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La représentation du féminin (Libreville, Gabon)

La représentation du féminin (Libreville, Gabon)

Publié le par Marc Escola (Source : Marina Ondo)

Colloque international

« La représentation du féminin »

École Normale Supérieure

Libreville Gabon

26, 27 et 28 avril 2023.

 Contexte et justification 

La représentation controversée du féminin amène à une époque contemporaine à se demander si les stéréotypes de genre ne tendent pas à perdurer au regard des écarts de traitement, des inégalités d'accès aux carrières professionnelles, du sexisme dans l'art et de la pression normative. C'est sans doute la raison pour laquelle Dan Cameron parle de la marginalisation des femmes artistes, « en conséquence de leur usurpation des privilèges masculins au sein des règles de la représentation». Dans son discours lors d'un festival, Carolee Schneemann incitait, par-delà les représentations, à réfléchir sur l'affirmation de l'identité créatrice féminine  : « Nous devons nous demander comment les hommes sont parvenus à ce que leur création, invention, interprétation et observation de la femme soient les seules authentiques. Pourquoi lorsque les femmes définissaient, exploraient et structuraient leur propre monde créatif, cela était dénué de substance, de sérieux, que seuls les hommes parmi les hommes pouvaient établir la culture dominante ? Pourquoi Brontë, Eliot et Sand écrivaient sous des pseudonymes masculins ? Pourquoi Woolf était dévalorisée, traitée comme une auteure de seconde zone ? Pourquoi les innovations de Dorothy Richardson dans le langage comme une forme de mémoire spatiale ont été ignorées ? Pourquoi les rares découvertes de la vision féminine qui ont été importantes à leur époque ont été perdues dans l’histoire ? » (notes de l'artiste conservées aux archives du Getty Research Institute). Pourquoi Katherine Johnson et Dorothy Vaughan, de brillantes mathématiciennes, ingénieures et informaticiennes afro-américaines de la NASA n'ont été honorées que tardivement ? Pourquoi les œuvres de Fatou Anastasie, l'une des premières actrices et dramaturges gabonaises ont été jetées aux oubliettes ? Qu'en est-il de  Nancy Cunard qui publia en 1934 une anthologie des écrivains, poètes et penseurs noirs ? On pourrait encore s'interroger indéfiniment. Des femmes de lettres antillaises Suzanne Lacascade (1924) et Jane Nardal (1928), Andrée et Paulette Nardal (1932), Suzanne Roussi-Césaire pourtant actives dans le mouvement de la Négritude sont restées dans l'ombre alors qu'elles aussi se sont insurgées dans des revues contre les représentations érotiques et exotiques des femmes créoles en littérature et dans les arts. Selon Tanella Boni « l’histoire des idées ne retient que la généalogie masculine de la Négritude ». Néanmoins, on retient bien la représentation de la féminité noire à partir des stéréotypes coloniaux par Frantz Fanon et la représentation universelle de la femme colonisée incarnée par Joséphine Baker selon Jane Nardal dans « Pantins exotiques ».

Dans ce contexte, l'École Normale Supérieure cherche avant tout à réhabiliter le nom et le rôle des femmes dans l'histoire, à promouvoir les modalités de représentation du féminin qui contribuent à l’égalité des sexes, à la promotion et à l'amélioration de la place des femmes dans la recherche ainsi que dans tous les domaines. À cet effet, l’École Normale Supérieure organise un colloque international les 26, 27, 28 avril 2023 afin de sensibiliser les acteurs nationaux et internationaux sur l'égalité des chances en cohérence avec la politique gouvernementale du pays.

Problématique et objectifs

Qu’y a-t-il d’inadmissible aujourd’hui, en Afrique comme ailleurs, que de réfléchir sur la représentation du féminin ? Lorsque cette question est bien comprise, une réponse à cette question peut être envisagée comme un moyen non de combattre une idéologie machiste mais d'étendre autant que possible l'étude de la représentation du féminin à toutes les disciplines pour déconstruire des stéréotypes féminins ataviques. Les objectifs de ce colloque sont de soulever des questions essentielles à l'éthique des constructions d'archétypes viables et de créer un cadre d'échanges solides, de partage d'expériences, de résolutions des inégalités, d'amélioration des représentations du féminin à toutes les strates de la société.

