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Appels à contributions
Les Cahiers du CREILAC, n° 6 : 

Les Cahiers du CREILAC, n° 6 : "La résilience et ses manifestations"

Publié le par Esther Demoulin (Source : El Hadji Camara)

Centre de Recherche Interdisciplinaire sur les Langues, les Littératures, l’Histoire, les Arts et les Cultures

Appel à contributions pour le numéro 6 de la revue Les Cahiers du CREILHAC

Thème : La résilience et ses manifestations

Ce sixième numéro de la revue Les Cahiers du CREILHAC s’intéresse à la problématique de la résilience et à ses manifestations. Le dictionnaire Le Petit Larousse (2017) définit la résilience comme : « L’aptitude d’un individu à se construire et à vivre de manière satisfaisante en dépit de circonstances traumatiques ». (Le Petit Larousse, 2017, 21002). Michel Manciaux, quant à lui, la définit comme « la capacité d’une personne ou d’un groupe à se développer bien, à continuer à se projeter dans l’avenir, en présence d’évènements déstabilisants, de conditions de vie difficiles, de traumatismes parfois sévères »[1]. Si l’étymologie du mot renvoie à la notion de résistance des matériaux aux chocs, la résilience peut également être perçue comme la capacité d’adaptation d’une personne, d’une société ou d’un groupe social, à toute situation traumatique. Selon le psychanalyste français Boris Cyrulnik, c'est « l’aptitude d’un corps à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale »[2].

Aujourd’hui, avec la récurrence des catastrophes naturelles dont la pandémie du COVID 19, le terme résilience est plus que jamais au centre des discussions, que ce soit sur le plan sanitaire, de l’entraide, de notre mode de vie, de notre action sur l’environnement et, surtout, de la gestion des ressources. Cependant, certains individus résistent mieux que d’autres aux aléas de l’existence, aux maladies, etc. ; et ce, depuis plus de trois millions d’années, avec l’apparition du genre homo. Les groupes humains ont depuis toujours adopté des capacités de résistance qu’ils adaptent et améliorent selon leurs besoins quotidiens pour la survie. De ce fait, les hommes apportent des réponses ou des débuts de solutions aux problèmes auxquels ils sont confrontés, ce qui se matérialise globalement par des chaînes de solidarité. Ainsi, la résilience résulte de l’interaction entre l’individu lui-même et son entourage, entre les empreintes de sa vie antérieure et le contexte du moment en matière politique, économique, sociale, humaine. Elle résulte aussi de l’interaction entre facteurs de risque et facteurs de protection.

Dans une optique interdisciplinaire, ce numéro a pour objectif de recueillir des contributions inédites sur les stratégies humaines et sociales de résilience, depuis les temps de la préhistoire jusqu’à l’époque moderne et contemporaine, à travers différents axes de réflexion tels que :

Axe I : Les stratégies de résilience adoptées face aux calamités naturelles ;

Axe II : Les stratégies de résilience adoptées face à l’éducation et à la santé ;

Axe III : Les stratégies de résilience adoptées face aux crises sociales, économiques et politiques ;

Axe IV : Résilience et discours dans les espaces urbains (sociaux, culturels, sportifs, etc.) ;

Axe V : La résilience comme symbole de résistance dans les sociétés postcoloniales et post-modernes ;

Axe VI : La résilience des individus et des communautés dans les représentations sociales, culturelles, artistiques, littéraires, cinématographiques.

Ces pistes de réflexion, proposées ici à titre indicatif, sont destinées à être abordées dans une perspective de regards croisés.

 

Modalités de soumission 

L’article proposé devra comprendre:

  • L’intitulé de l’article, un résumé de 250 à 300 signes maximum, espaces non compris, suivi de cinq mots-clés et un texte d’une longueur de 15 pages maximum, bibliographie comprise ;
  • une courte bio-bibliographie du/des auteur(s), incluant le/les titre(s) scientifique(s), la/les institutions de rattachement, le(s) terrain(s) de recherche, le/les domaine(s) de recherche du/des chercheur(s), à envoyer dans un fichier séparé.

