La Première République en images : genèse, circulation et postérité d’une imagerie politique (Colloque ASCIGE, Sorbonne nouvelle)
Appel à communications
Colloque International ASCIGE
La Première République en images :
Genèse, circulation et postérité d’une imagerie politique
26, 27 et 28 octobre 2023
Maison de la Recherche, Université Sorbonne Nouvelle
4 Rue des Irlandais, 75005 Paris
Proclamée le 11 février 1873, la Première République espagnole représente en un sens la culmination du processus révolutionnaire inauguré par La Gloriosa quatre années auparavant. Cependant, dès ses débuts, cette République a été fragilisée par les conflits internes – les tensions entre républicains fédéraux et unitaires ; le conflit carliste, la révolution cantonale et la guerre à Cuba –, de sorte que l’expérience s’est vue réduite à un bref épisode d’à peine deux ans. Un temps sans nul doute trop court pour constituer un imaginaire républicain semblable à celui qui s’est développé en France vers la même époque, et que Maurice Agulhon a si minutieusement interrogé[1].
Quoi qu’il en soit, elle a souvent été considérée comme un épisode éphémère et de peu d’importance. Aussi, l’histoire de cette Première République est-elle généralement englobée dans des études plus larges sur la période révolutionnaire initiée en 1868, le Sexenio démocratique, ou sur le républicanisme comme pensée politique – cf. les bilans historiographiques de Serrano García entre 2001 et 2020[2]. Paradoxalement, le moment où l’aventure révolutionnaire a culminé en événement et où la République a pu se concrétiser dans les faits s’en trouve ainsi évacué. Et, ce, alors même que le projet de constitution a abordé des questions aussi fondamentales pour l’Espagne contemporaine que l’abolition de la peine de mort ou de l’esclavage, la participation des femmes à la vie politique ou un nouveau modèle territorial[3].
Il en va de même de l’ensemble des images politiques élaborées durant la courte période de la Ière République. Les études, manuels ou pages web qui renvoient à cette iconographie sont nombreux – pensons seulement à la bien connue « Alegoría de la Primera República Española » publiée par Tomás Padró dans La Flaca – mais ils s’intéressent rarement à ce corpus plastique per se, malgré la publication de récents travaux centrés sur la culture et l’imaginaire visuel du Sexenio ou des républicains[4].
À l’occasion des 150 ans de sa proclamation, le colloque « La première République en images » entend examiner l’épisode historique qu’est la Première République espagnole à l’aune de l’iconographie politique à laquelle il a donné lieu, afin de récupérer et d’historiciser les images de/sur cette période tout en leur rendant leur identité et leur(s) significations(s). Des études monographiques ou comparées sur tous les types de pratiques plastiques mobilisées par cette iconographie (caricatures, gravures, peintures, photographies, sculptures, scénographies, etc.) pourront donc alimenter la réflexion de ce colloque, que ces pratiques aient été élaborées en Espagne ou à l’étranger, ou qu’elles aient pour support des objets de la vie quotidienne (éventails, vaisselle, boîtes d’allumettes, tabac, etc.).
Perspectives possibles
Sachant que les travaux dédiés à ces questions sont rares, le premier objectif de ce colloque est de réaliser un inventaire des images politiques qui ont circulé en Espagne durant la Ière République. Les contributions pourront se pencher sur les événements et les acteurs représentés ainsi que sur les motifs, emblèmes, symboles, allégories ou scénographies convoqués. De même, les propositions pourront porter sur les acteurs de cette production iconographique (artistes, supports, moyens et institutions de diffusion, destinataires).
Cette approche permettra alors d’analyser la diversité des images de ce corpus. Par exemple, il conviendrait d’explorer la présence de différentes orientations politiques dans l’iconographie de la république : des représentations antirépublicaines ont-elles existé durant la Ière République ? Étant donné la diversité des tendances qui structurèrent alors le mouvement républicain, dans quelle mesure l’iconographie républicaine fut-elle monolithique ? De même, les communications pourront interroger les possibles écarts entre l’imagerie républicaine militante et les emblèmes créés par les entités et institutions comme la commission académique. Ou bien étudier les potentielles divergences entre les images et les discours écrits (politiques, journalistiques, romanesques, etc.) ?
