épouse écoute son mari philosopher (Balthazar), ou qu’un étrange garçonnet nommé Victor saute du 4eme étage et reparait tout sourire devant la femme qu’il a « choisi » d’aimer (Les Revenants), on est en droit de se demander ce qui ne va pas dans ces images, dans un conventionnalisme globalement « réaliste ». On comprend vite qu’elles montrent un mélange inédit de morts et de vivants, les uns sous forme de fantômes, les autres en train de communiquer avec eux, ou au contraire de parfaitement ignorer leur présence - ce qui reste indiscernable à l’image, tant les codes du filmage spectral ont évolué en quelques années. Là où Mankiewicz, dans Madame Muir, montrait encore des surimpressions, des halos iridescents, les cinéastes et les télécinéastes d’aujourd’hui ne recourent plus à ces subterfuges, et alignent indifféremment acteurs incarnant les morts et ceux incarnant les vivants, dans une similitude troublante de représentation. Tout a peut-être commencé avec l’extraordinaire film de M. Night Shyamalan The Sixth Sense (1999), mais ce sont dans les séries télévisées, laboratoire d’innovation et d’audace, que se passent les plus grands bouleversements : un « spectral turn », en quelque sorte. 

Dans ces enquêtes criminelles, les fantômes des victimes viennent tranquillement assister aux investigations, et même parfois discuter avec les policiers qui en sont chargés, à moins encore qu’ils ne se rencontrent entre eux, puisque le petit-fils et le grand-père dont il est question sont tous les deux… morts, et que ce sont leurs fantômes qui devisent gravement, l’un devant apprendre à l’autre sa « nouvelle situation » (comme dans le film Les Autres, d’Alejandro Amenabar). Le petit garçon en effet l’ignore, et se demande à longueur de temps pourquoi personne ne répond à ses sollicitations, dans les cafés ou les salles de jeu d’arcade. Pourtant, au moment où la série commence, elle nous est donnée comme parfaitement « vraisemblable » (quelle que soit la définition que l’on met sous ce mot). En effet, lorsqu’on regarde Beau Séjour ou Beau Rivage, rien ne vient distinguer les personnages morts des vivants, si ce n’est que certains les voient et d’autres pas ; et que rapidement le procédé qui consiste à nous défamiliariser finit par se systématiser et devenir simplement un des gimmicks de l’épisode. 

La série River reste exemplaire à ce titre, car elle présente l’enquête quasi désespérée d’un policier britannique, lequel a perdu sa collègue chérie dans des circonstances tragiques, et qui cherche de toutes ses forces élucider ce mystère, tout en la gardant auprès de lui sous forme de spectre résiduel, que seul lui – et les téléspectateurs- peuvent voir. Cette nouvelle pragmatique met en jeu aussi bien notre habitus spectatoriel que nos interrogations métaphysiques, inséparables d’un renouveau de notre rapport à la mort et aux morts. Nous ne sommes plus si persuadés que cela que les deux mondes soient hermétiquement forclos l’un à l’autre, et ces séries télévisées, pour modeste que soit leur ambition anthropologique et humaniste, fournissent quand même quelques essais de cohabitation et de coexistence, encore inouïes et inédites il y a une vingtaine d’années : mortui docent vivos !

Nous sommes donc confrontés un tout nouveau traitement formel du surnaturel, dans le cadre de séries à la convention pourtant réaliste. Et c’est la grande différence depuis quelques années ; on était parfaitement habitué aux anthologies revendiquées comme fantastiques, où morts et vivants échangent parfois laborieusement expérience et ressenti, y compris comme dans le plus récent Forever … où cette fois c’est le légiste lui-même qui, sans être un fantôme, présente quand même la curieuse caractéristique d’être immortel ; nous retrouvions à peu près la même ambiance et les mêmes composantes que dans Temps mort, une série de six courts métrages français (James L. Frachon, Guy Giraud et Stéphane Kramer, 2007) qui mettaient en scène un thanatopracteur capable de communiquer avec les morts – élément que l’on trouvait déjà dans la série américaine Tru Calling, Compte à rebours (Jon Harmon Feldman, USA, 2003-2004). On ne peut non plus faire l’économie de I Zombie, qui présente la vie post mortem d’une jeune assistante de médecin-légiste, contaminée lors d’une soirée tragique, et devenue, comme le titre le dit, un zombie. Mais dans ces séries le fantastique est tout de suite présent, et ne nous prend donc pas au dépourvu ; c’est, si l’on peut dire, la marque de fabrique du show, et à ce titre aucun élément déroutant ne vient vraiment interrompre le déroulé de l’anecdote. Mails il en va tout autrement avec ces nouveaux « polars fantômes » ; comment, pourquoi ?

C’est pourquoi, au-delà de l’esthétique de la surprise liée au choc oxymorique des termes, nous aimerions que soient explorées les significations, génériques et idéologiques, stylistique et transmédiatiques, du surgissement massif  « situé » de cette « clinique du fantôme » (Serge Tisseron, 2012) ; on se tournera aussi vers la fantasy (T. Gloris, C. Miéville, S.R. Green, D. Polansky, T. Waggoner, P. Ward et S. Miller, R. Albert, etc.). 

