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Mouvement : Générations, histoires, transformations. Régénérations, passages, transcodages (Revue Elephant & Castle)

Mouvement : Générations, histoires, transformations. Régénérations, passages, transcodages (Revue Elephant & Castle)

Publié le par Marc Escola (Source : Riccardo Antoniani)

Appel à contribution pour le numéro double 30-31:

#30. Mouvement I. Générations, histoires, transformations

#31. Mouvement II. Régénérations, passages, transcodages

Sous la direction de Fabio Cleto (Università degli studi di Bergamo),

Stefania Consonni (Università degli studi di Bergamo),

Eugenia Allier Montaño (Universidad Nacional Autónoma de México).

Qu’il soit associé au dynamisme (entendu comme déplacement d’une entité, matérielle ou conceptuelle, dans l’espace ou dans le temps), à la fonctionnalité (comprise comme re-articulation d’un corps d’une posture à l’autre) ou à la relationalité (comprise comme la manœuvre ou la translation d’une entité par rapport à une autre, ou par rapport à un système de coordonnées), le mouvement est une métaphore culturelle, visuelle et linguistique centrale à notre époque. Action, physiologie, gestuelle, processualité, transfert, association, développement, conflit, projectualité : plusieurs facettes entrelacées de notre existence sociale et symbolique ont à voir avec cette figure et cette notion.

De la généralité réflexive et synergique du mouvement ou du déplacement (‘exécuter un mouvement’) et de l’exercice subjectif de la motricité (‘imprimer un mouvement’, ‘mettre en mouvement’), en passant par le microcosme de l’individualité, comme dans le cas de mouvements affectifs ou émotionnels (‘mouvement de l’âme’), et la cartographie de l’intensité du flux et des relations humaines (‘il y a du mouvement’), on arrive à un univers collectif d’actions, de convergences, d’agrégations et de mobilisations sociopolitiques (‘mouvement d’opinion’); changements historiques et développements socioculturels (‘mouvements migratoires’, ‘mouvement démographique’); formes de circulation d’idées et projets créatifs (‘mouvement de pensée’, ‘mouvement pictural ou littéraire’, ‘mouvement d’avant-garde’). Jusqu’à comprendre des acceptions symboliques et structurelles de plus en plus subtiles, liées à une variété de fonctions et de contextes communicatifs et/ou artistiques, comme dans le cas du langage architectural, plastique, musical, cinématographique, géométrique au sens large : ici le mouvement indique des phénomènes de dynamisme, d’alternance, d’équilibre, de rythme, de correspondance, de composition, d’articulation, mais aussi de représentation (‘mouvement de machine'), de configuration, d’interprétation, d’exécution (‘mouvement dramaturgique ou narratif', ‘mouvement musical’). Et enfin, en s’étendant à la sphère textuelle, critique et sémiotique : le mouvement des dynamiques de passage, relation et interaction entre textes, codes et langages, tels que filières de traduction (interlinguistique, intersémiotique, intermodal), transmédialité, recodage et transcodage (thématique, formel et sémantique), qui témoignent de la vitalité des dynamiques expérientielles, communicatives et créatives de l’être humain.

À ce caillot de relations est consacré le double numéro 30 et 31 d’Elephant&Castle. Laboratorio dell’immaginario, dans lequel la figure et la notion de mouvement font l’objet d’une double mise au point.