 Argumentaire 

La représentation (du latin repraesentatio) se définit comme l'action de placer quelque chose devant les yeux de quelqu'un. La représentation renvoie toujours au processus et à la forme par lesquels une « réalité » matérielle ou immatérielle, réelle ou fictive, se trouve montrée. Si la représentation est l'action de représenter une chose ou une personne, de rendre présent ce qui est absent, il permet alors de mettre sous nos yeux le résultat de l'acte de représenter. La notion de représentation renvoie donc aussi bien à l’acte de représenter (rendre sensible), qu'à l'acte de substituer (remplacer). En effet, La représentation peut désigner la substitution, le fait de présenter à nouveau ou de présenter un objet absent au moyen d’un langage. On peut avoir un ensemble de représentations changeantes susceptibles d'être lues à travers divers points de vue : langages, peuples, époques ou sociétés. Il s’agit, selon son milieu social, d'adhérer à tel système de représentations plutôt qu’à un autre. D'ailleurs, le sens du mot représentation varie sensiblement selon le contexte. La représentation est communément associée à l'image dans le cadre de la rhétorique et, l'écriture est la représentation du langage. La représentation du féminin serait alors la manière (dépréciative ou laudative) dont la femme est imaginée, perçue, re-présentée, vue. De fait, le langage est la représentation de la pensée si bien que l'admiration vouée à une personne implique un discours de valorisation sur elle (Ondo M., 2019, p.469).
En géographie, une carte est une représentation graphique d'une région. On peut alors examiner comment, dans des régions géographiques données, l'image, la figure ou le symbole du féminin permet de représenter un phénomène, un concept, une idée. C'est ainsi qu'on parle de géographie sociale du genre, de géographie féministe, de représentation des femmes dans les manuels d'histoire/géographie, de l'écriture de l'espace au féminin... Suivant les différentes acceptions du concept de représentation, le terme « représenter » renferme en lui-même, différents modes de représentation propres à chaque manière de voir, de lire et de comprendre le féminin.
En didactique, on pourra mettre en exergue les systèmes de connaissances mobilisés implicitement en vue de bâtir un modèle représentatif du genre féminin susceptible de faire l'objet d'un enseignement. De ce point de vue, il sied de se pencher sur des représentations du féminin dans des situations à usage didactique.
En linguistique, on pourrait étudier comment les mots en tant que représentations langagières jouent avec les images figuratives dans la relation entre le signifiant et le signifié. Comment les systèmes de représentation du féminin distinguent ou réunissent le signe et le référent ? Par exemple, on peut étudier les décalages référentiels et symboliques, la réception des œuvres dans le dispositif représentationnel de la littérature. On pense bien sûr tout de suite aux travaux ayant mis en lumière le récit au féminin, cet énoncé métadiscursif permettant à la femme d'être un thème de représentation, de réflexion.
Les arts sont des motifs de représentation. Il s'agit de penser la représentation des objets, des personnages ou des idées par les arts (peinture, sculpture, dessin, photographie, gravure, littérature, etc.) Par exemple, la représentation d'une nature morte, une représentation fidèle de l’œuvre d'art ou d'un visage, la description d'une scène, d'un objet ou d'une personne dans une œuvre littéraire. De même, la représentation du féminin a également trait aux arts vivants, au spectacle (cirque, musique, chant, ballets sur une scène) dans un esprit de communion avec un public ou de communication au moyen de supports matériels (radio ou télévision).
Au théâtre, on est en représentation, on joue un rôle face aux spectateurs dans une attitude visant à donner aux autres une certaine idée de soi, à paraître sous un certain jour. La signification dramatique de la notion de représentation du féminin peut aussi signifier l'exhibition publique d’une personne, un moyen d’attirer l’attention par la mise en scène. Ainsi que peut-on dire des actrices en représentation, de la manière dont les femmes fabriquent, performent une certaine image d’elles-mêmes.
En philosophie, il est capital de méditer sur la vision, l'image ou la perception des êtres, des choses en ce sens qu'elles peuvent constituer une réflexion concernant la recherche scientifique, les créations imaginées, les innovations technologiques etc. Il faut surtout réfléchir sur l'action qui permet de rendre quelque chose présent à l'esprit, de reproduire en l'homme des images, de concrétiser une pensée, au moyen des sens ou de la mémoire.
En psychologie, on parle de représentation mentale, de métaphore obsédante, d'image mémorisée que se fait un sujet à propos d'une pensée, d'un concept, d'une situation, d'une scène, d'un objet, d'une personne. On peut aborder des questions liées aux jugements parfois sans fondement que les personnes portent sur les femmes-victimes et paradoxalement, l'image positive que l'on attribue aux bourreaux. Est-ce le fruit d'un conditionnement mental ou des représentations sociales ?
En sociologie, on se pencherait sur l'imaginaire social en tant qu'il s'organise en représentations fictives ou sur l'action ou le fait d'agir ou de parler au nom d'une ou de plusieurs personnes, de les représenter. Par exemple, un représentant est mandaté pour prendre la place d'un autre et pour agir en son nom. Donc, en société, il sied d'étudier la manière de vivre d'une personne et lorsqu'elle n'est plus soumise au regard d'autrui. Aussi, la représentation sociale est-elle perçue comme un « système cohérent, dynamique de représentations du monde social » (Kalifa D., 2013, p. 20).
En politique, on peut examiner le fait de représenter des électrices, d'être leur mandataire dans une assemblée élective pour exercer leurs droits et défendre leurs intérêts. La représentativité est le caractère de ce qui est représentatif, c'est-à-dire qui représente bien les choses ou les personnes d'un ensemble plus large, de la même catégorie, ayant les mêmes caractéristiques. Aux élections, on peut parler du taux de représentativité des femmes. En politique ou dans des organisations, la représentativité est le caractère reconnu à une personne, à un syndicat, à un parti ou à un groupe organisé pour représenter ses mandants. Dans cette sphère, les femmes ont-elles toujours la possibilité de parler ou d'agir en leur nom pour défendre leurs intérêts et leurs aspirations.
En statistique, il conviendrait de souligner la représentativité des femmes dans un cadre donné en tenant compte de la qualité d'un échantillon qui les représente dans des domaines spécifiques, par des caractéristiques ou dans l'ensemble de la population. Il faut pour cela que les statistiques que l'on peut en tirer soient fiables et donnent une bonne représentation des faits à démontrer.
Le colloque se charge d'examiner les modalités de la pratique de la représentation du féminin que ce soit en littérature (poésie, théâtre, roman), en géographie, en philosophie, en histoire, en sociologie, en psychologie ou dans les arts (peinture, sculpture). En fin de compte, la représentation peut revêtir plusieurs acceptions.