Ce serait donc dans ces directions, à la fois formelles et philosophiques, que j’attends vos propositions, pour un quatrième volume de nos « séries policières », RLM Minard-Garnier. Il pourra s’agir de romans, de BD, de téléfilms, ou encore de ludo-diégèse. Une seule frontière : il faut que cela concerne des séries, et que le cadre général de la fiction soit policier. Ces propositions, courtes, contenant un titre, un résumé et une rapide bio-bibliographie, seront reçues jusqu’au début juillet 2023, à l’adrelle zacasta@wanadoo.fr

Puis, si acceptation, la contribution sera attendue pour début janvier 2024 au plus tard. 

Isabelle-Rachel CASTA



Téléfilmographie conseillée:

Balthazar, série télévisée belgo-française créée par Clothilde Jamin et Clélia Constantine et diffusée depuis 2018 sur La Une, Beaubourg Stories, Beaubourg Audiovisuel, TF1, Be-Films et la RTBF (télévision belge).

Beau Rivage, 2022 / 60 min / Drame, Thriller, Créée par Sanne Nuyens, Belgique.

Beau Séjour, série télévisée belge néerlandophone créé par Nathalie Basteyns et Kaat Beels, diffusée depuis janvier 2017.

Dirk Gently, détective holistique (Dirk Gently's Holistic Detective Agency) est une série télévisée américaine créée par Max Landis, inspirée des romans homonymes de Douglas Adams et de son personnage Dirk Gently, 2016 sur BBC America aux États-Unis.

·         Dresden enquêtes parallèles (The Dresden Files) est une série télévisée américano-canadienne en douze épisodes de 42 minutes, créée par Robert Hewitt Wolfe et Hans Beimler d'après la série de romans de Jim Butcher et diffusée en 2007 et sur Sci Fi Channel aux États-Unis

Penny Dreadfull, série télévisée américano-britannique en vingt-sept épisodes d'environ 50 minutes créée par John Logan et diffusée entre le  2014 et  2016 sur Showtime aux États-Unis (il existe un spin-off : City of Angels, 2020).

River, série télévisée britannique en six épisodes créée par Abi Morgan et diffusée entre en 2015 sur BBC One, En France, elle est diffusée à la télévision sur Polar+ depuis 2020..

Sleepy Hollow, série télévisée américaine en soixante-deux épisodes créée par  Alex Kurtzman, Roberto Orci, Phillip Iscove et Len Wiseman, Fox, 2013.

Vortex, mini-série télévisée franco-belge en 6 épisodes réalisée en 2021 et 2022 par Slimane-Baptiste Berhoun sur un scénario de Camille Couasse et Sarah Farkas ; en France, diffusion 2023 sur « deuxième chaine ».



Quelques indications bibliographiques d’appoint :

Littérature première : 
 
Gaiman Neil, Smoke and Mirrors, HarperCollins Publishers, Harper Perennial, New York, 1998, Miroirs et fumées, trad. Patrick Marcel, éditions Au diable Vauvert, 2001.

Leroux Gaston, Le Mystère de la chambre jaune, Le Livre de poche n° 547, 1960.

Leroux Gaston, La Poupée sanglante, t. 1 et t. 2, Le Livre de Poche n° 4726 et 4727, 1976.

Leroux Gaston, Le Fantôme de l’Opéra, p. 9-260, in Romans mystérieux, Omnibus, 2008.

Matheson Richard, Échos, trad. J. P. Gratias, Rivages, 1995.

Pratchett Terry, Les annales du disque monde (1er volume Discworld, The Color of magic, 1983), La Huitième couleur, trad. P. Couton, éditions Atalante, 1993.

Littérature seconde : 
 
Byron Glennis, Deans Sharon, « Teen Gothic », in The Cambridge Companion to the Modern Gothic, Jerrold E. Hogle (dir.), Cambridge UP, 2014.

Casta I.R. dir., Quand être mort n'est pas une fin, La Revue des Lettres Modernes, coll. « Écritures de jeunesse », C. Chelebourg ed., Minard, 2019.

Casta I.R. et Hannedouche Cédric dir.,, Figures de Justicier(ère)s, du réalisme au surnaturel, Cahiers Robinson, n°50, 2021, APU.

Dusserre Erik, America is Elsewhere: The Noir Tradition in the Age of Consumer Culture, Oxford, Oxford UP, 2013.

Glaudes Pierre et Rabaté Dominique (dir.), « Puissances du mal », Modernités 29, Presses Universitaires de Bordeaux, 2008.

Jancovich Mark, « A Real Shocker: Authenticity, genre and the struggle for distinction », Continuum. Journal of Media & Cultural Studies, vol. 14, n° 1, 2000.
Mellier Denis et Ruiz Luc (dir.), Dramaxes. De la fiction policière, fantastique et d’aventures, Fontenay-aux-Roses, éd. ENS Fontenay St-Cloud, 1995.

Mesplède Claude (dir.), Dictionnaire des littératures policières, Nantes, Joseph K., 2003, 2. vol. et plus particulièrement Guillaud Lauric, « Les Détectives de l’étrange », in Dictionnaire des littératures policières, soir la dir. de Claude Mesplède, t. 1, éditions Joseph K., Nantes, 2003, p. 498-502.

Migozzi Jacques (dir.), De l’écrit à l’écran, Limoges, PULIM, 2000.

Tudor Andrew, « Why horror? The peculiar pleasures of a popular genre », Cultural Studies, n° 11, 1997.

Winckler Martin (dir.), Les Miroirs de la vie. Histoire des séries américaines, Paris, Le Passage, 2002.

Winckler Martin (dir.), Les Miroirs obscurs, grandes séries américaines d’aujourd’hui, Au diable Vauvert, 2005.