D’une part, Mouvement I : générations, histoires, transformations. C’est-à-dire, d’un point de vue historique et social, le mouvement impliqué par la succession historique et expérientielle qui devient générationnelle, par la dynamique sociodiscursive qui façonne les cohortes anagraphiques en communautés de sens, en termes de tension, antagonisme et/ou transmission, de l’écart entre générations et imaginaires, et de l’articulation d’histoires individuelles et de mémoires collectives. Le mouvement comme métaphore des processus partagés de modélisation de l’expérience, et des dispositifs sémantiques et narratifs qui sont, en vertu de cela, au centre de notre culture. La nature métaphorique du mouvement est donc liée à la condition mobile d’un sujet dans un espace-temps donné, et à sa capacité à donner une forme cognitive à ce processus de transformation. Mouvement est, de manière significative, ce qui construit une unité collective, une congruence participative, un caillot d’action spontanée en projet politique et culturel qui – en se dotant ou non d’un manifeste programmatique – imprime un changement de direction aux processus historiques, artistiques, culturels. Voici les ‘mouvements’ des générations, qui investissent la textualité sur le plan du représenté (les générations, les mouvements et les mouvements représentés) ainsi que de la représentation (les textes générationnels, les manifestes). Et voici la narration, elle-même, comme ‘mise en mouvement’: qu’il s’agisse de contes de fées ou de romans policiers, les histoires imposent toujours la rupture d’un ordre (car la fixité n’est jamais narrativement intéressante), et montrent que la transformation est au cœur apparemment statique de la synchronie. Mettre en jeu le rapport entre les générations, les histoires et les transformations, c’est alors mettre en mouvement les frontières disciplinaires, en reconnaissant leur caractère provisoire et négocié, en appréciant leurs accords et dissonances. (Pensez par exemple aux processus de témoignage, tels que les mouvements narratifs de transmission et de conflit, et aux implications liées à l’utilisation politique de l’histoire, à la mémoire culturelle et à l’héritage.)

D’autre part, Mouvement II : régénérations, passages, transcodages. C’est-à-dire une économie contemporaine de la textualité au sens large – verbale et/ou visuelle, mais aussi et surtout transmédia et intersémiotique – qui s’articule autour d’incessants processus de transition, sur un écosystème formel et sociosémiotique de plus en plus complexe, basé sur un dialogue étroit entre surfaces expressives et modèles productifs ou de consommation, et marqué par des frontières perméables qui caractérisent les genres, les contextes et les codes communicatifs, représentatifs, argumentatifs et/ou créatifs. Le mouvement comme régénération, en somme, qui dans la métaphore biologique indique des modalités spécifiques de production discursive et textuelle – la création et re-création – liés à des questions décisives dans notre culture, comme transcodage, transmédialité, hybridation, (re)sémiotisation, adaptation, appropriation. Et aussi, de manière sémiotique, narratologique et discursive, sur le plan de la représentation : mouvement comme configuration de modèles de textualité (ainsi que de narrativité et de temporalité) complexe, non linéaire, désarticulée ou multipliée, c’est ce qui ressort par exemple de la sérialité, qu’une variété de produits culturels, de la fiction de genre au cinéma et aux séries télévisées, du roman graphique au jeu vidéo, ont fait partie de notre alphabet communicatif et cognitif. Toutes ces formes de régénération et de mise en mouvement de la discursivité nécessitent une approche critique et analytique à son tour transdisciplinaire, transculturel, transmédia, dans un domaine en constante expansion où se rencontrent la littérature, les arts, le cinéma, les médias, la mode, la musique, la culture pop, les pratiques sociales et culturelles.

Nous invitons donc à envoyer des propositions de contribution qui portent – entre autres, mais pas seulement – sur les sujets suivants :

- Histoire, expérience, narration générationnelle
- Histoires individuelles et mémoires collectives
- Fétiches de la mémoire et communautés de sens générationnel
- La représentation des générations : pères et enfants, succession et antagonisme
- Témoignage, héritage et mémoire générationnelle
- Manifestes, textes, écritures générationnelles : les générations représentées et celles qui se manifestent dans la production et consommation
- Formes discursives de mobilisation (récupération, révision, déformation) de la tradition et/ou de la temporalité
- Généalogies de la discursivité sociale et culturelle
- Dispositifs communicatifs, linguistiques et d’argumentation de (re)activation de la discursivité
- Théories et pratiques de la narration comme processus de transformation
- Formes, genres et pratiques de la régénération textuelle et/ou narrative
- Paradigmes de transformation, transition, hybridation (entre codes, textes, représentations)
- Processus et pratiques de traduction et de transcodage, dans un sens diachronique et synchronique, comme dynamique régénérative
- Modèles et études de cas de textualité transmédia et transit intersémiotique
- Modèles et études de cas de ‘mise en mouvement’ de la textualité et/ou de la narrativité (non linéaire, sérielle, itérative)
- Esthétiques et pratiques de réécriture, réfection, adaptation, appropriation

Les propositions doivent être envoyées à fabio.cleto@unibg.it e stefania.consonni@unibg.it avant le 15 octobre 2022 et doivent comprendre un résumé de la contribution (maximum 3000 caractères) et une brève notice biographique (maximum 600 caractères). Les textes en italien, anglais et français sont autorisés.