Les articles seront reçus au plus tard le 30 septembre 2022 par courrier électronique conjointement par Dr El Hadji CAMARA (e.camara@univ-zig.sn) et par Dr Djibril THIAM (d.t5@univ-zig.sn)

La réception de chaque proposition d’article donnera lieu à un accusé de réception par mail.

Calendrier prévisionnel

  • Dernier délai de réception des articles : 30 septembre 2022
  • Notification d’acceptation ou de rejet des articles : 30 novembre 2022
  • Dernier délai de réception des articles avec corrections intégrées : 15 janvier 2023
  • Lancement du numéro : 1 février 2023

Informations

      - Langues de la revue

Les langues de la revue sont le français, l’anglais, l’espagnol, l’arabe et le portugais.

      - Protocole de rédaction de la revue

-     Format Word ; Police 12 ; Times New Roman ; interligne 1,5 ; 15 pages maximum,

      bibliographie comprise.

-     Notes bibliographiques et explicatives en bas de page

-     Numérotation des notes de bas de page en format continu

 

Frais de publication

     -   Les frais de publication ne sont payés qu’après acceptation de l’article par le comité

         de lecture.

     -  Montant : 30 000 F CFA

 

Normes pour les références bibliographiques

Références

Bar-Anan, Yoav, Liberman, Nira, Trope, Yaacov & Algom, Daniel. (2007). “Automatic processing of psychological distance: Evidence from a Stroop task”. Journal of Experimental Psychology: General, 136: 610-622.

Boguna, Marian, Pastor-Satorras, Romualdo, Díaz-Guilera, Albert and Arenas, Alex (2004). “Models of social networks based on social distance attachment”. Physical Review, 70: 1-8.

Durkheim, Emile (1895). Les Règles de la méthode sociologique, Paris, Félix Alcan.

Lambert, Walter. D. (1942). "The distance between two widely separated points on the surface of the earth". J. Washington Academy of Sciences, 32 (5): 125–130.

Meyer, Michel (2008). De la problématologie, Paris, P.U.F.

---------------(2009). La problématologie, « Que sais-je ? ». Paris, P.U.F.

Mohazab, Ali. R., Plotkin, Steven S. (December 2008). “Minimal folding pathways for coarse-grained biopolymer fragments”. Biophysical Journal, 95 (12): 496–507.

Phibbs, Ciaran S., and Luft, Hal S. (1995). “Correlation of travel time on roads versus straight line distance”. Medical Care Research and Review, 52 (4): 532-542.

Plotkin, Steven S. (September 2007). “Generalization of distance to higher dimentional objects”. Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, 104 (38): 899–904.

Simmel, Georg (1999). Sociologie, Paris, P.U.F.

Slocum, Terry A., McMaster, Robert B., Kessler, Fritz. C., and Howard, Hugh. H. (2005). Thematic Cartography and Geographic Visualization, Upper Saddle River, Pearson Prentice Hall.

Yaacov, Trope, Nira, Liberman (April 2010). “Construal-level theory of psychological distance”. Psychological Review, 117 (2): 440–463.

 

Pour toutes informations complémentaires, veuillez contacter :

Dr El Hadji CAMARA (e.camara@univ-zig.sn) et Dr Djibril THIAM (d.t5@univ-zig.sn), Coordonnateurs de ce numéro 6 de la revue.

Pour toutes informations relatives à la revue, veuillez contacter : Dr Raphaël LAMBAL, Responsable de la revue Les Cahiers du CREILAC (rlambal@univ-zig.sn).

 

[1] MANCIAUX Michel.  La résilience : résister et se construire, Genève, Médecine & hygiène, 2001, p.17.

[2] https://psychanalyse.com/pdf/RESILIENCE%20-%20BORIS%20CYRULNIK%20(%204%20pages%20-%2086%20Ko).pdf