Des questions d’ordre géographique se posent également : existe-t-il une diversité régionale dans cette iconographie relative à la république ? Les années postérieures à La Gloriosa ont vu naître de multiples revues satiriques défendant le républicanisme fédéral, à Barcelone par exemple, lesquelles restent encore largement inexplorées. Mais au-delà de l’effervescence de la presse catalane et madrilène, qu’en est-il de la production moins connue de villes comme Séville, Valence ou Bilbao ? Enfin, comment cette représentation graphique s’est-elle développée en Outre-Mer, là où la crise cubaine et la militarisation des îles ternissaient le débat républicain ?
De même, il faudrait s’interroger sur le devenir de ces images au-delà des frontières espagnoles. Existe-t-il une représentation de la Première République dans les nouveaux États hispanophones du continent américain (où l’option républicaine s’était déjà imposée depuis l’émancipation), ou dans la toute jeune République française ? La reconnaissance internationale d’autres pays, comme les États-Unis ou la Suisse, mérite également une attention particulière dans la mesure où elle a pu donner lieu, in situ, à la production et à la circulation d’images sur la République espagnole. Et dans des pays tels que la Grande Bretagne et l’Allemagne qui regardaient toujours de près ce qui se passait dans la Péninsule ?
En outre, la Première République est souvent envisagée comme le troisième acte du Sexenio démocratique. Mais à quel point son iconographie s’inscrivait-elle dans la prolongation de cette période révolutionnaire ? De quelle manière la République a-t-elle été perçue par rapport au Sexenio et dans quelle mesure la Première République a-t-elle su – ou a-t-elle pu – créer une iconographie originale ? Et dans ce cas, à quels changements ou variations les symboles, emblèmes et figures politiques de l’époque ont-ils été soumis ?
Enfin, les travaux proposant une archéologie de ces images seront autant les bienvenus que les communications s’intéressant à la postérité iconographique de cette production au-delà de la période de la Première République, principalement sous la Restauration, mais ses avatars durant la 2nde République pourront également être envisagés.
Ce faisant, le Colloque « La Première République en images » se situe dans la continuité des réflexions développées lors d’une rencontre précédente de l’ASCIGE, en 2018, qui avait déjà mis en lumière le rôle de premier plan des images en tant que pratiques politiques en Espagne durant la seconde moitié du xixe siècle et au début du xxe siècle, ainsi qu’à l’occasion de la Journée d’Études organisée en 2019 sur la circulation des symboles et des emblèmes politiques[5]. Il s’agit donc de poursuivre l’étude des corpus d’images, au-delà du rôle traditionnel d’illustration que leur attribue généralement l’histoire politique, en tant que dispositifs qui relèvent, à part entière, des pratiques politiques.
La perspective sera, cette fois encore, transdisciplinaire, à la croisée de l’histoire culturelle, de l’histoire de l’art, de l’histoire des mentalités et des représentations, des visual studies, de l’histoire de la communication et de la consommation. L’histoire des femmes aura également toute sa place, en raison de la représentation allégorique bien souvent féminisée de la République, tout comme l’histoire transnationale, dans une perspective comparée de construction symbolique des États-nations, où les images politiques migrent d’une nation vers une autre, via des réappropriations qui leur sont propres.
Axes
- Inventaire de l’imagerie de la Première République : personnel politique, événements et lieux représentés ; motifs, emblèmes, symboles, allégories ou scénographies mobilisées.
- Les acteurs de cette production : artistes, entités et institutions ; canaux de diffusion.
- Imagerie et Politique durant la Première République : imageries républicaines (unitaire, fédéraliste, etc.) ; imageries d’une autre tendance politique.
- Diversité espagnole de l’iconographie de la Première République : à l’échelle péninsulaire ; spécificités de l’imagerie d’Outre-mer.
- Rapports entre textes et images de la Première République : échos et interrelations ; convergences et divergences.
- Circulation transnationale de l’imagerie de la Première République : en Europe et en Amérique.
- Construction diachronique : ruptures et continuités avec l’imagerie du règne d’Isabelle II et du Sexenio démocratique ; postérité de cette iconographie à partir de la Restauration.
Communications
Le Colloque est co-organisé par les différentes universités des membres de l’ASCIGE : Université Sorbonne Nouvelle (CREC), École polytechnique, Université de Nantes (CRINI), Université Sorbonne Paris Nord (Pléiade) et Université Gustave Eiffel (LISAA). Il aura lieu à la Maison de la Recherche de l’Université Sorbonne Nouvelle du 26 au 28 octobre 2023.