Axes thématiques du colloque

Représentation du féminin et interdisciplinarité.
Représentation du féminin et sciences de l'éducation.
Représentation (s) du féminin en littérature.
Représentation (s) du féminin en géographie.
Représentation (s) du féminin en sociologie.
Représentation (s) du féminin en biologie.
Représentation (s) du féminin en anthropologie. 
Représentation (s) du féminin en physique 
Représentation (s) du féminin en mathématique
Représentation (s) du féminin en psychologie.
Représentation (s) du féminin en économie.
Représentation (s) du féminin en droit.
Représentation (s) du féminin en politique.
Représentation (s) du féminin dans les arts.
Histoire de la représentation des femmes.
Récits au féminin.

Il s’agira d’interroger le rapport qu’entretient la représentation de l'objet du discours et sa traduction en une intention laudative ou dépréciative. Il est aussi possible d’examiner le chant comme un discours philosophique à travers des textes. Les représentations obéissent-elles à des conventions esthétiques ? Comment conçoit-on la beauté ? Comment comprendre la relation entre la représentation du féminin et le théâtre ? Comment l'image de la femme est retravaillée dans les romans, les récits ou les nouvelles ? Quelle est la place du « féminin » dans nos sociétés contemporaines ? Les articles peuvent aussi concerner toutes traditions poétiques, sans restriction quant à l’époque. Ce colloque international voudrait apporter des réponses aux questions qu’il soulève.