La communication des propositions sélectionnées aura lieu avant le 15 novembre 2022 et les contributions complètes (maximum 40.000 caractères, notes et espaces comprises), accompagnées d’éventuelles images et conformes aux règles éditoriales de la revue, devront être envoyées pour le 31 mars 2023. Tous les articles seront soumis à une double expertise externe et anonyme. La publication du numéro est prévue pour le mois de décembre 2023.

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Call for Papers per il numero doppio 30-31:

#30. Movimento I. Generazioni, storie, trasformazioni;

#31. Movimento II. Rigenerazioni, passaggi, transcodifiche (scadenza 15/10/2022)

Contattare: Fabio Cleto, Stefania Consonni, Eugenia Allier Montaño

Che sia associato al dinamismo (inteso come spostamento di un’entità, materiale o concettuale, nello spazio o nel tempo), alla funzionalità (intesa come ri-articolazione di un corpo da una postura all’altra) o alla relazionalità (intesa come manovra o traslazione di un’entità rispetto a un’altra, o rispetto a un sistema di coordinate), il movimento è una metafora culturale, visiva e linguistica centrale al nostro tempo. Moto, azione, fisiologia, gestualità, processualità, trasferimento, associazione, sviluppo, conflitto, progettualità: molteplici e intrecciate sfaccettature della nostra esistenza sociale e simbolica hanno a che fare con tale figura e nozione.
Dalla generalità riflessiva e sinergica del muoversi o spostarsi, anche parzialmente (‘mettersi in movimento’, ‘eseguire un movimento’), e dall’esercizio soggettivo e direzionale della motricità (‘imprimere un movimento’, ‘mettere in movimento’), passando attraverso il microcosmo dell’individualità, come nel caso di moti affettivi o emozionali (‘movimento dell’animo’), e la mappatura dell’intensità di flusso e relazioni umane (‘c’è movimento’), si arriva a un universo collettivo di azioni, convergenze, aggregazioni e mobilitazioni sociopolitiche (‘movimento politico’, ‘movimento di protesta’, ‘movimento di opinione’, ‘movimento giovanile’); mutamenti storici e sviluppi socioculturali (‘movimenti migratori’, ‘movimento demografico’); forme di circolazione di idee e progetti creativi (‘movimento di pensiero’, ‘movimento pittorico o letterario’, ‘movimento di avanguardia’). Fino a comprendere accezioni simboliche e strutturali vieppiù sottili, legate a una varietà di funzioni e contesti comunicativi e/o artistici, come nel caso del linguaggio architettonico, plastico, musicale, cinematografico, geometrico in senso lato: qui il movimento indica via via fenomeni di dinamismo, alternanza, equilibrio, ritmo, corrispondenza, composizione, articolazione, ma anche di rappresentazione (‘movimento di macchina’), configurazione, interpretazione, esecuzione (‘movimento drammaturgico o narrativo’, ‘movimento musicale’). E infine, estendendosi alla sfera testuale, critica e semiotica: dinamiche di passaggio, relazione e interazione fra testualità, codici e linguaggi, come ad esempio filiere di traduzione (interlinguistica, intersemiotica, intermodale), transmedialità, ricodifica e transcodifica tematica, formale e semantica, che testimoniano la vitalità delle dinamiche esperienziali, comunicative e creative dell’essere umano.

A questo insieme di relazioni è dedicato il numero doppio 30-31 di Elephant&Castle. Laboratorio dell’immaginario, in cui l’idea di movimento è oggetto di una duplice messa a fuoco.