Les propositions de communication (titre, résumé de 400 mots et brève biobibliographie) devront être envoyées à l’adresse électronique suivante : congresorepublicaASCIGE@polytechnique.fr. La date limite d’envoi des propositions est fixée au 15 mars 2023. Celles-ci seront examinées par le comité d’organisation et le comité scientifique ; les participants seront informés avant le 15 mai 2023 de l’acceptation de leur proposition.
Langue des communications : en espagnol de préférence, mais les communications en français et en anglais pourront également être admises.
Les communications qui rempliront les critères attendus par le comité d’organisation et le comité scientifique en termes de rigueur scientifique seront réunies dans un volume collectif.
Organisation : ASCIGE (Atelier du CREC sur le Satirique, la Caricature et l’Illustration Graphique en Espagne)
Comité d'organisation : Cécile Fourrel de Frettes, Frédéric Gracia, Eva Lafuente, Isabelle Mornat, Marie-Linda Ortega, Marie Salgues
NOTES
[1] ALGULHON, Maurice, Marianne au combat, Paris, Flammarion, 1979 ; Marianne au pouvoir, Paris, Flammarion, 1989 et Les Métamorphoses de Marianne, Paris, Flammarion, 2001.
[2] SERRANO GARCÍA, Rafael, “La historiografía en torno al Sexenio”, Ayer, 44, 2001, p. 11-32 ; “Historiografía reciente en torno a la revolución ‘Gloriosa’ y al Sexenio democrático”, dans CARO CANCELA, Diego (ed.), La revolución de 1868 en Andalucía, 2018, p. 15-44; et “La Revolución Gloriosa y el Sexenio democrático”, dans RAMÓN SOLANS, Francisco Javier et al (coords.), Haciendo historia, Instituto de Estudios Turolenses, 2020, p. 53-72.
[3] NIETO GARCÍA, Alejandro, La Primera República Española: la Asamblea Nacional, febrero-mayo 1873, Granada, Comares, 2021.
[4] CAPELLÁN Gonzalo (ed.), Dibujar discursos, construir imaginarios, Santander, UniCan, 2022 ; LAFUENTE Eva et OROBON Marie-Angèle (coords.), Hablar a los ojos, Zaragoza, PUZ, 2021.
[5] Voir les publications qui ont suivi ces deux événements scientifiques : LAFUENTE, Eva et OROBON, Marie-Angèle (coords.) Op. cit. ; Trayectorias satíricas, Cahiers de l’ASCIGE, 2021, 2.
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Convocatoria
Congreso Internacional ASCIGE
La Primera República en imágenes:
Génesis, circulación y posteridad de una imaginería política
26, 27 y 28 de octubre de 2023
Maison de la Recherche, Université Sorbonne Nouvelle
4 Rue des Irlandais, 75005 Paris
Proclamada el 11 de febrero de 1873, la Primera República española representa en cierto modo la culminación del proceso revolucionario abierto con La Gloriosa cuatro años atrás. Sin embargo, se vio fragilizada desde sus inicios por los conflictos internos –las tensiones entre republicanos federales y unitarios; los conflictos carlista, cantonal y de Cuba–, por lo que la experiencia se saldó en un episodio muy breve, de apenas dos años, que sin duda no consiguió dar pie a la constitución de un imaginario republicano como el que pudo desarrollarse en Francia por las mismas fechas, y que tan minuciosamente ha estudiado Maurice Agulhon[1].
Lo cierto es que se la ha considerado a menudo como un episodio efímero y poco relevante. De hecho, la historia de la Primera República suele venir englobada en estudios más amplios sobre el periodo revolucionario iniciado en 1868, el Sexenio democrático, o sobre el republicanismo en tanto que ideario político –cf. los balances historiográficos de Serrano García entre 2001 y 2020[2]. Se suele evacuar así, paradójicamente, el momento en que la aventura revolucionaria culminó en acontecimiento y la República pudo pasar a los actos. Y eso aun cuando su proyecto de constitución abordó cuestiones tan fundamentales para la España contemporánea como la abolición de la pena de muerte o de la esclavitud, la participación de las mujeres en la vida política o un nuevo modelo territorial[3].
Algo parecido ocurre con el conjunto de imágenes políticas que se elaboraron durante el corto periodo en que duró la Primera República. No faltan los estudios, manuales o páginas web que echan mano de esta iconografía –bastaría con citar la manida “Alegoría de la Primera República Española” publicada por Tomás Padró en La Flaca– pero pocas veces se centran en analizar ese corpus plástico per se, si bien observamos la aparición de trabajos recientes que ponen el foco en la cultura o el imaginario visual del Sexenio o de los republicanos[4].