Procédure de soumission

Les intentions de communication doivent obligatoirement contenir les éléments suivants : 

✓ Le titre de la communication, 

✓ Nom, prénoms(s), statut, institution d’attache, courriel, contact téléphonique, 

✓ Le titre de l’axe auquel se rattache la communication, 

✓ L’enjeu de la recherche, la problématique, le cadre théorique, la méthodologie, les principaux résultats, les éléments de la discussion et les principales références bibliographiques, 

✓ Un résumé en français et en anglais de 400 mots maximum accompagné d’une courte biobibliographie.

 ✓ Mots-clés : 5 mots maximum.

Les frais d’inscription pour la participation au colloque sont de 50.000fcfa pour les enseignants-chercheurs et chercheurs et 20.000fcfa pour les doctorants.

Protocole de rédaction

Les articles complets (7000 mots au maximum) doivent être présentés au format A4, en Times New Roman, police 12, interligne 1.15, avec des marges de 2.5 cm. Les articles doivent comporter au moins 12 pages et être envoyés au plus tard, le 30 juin 2023.

1- Times corps 12 pour le texte et les citations courtes (moins de 3 lignes incluses dans le texte et mises entre guillemets d’imprimerie français ou « chevrons »). Les citations étrangères se composent en italique (mais les guillemets qui les contiennent – appartenant au texte principal – restent en romain).

2- Compter un interlignage de 1,5 et prévoir une marge de 3 cm à droite. Ne pas employer la touche tabulation, pour un retrait ; pour le changement de paragraphe, utiliser seulement la touche Entrée.

3- Toute coupure au sein d’une citation doit être signalée par […] de même, tout raccord ou commentaire personnel doit être placé entre crochets.

4- Les guillemets employés pour les citations courtes et les mots cités empruntés à d’autres ouvrages sont les guillemets français, y compris pour les citations en langue étrangère (anglais) : « I see... »

5- Les guillemets anglais doubles (“...”) seront employés à l’intérieur d’une citation entre guillemets français.

6- Ne pas inclure la bibliographie en fin d'article. Inclure les références en note de bas de page. À la première occurrence, les références de l’article ou de l’ouvrage mentionnés sont données sous forme complète ; elles sont données sous forme abrégée ensuite. Ces notes doivent être rédigées en Times corps 11.

7- Utiliser le format MLA pour les citations.


Calendrier 

Date limite pour la soumission des propositions: 25 décembre 2022 à l'adresse mail suivante : festivart2023@gmail.com

Notification d’acceptation des propositions : 27 janvier 2023.

Inscription : 26 mars 2023 ou sur place pour les participants qui effectueront le déplacement.

Colloque : 26, 27 et 28 avril 2023

Comité scientifique : 

Pr. Gilbert Nguema Endamne (Professeur titulaire, École Normale Supérieure, Gabon)

Pr. Eugénie Eyeang (Professeur titulaire, École Normale Supérieure, Gabon)  

Pr. Dorothy Odartey-Wellington (Professeur titulaire, Université de Guelth, Canada), 

Pr. Diana Elvira Soto Arango, (Professeur, Universidad Pedagógica y Tecnológica de Colombia)

Pr. Florence Belmonte (Professeur des universités, Université Paul-Valéry-Montpellier, France), 

Pr. Natacha Murielle Mbouna, (Professeur agrégé, INSG, Gabon) 

Anne Marilyse Kouadio (Maître de conférences, École Normale Supérieure d’Abidjan, Côte d'Ivoire)

Cécile Dolisane Ebosse, (Maître de conférences, Université Yaoundé I, Cameroun),

Georges Moukouti Onguedou, (Professeur titulaire, Université de Maroua, Cameroun), 

Monique Nomo (Maître de conférences, École Normale Supérieure de Yaoundé)

Véronique Solange Okome Beka (Maître de conférences, École Normale Supérieure, Gabon)