Da un lato, Movimento I: generazioni, storie, trasformazioni. Ossia, in chiave storico-sociale, il movimento implicato dalla successione storica ed esperienziale che diventa generazionale, dalla dinamica sociodiscorsiva che plasma le coorti anagrafiche in comunità di senso, in termini di tensione, antagonismo e/o trasmissione, di scarto fra generazioni e immaginari, e di articolazione di storie individuali e memorie collettive. Il movimento come metafora di processi condivisi di modellizzazione dell’esperienza, e di dispositivi semantici e narrativi che, agevolando tale operazione, sono perciò centrali alla nostra cultura. La natura metaforica del movimento è in questo senso legata alla condizione mobile di un soggetto in un dato spazio-tempo, e alla sua capacità di dare forma cognitiva a tale processo di trasformazione. Movimento è, significativamente, quanto costruisce un’unità collettiva, una congruenza partecipativa, un coagularsi di azione spontanea in progetto politico e culturale che – dotandosi o meno di un manifesto programmatico – imprime un cambio di direzione o di passo al processo storico, artistico, discorsivo. Ecco i ‘movimenti’ delle generazioni, che investono la testualità sul piano del rappresentato (le generazioni, i moti e i movimenti rappresentati) così come della rappresentazione (i testi generazionali, i manifesti). Ed ecco la narrazione, essa stessa, quale ‘messa in movimento’: che si tratti di fiabe, polizieschi o memorie, le storie impongono sempre la rottura di un ordine (perché la fissità non è mai, se non altro narrativamente, interessante), svelando come la trasformazione sia al cuore apparentemente statico della sincronia. Mettere in gioco il rapporto fra generazioni, storie e trasformazioni significa allora ‘mettere in movimento’ i confini disciplinari, riconoscendone il carattere provvisorio e negoziato, apprezzandone sintonie e dissonanze. (Si pensi ad esempio ai processi di testimonialità come movimenti narrativi di trasmissione e conflitto, e alle implicazioni legate all’uso politico della storia, alla memoria culturale e allo heritage.)

Dall’altro lato, Movimento II: rigenerazioni, passaggi, transcodifiche. Ossia un’economia contemporanea della testualità in senso lato – verbale e/o visiva, ma anche e soprattutto transmediale e intersemiotica – che si impernia su incessanti processi di transizione. Un ecosistema formale e sociosemiotico sempre più complesso, basato su un dialogo serrato fra superfici espressive e modelli produttivi e fruitivi, e segnato da confini permeabili che caratterizzano generi, contesti e codici comunicativi, rappresentativi, argomentativi e/o creativi. Il movimento come rigenerazione, insomma, laddove la metafora biologica indica modalità di allestimento e attivazione (di creazione e ri-creazione) discorsiva e testuale che sono legate a questioni decisive nella nostra cultura, come ad esempio transcodifica, transmedialità, ibridazione, risemiotizzazione, adattamento, appropriazione. E inoltre, in chiave semiotica, mediologica, narratologica e discorsiva, sul piano del rappresentato e della rappresentazione: movimento come configurazione di modelli di testualità (oltre che di narratività, argomentazione e temporalità) complessa, non lineare, disarticolata, franta o moltiplicata, quali emergono ad esempio nella serialità, che una varietà di prodotti culturali, dalla narrativa di genere al cinema e alle serie TV, dal graphic novel al videogioco, ha reso parte del nostro alfabeto comunicativo e cognitivo. Tutte forme, queste, di rigenerazione e di ‘messa in movimento’ della discorsività, che necessitano un approccio critico e analitico a propria volta ‘movimentato’ – transdisciplinare, transculturale, transmediale – per un campo culturale ‘espanso’ in cui si aggregano letteratura, arti, cinema, media, moda, costume, musica, cultura pop, pratiche sociali e culturali.

Invitiamo quindi studiose e studiosi a inviare proposte di contributo che vertano – fra gli altri, ma non solo – sui seguenti argomenti:

- Storia, esperienza, narrazione generazionale
- Storie individuali e memorie collettive
- Feticci della memoria e comunità di senso generazionale
- La rappresentazione delle generazioni: padri e figli, successione e antagonismo
- Testimonialità, heritage e memoria generazionale
- Manifesti, testi, scritture generazionali: le generazioni rappresentate e quelle manifestate nella produzione o nel consumo
- Forme discorsive di ‘mobilitazione’ (recupero, ripensamento, travisamento) della tradizione e/o della temporalità
- Genealogie della discorsività sociale e culturale
- Dispositivi comunicativi, linguistici e argomentativi di (ri)attivazione della discorsività
- Teorie e pratiche della narratività come processo trasformativo
- Forme, generi e pratiche di rigenerazione testuale e/o narrativa
- Paradigmi di trasformazione, transizione, ibridazione (fra codici, testi, rappresentazioni)
- Processi di traduzione e transcodifica, in senso diacronico e sincronico, come dinamica rigenerativa
- Modelli e case studies di testualità transmediale e transito intersemiotico
- Modelli e case studies di ‘messa in movimento’ di testualità e/o narratività (non lineare, seriale, iterativa)
- Estetiche e pratiche di riscrittura, rifacimento, adattamento, appropriazione

Le proposte vanno inviate a fabio.cleto@unibg.it e stefania.consonni@unibg.it entro e non oltre il 15 ottobre 2022, corredate di un breve abstract del contributo (max 3000 caratteri) e di una breve notizia biografica (max 600 caratteri). Sono benvenuti testi in lingua italiana, inglese o francese.