Con ocasión del 150 aniversario de su proclamación, este congreso pretende examinar el episodio histórico de la Primera República, centrándose en la iconográfica política que entrañó, recuperando e historiando las imágenes de/sobre este periodo para devolverles su identidad y significado(s). Tendrán pues cabida en este congreso los estudios monográficos o comparados sobre todos los tipos de prácticas plásticas que hayan movilizado esta iconografía (caricaturas, grabados, pinturas, fotografías, esculturas, escenografías, etc.), en España o en el extranjero, incluyéndose también aquellas imágenes que fueran reproducidas en objetos de la vida cotidiana (abanicos, platos, cajas de cerillas, tabaco, etc.).
Perspectivas de reflexión
Dada la escasez de estudios al respecto, el primer objetivo de este congreso es hacer el inventario de las imágenes políticas que circularon en España durante la Primera República. Las contribuciones podrán esclarecer qué acontecimientos y actores políticos quedaron plasmados iconográficamente y a través de qué motivos, emblemas, símbolos, alegorías o escenografías. Asimismo, las propuestas procurarán documentar quiénes fueron los actores de esta producción iconográfica (artistas, soportes, medios e instituciones difusores, destinatarios).
Solo así, se podrá entonces analizar la diversidad de este corpus de imágenes. Conviene por ejemplo explorar la presencia de diferentes orientaciones políticas en la iconografía de la República: ¿existieron representaciones antirrepublicanas durante la Primera República? Y dadas las diferentes tendencias que estructuraron el movimiento republicano en aquella época, ¿hasta qué punto la iconografía republicana fue monolítica? Se podrá ahondar, por ejemplo, en la posible distancia entre la imaginería republicana militante y los emblemas creados por instituciones y/o entidades como la comisión académica. Por lo demás, ¿observamos una coherencia o más bien discrepancias entre imágenes y discursos escritos (políticos, periodísticos, novelescos, etc.)?
La cuestión levanta también interrogantes a nivel geográfico: ¿existe una diversidad regional en esta iconografía en torno a la República? Los años posteriores a La Gloriosa vieron nacer una multitud de revistas satíricas en defensa del republicanismo federal en Barcelona, por ejemplo, y de las que queda mucho por explorar. Pero más allá de la efervescencia de la prensa catalana o madrileña, ¿qué manifestaciones encontramos en la producción menos conocida de ciudades como Sevilla, Valencia o Bilbao? ¿Y cómo se desarrolló esa representación gráfica en Ultramar, donde la crisis cubana y la militarización de las islas empañaban el debate republicano?
Asimismo, habría que plantearse la suerte de esas imágenes más allá de las fronteras de España. ¿Existió una representación de la Primera República española en los nuevos Estados hispanohablantes del continente americano donde la opción republicana ya llevaba asentada desde la emancipación? ¿Y en la recién inaugurada República francesa? También el reconocimiento internacional de otros países, como Estados Unidos o Suiza merece especial atención en la medida en que pudo dar pie a la producción y circulación de imágenes sobre la República española. ¿Y en aquellos países que, como Gran Bretaña o Alemania, vigilaban siempre de cerca lo que ocurría en la Península?
Por otra parte, a la Primera República se la considera a menudo como un tercer acto del Sexenio democrático. Pero cabe preguntarse hasta qué punto su iconografía se inscribía en la prolongación de este periodo revolucionario. ¿De qué manera se leyó la República respecto al Sexenio y en qué medida la Primera República supo – o pudo – crear una iconografía original? Y en tal caso, ¿qué cambios o variaciones pudo sufrir la representación de los símbolos, emblemas y figuras políticas de la época?
Por último, junto a los estudios que hagan la arqueología de estas imágenes, se valorarán las comunicaciones que ahonden en el estudio de la posteridad iconográfica de esta producción, sobre todo durante el periodo de la Restauración, aunque también se podrán contemplar sus avatares durante la Segunda República.
Este Congreso se sitúa así en la prolongación de las reflexiones desarrolladas en el encuentro anterior de ASCIGE, en 2018, donde ya se destacó el importante papel de las imágenes en tanto que prácticas políticas en la España de la segunda mitad del siglo xix y principios del siglo xx, así como en la Jornada de Estudios de 2019 sobre la circulación de símbolos y emblemas políticos[5]. Se pretende pues seguir impulsando el estudio de los corpus de imágenes más allá del tradicional papel de ilustración que les suele dar la historia política, como dispositivos partícipes de las prácticas políticas.