Marcelle Ibinga ép. Itsitsa (Maître de conférences, École Normale Supérieure, Gabon)

Annie Beka Beka (Maître de conférences, École Normale Supérieure, Gabon)

Fidèle Allogho-Nkoghe (Maître de conférences, École Normale Supérieure, Gabon)

Romaric Franck Quentin De Mongaryas (Maître de conférences, École Normale Supérieure, Gabon)

Ouaga-Ballé Danaï (Maître de conférences, École Normale Supérieure, Gabon)

Didier Taba Odounga (Maître de conférences, Université Omar Bongo, Gabon)

Charles Edgar Mombo (Maître de conférences, Université Omar Bongo, Gabon)

Achille-Fortuné Manfoumbi Mvé (Maître de conférences, IRSH-CENAREST, Gabon)

Perrine Mvou ép. Ongouori (Maître de conférences, École Normale Supérieure, Gabon)

Roger Ondo Ndong (Maître de conférences, École Normale Supérieure, Gabon)

Cyriaque Simon-Pierre Akomo-Zoghe (Maître de conférences, École Normale Supérieure, Gabon)

Hilaire Janvier Nyangone (Maître de conférences, École Normale Supérieure, Gabon)

Pierre Ndemby Mamfoumby (Maître de conférences, Université Omar Bongo, Gabon)

Steeve Renombo Ogoula (Maître de conférences, Université Omar Bongo, Gabon)

Pierre-Claver Mongui (Maître de conférences, Université Omar Bongo, Gabon)

Yvette Moussounda ep Koumba (Maître de conférences, École Normale Supérieure, Gabon)

Charles Philippe Assembe (Maître de conférences, École Normale Supérieure, Gabon)

Jean-Aimé Pambou (Maître de conférences, École Normale Supérieure, Gabon)


Bibliographie 

[1] Chantal Magalie Mbazoo, La Femme et ses images dans le roman gabonais, Paris, L'harmattan, 2009.

[2] Dan Cameron, "in the Flesh", Cat expo. Carolee Schneemann Up to and including yours limits New-York, The new museum of contemporary art, 1996, p.7-14.

[3] Daouda Pare, Élisabeth Yaoudam, Nadia Setti, Métamorphoses féminines - Émergence et évolutions dans les littératures francophones contemporaines, Paris, Éditeur Archives Contemporaines, 2019.

[4] Dominique Kalifa, Les bas-fonds. Histoire d’un imaginaire, Paris, Seuil, «L’univers historique », 2013. 

[5] Évelyne Pisier, Sara Brimo Le droit des femmes, 2e édition, Paris, Dalloz, 2019. 

[6] Ferdulis Zita Odome Angone, Femmes noires francophones, Une réflexion sur le patriarcat et le racisme aux XX-XXIe siècle, Dakar, éditions Aka-Hermann, 2020.

[7] Hanétha Vété-Congolo, Nous sommes martiniquaises. Pawòl en bouches de femmes châtaignes. Une pensée existentialiste noire sur la question des femmes. Paris, L’Harmattan, 2020.

[8] Jane Nardal , « Pantins exotiques » La Dépêche africaine, 15 octobre 1928.

[9] Karen Horney, Georgette R. Harold K., La psychologie de la femme, Paris, Payot, 1978. 

[10] Myriam Marina Ondo, Les femmes écrivains gabonaises, Paris, éditions complicité, 2019.

[11] Michelle Zancarini-Fournel, Histoire des femmes en France, xixe-xxe siècle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2005.

[12] Paulette Nardal, « Éveil de la conscience de race » La Revue du monde noir, 6 avril 1932, p.25-31.

[13] Pierre Bourdieu, « La représentation politique. Éléments pour une théorie du champ politique », Actes de la recherche en sciences sociales, 36-37, 1981. 

[14] Suzanne Lacascade, Claire-Solange. Âme africaine, Paris, Eugène Figuière, 1924.


[15] Tanella Boni, "Femmes en négritude : Paulette Nardal et Suzanne Césaire" Rue Descartes 2014/4, n°83, p.62-76.