La notifica di accettazione delle proposte selezionate sarà inviata entro la metà di novembre 2022, e i contributi completi (max 40.000 caratteri, spazi e note incluse), corredati di eventuali immagini e uniformati alle norme redazionali della rivista, dovranno essere consegnati entro il 31 marzo 2023. Tutti gli articoli saranno sottoposti a procedura di double-blind peer review. La pubblicazione è prevista per il mese di dicembre 2023.

NORME REDAZIONALI

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Call for Papers for double issue nos. 30-31:

#30. Movement I: Generations, (Hi)stories, Transformations; 

#31. Movement II: Regenerations, Transitions, Transcodings

Edited by Fabio Cleto (Università degli studi di Bergamo), Stefania Consonni (Università degli studi di Bergamo), Eugenia Allier Montaño (Universidad Nacional Autónoma de México).

The concept of movement may be related to the heterogeneous domains of dynamism (understood as the displacement of a material or conceptual entity in space or time), functionality (i.e. the re-articulation of a body from one posture to another) or relationality (i.e. a manoeuvre or relocation of one entity with respect to another, or with respect to a system of coordinates). For this reason, it is a powerful cultural, visual and linguistic metaphor, one that is central to our time: indeed, multiple and intertwined facets of our social and symbolic existence – including motion, action, physiology, gesture, as well as processes, transfers, associations, developments, conflict and planning – have much to do with this figure and notion.

From the universal concepts of motion (e.g. ‘to perform a movement’) and motricity (e.g. ‘to give movement’), the metaphor navigates through a variety of meanings, from the microcosm of individuality, as in the case of ‘e-motions’ (e.g. ‘movements of the soul’, ‘to be moved’), and the mapping of the intensity of human flow and relationships (‘there is movement’), to social macro-contexts such as collective actions, aggregations and mobilisations (e.g. ‘political movements’, ‘protest movement’, ‘opinion movement’, ‘youth movement’), historical changes and socio-cultural developments (‘migratory movements’, ‘demographic movements’) and creative projects (‘movement of thought’, ‘pictorial or literary movement’, ‘avant-garde movement’). It also touches upon subtler, more indirect connotations, typically connected with creative or artistic contexts, as is the case with the language of architecture, sculpture, music, film and geometry, in which it may point to formal effects of dynamism, alternation, balance, rhythm, correspondence, composition, articulation, as well as representation (‘camera movement’), configuration, interpretation and execution (‘scene movement’, ‘plot movement’, ‘musical movement’). It finally extends to the realm of text theory and semiotics, whereby it may be used to describe transitions, relations and interactions among texts, codes and languages, such as translation (interlinguistic, intersemiotic, intermodal) transmediality, thematic (or formal, or semantic) re-coding and transcoding, which all testify to the vitality of humankind’s experiential, communicative and creative resources.

This double issue of Elephant&Castle. Laboratorio dell’immaginario is devoted to such nexus of relationships, in which movement is brought into focus in two different and complementary ways.