La perspectiva será de nuevo transdisciplinar, apelando a la historia cultural, la historia del arte, la historia de las mentalidades, de las representaciones y los visual studies, la historia de la comunicación y del consumo. También la historia de las mujeres tendrá cabida, dada la representación alegórica muchas veces feminizada de la República, o la historia transnacional, en una perspectiva comparada de construcción simbólica de los Estados nación donde las imágenes políticas migran de una nación a otra, con reapropiaciones propias.
Ejes
- Inventario de la imaginería de la Primera República: personal político, acontecimientos y lugares representados; motivos, emblemas, símbolos, alegorías o escenografías movilizados.
- Los actores de esa producción: artistas, entidades e instituciones involucrados; canales de difusión.
- Imaginería y Política: imaginerías republicanas (unitaria, federalista, etc.); imaginerías de otro color político.
- Diversidad española de la iconografía de la Primera República: a escala peninsular; especificidades de la imaginería en Ultramar.
- Relación entre textos e imágenes: ecos e interrelaciones; convergencias y divergencias.
- Circulación transnacional: la iconografía de/sobre la Primera República en Europa y en América.
- Construcción diacrónica: rupturas y continuidades con la imaginería isabelina y del Sexenio democrático; posteridad de esta iconografía a partir de la Restauración.
Comunicaciones
El Congreso es coorganizado por las distintas universidades de los miembros de ASCIGE: Université Sorbonne Nouvelle (CREC), École polytechnique, Université de Nantes (CRINI), Université Sorbonne Paris Nord (Pléiade) y Université Gustave Eiffel (LISAA). Tendrá lugar en la Maison de la Recherche de l’Université Sorbonne Nouvelle del 26 al 28 de octubre de 2023.
Las propuestas de comunicación (título, resumen de 400 palabras y breve biobibliografía) deberán enviarse por correo electrónico a congresorepublicaASCIGE@polytechnique.fr. El plazo de presentación de propuestas es hasta el 15 de marzo de 2023. El comité organizador y el comité científico estudiarán las propuestas presentadas y se informará por escrito de su admisión antes del 15 de mayo de 2023.
Idioma de las comunicaciones: castellano preferentemente, también se admitirán en francés e inglés.
Las comunicaciones que a juicio del comité organizador y del comité científico reúnan las condiciones exigibles de rigor científico se recogerán en un volumen colectivo.
Organización: ASCIGE (Atelier du CREC sur le Satirique, la Caricature et l’Illustration Graphique en Espagne)
Comité organizador: Cécile Fourrel de Frettes, Frédéric Gracia, Eva Lafuente, Isabelle Mornat, Marie-Linda Ortega, Marie Salgues
NOTAS
[1] ALGULHON, Maurice, Marianne au combat, Paris, Flammarion, 1979; Marianne au pouvoir, Paris, Flammarion, 1989 y Les Métamorphoses de Marianne, Paris, Flammarion, 2001.
[2] SERRANO GARCÍA, Rafael, “La historiografía en torno al Sexenio”, Ayer, 44, 2001, p. 11-32; “Historiografía reciente en torno a la revolución ‘Gloriosa’ y al Sexenio democrático”, en CARO CANCELA, Diego (ed.), La revolución de 1868 en Andalucía, 2018, p. 15-44; y “La Revolución Gloriosa y el Sexenio democrático”, en RAMÓN SOLANS, Francisco Javier et al (coords.), Haciendo historia, Instituto de Estudios Turolenses, 2020, p. 53-72.
[3] NIETO GARCÍA, Alejandro, La Primera República Española: la Asamblea Nacional, febrero-mayo 1873, Granada, Comares, 2021.
[4] CAPELLÁN Gonzalo (ed.), Dibujar discursos, construir imaginarios, Santander, UniCan, 2022; LAFUENTE Eva y OROBON Marie-Angèle (coords.), Hablar a los ojos, Zaragoza, PUZ, 2021.
[5] Véase las dos publicaciones a que dieron lugar sendos eventos: LAFUENTE, Eva y OROBON, Marie-Angèle (coords.) Op. cit. ; Trayectorias satíricas, Cahiers de l’ASCIGE, 2021, 2.