Issue 30 – Movement I: Generations, (Hi)stories, Transformations – deals with a specific socio-historical concept of movement, one that comes to the foreground when history (along with people’s historical experience) acquires generational value. We focus on a variety of socio-discursive dynamics that shape cohorts of people into communities of meaning (or ‘we sense’), in terms of tension, antagonism and/or transmission, or in terms of friction between generations and imaginaries, individual stories vis à vis collective memories, etc. Movement works here as a metaphor for the shared modelling of experience, and for a number of semantic and narrative devices that, in this specific capacity, prove central to our culture. The metaphorical nature of movement is therefore associated to the mobile position of a subject in a given space-time, and to his/her ability to provide cognitive form to this process of transformation. Movement is, significantly, the building of a collective unity, of a participatory congruence, a coagulation of spontaneous action into a political and cultural project that – regardless of its having or not a programmatic manifesto – gives a change of direction to society’s historical, artistic and cultural processes. Think of generations as ‘movements’, impacting upon textuality in terms of both represented contents (i.e. generations, the motions and movements represented in texts) and representative strategies (i.e. generational texts, manifestos, etc.). And think of narration itself as the ‘setting in motion’ of reality: whether it is fairy tales, detective stories, or memoirs, stories always break the uniformity of a pre-fixed order (for fixity is never narratively interesting), thus revealing how transformation stands at the apparently static heart of synchrony. Bringing the intricacies of generations, stories and transformations into play therefore means questioning (and moving) a whole set of disciplinary boundaries, recognising their provisional and negotiated nature, and appreciating their harmony and dissonance. (Consider, for example, how the genre of testimonial narrative pivots on narrative movements of transmission and conflict; or consider the implications related to the political use of history, cultural memory and heritage.)

Issue 31 – Movement II: Regenerations, Transitions, Transcodings – is concerned with movement as a formal as well as epistemological metaphor for today’s textuality (and textual literacy) in a broad sense. Irrespective of its being verbal and/or visual, transmedial and/or intersemiotic, the textuality we live by focusses on incessant transitions: it is, in other words, an increasingly complex formal and socio-semiotic ecosystem, one that pivots on flexible modes of collaboration (and friction) between expressive surfaces and productive models, and in which genres, contexts and communicative, representative, argumentative and/or creative codes have permeable boundaries. We suggest movement as a metaphor of textual regeneration, whereby the biological image of regeneration points to key strategies of discursive creation – and re-creation – that are central concerns of our culture, such as, amongst others, transcoding, transmediality, hybridisation, (re)semiotization, adaptation, appropriation. Within a semiological, media, narratological and discursive framework, the concept of movement may moreover indicate movement as the configuration of textual (i.e., narrative, temporal and argumentative) models that are complex, non-linear, disarticulated or multiplied. Think for example of serial textuality, which a variety of cultural products – from formula fiction to film and TV series, from graphic novels to videogames – have turned into a basic skill in people’s everyday communicative and cognitive competence. These are all forms of textual regeneration. Precisely because it sets discursivity ‘in motion’, the constantly expanding and interconnected cultural field of literature, art, cinema, media, fashion, costume, music, pop culture (along with other social and cultural practices) calls for a critical and analytical approach that is, in turn, dynamic, i.e. transmedia, transdisciplinary, transcultural.

We therefore invite scholars to submit proposals for contributions focusing on – but not limited to – the following topics:

- History, experience, generational narration
- Individual stories and collective memories
- The fetishes of memory and generational belonging (‘we sense’)
- The representation of generations: parents and children, succession and antagonism
- Testimonial narrative, heritage and generational memory
- Manifestos and generational texts: represented generations, and generations manifested in textual production or consumption
- Discursive forms of 'mobilisation' (rethinking, questioning, misrepresentation) of tradition and/or temporality
- Genealogies of social and cultural discourse
- The communicative, linguistic and argumentative (re)activation of discursivity
- Theories and practices of narrative as a transformative process
- Paradigms of transformation, transition, hybridisation between and among codes, texts and representations
- Features, practices and genres of textual and/or narrative regeneration
- Processes and practices of translation and transcoding, both diachronic and synchronic, as regenerative dynamics
- Transmedia textuality and intersemiotic transit (models and case studies)
- Models and case studies of complex narrativity, textuality and argumentation (non-linear, serial, iterative)
- Theories and practices of rewriting, reworking, adaptation, appropriation

Proposals should be sent to fabio.cleto@unibg.it and stefania.consonni@unibg.it by 15 October 2022, including an abstract (max. 3000 characters) and a biographical note (max. 600 characters). Proposals are welcome in Italian, English or French.

Acceptance of proposals will be notified by mid-November 2022 and full papers (max 40,000 characters, including notes and spaces), accompanied by images (if any) and conforming to the journal’s editorial rules, are due by 31 March 2023. All papers will be submitted to a double-blind peer review procedure. The issue is scheduled for publication in December 2023.