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Textualités : champs, domaines, perceptions, tendances, expériences. Pour Jean-François Jeandillou

Textualités : champs, domaines, perceptions, tendances, expériences. Pour Jean-François Jeandillou

Publié le par Marc Escola (Source : Donald Vessah Ngou)

Cet appel à communications, en vue d’un ouvrage collectif, est initié à l’occasion du départ à la retraite du Professeur Jean-François Jeandillou, pour saluer sa contribution aux sciences des textes, ainsi que son engagement pédagogique dans l’établissement de la relève. Il s’agit donc d’un hommage portant sur la dimension aussi bien scientifique que pédagogique de Jeandillou.

1.      Sur Jean-François Jeandillou

Au plan scientifique, l’auteur de L’Analyse textuelle, par les enjeux variés de ses nombreuses productions, a considérablement réfléchi, entre autres, aux questions des sources, influences et stratégies intellectuelles révélées, dissimulées ou neutralisées dans les œuvres, ainsi qu’aux incidences de telles stratégies sur la signification. Sa posture scientifique est celle de questionnements théoriques approfondis, remettant en cause toute logique policière de la classification[1], qui tendrait à boucher les horizons de la textualité et de la signification, en les enfermant dans des catégories, voire des exigences disciplinaires, théoriques et taxinomiques rigides.

C’est dans ce sens que, sur le plan académique, Jeandillou a surtout été, dans le cadre de nombreuses thèses dirigées, un moteur d’audace pour un dépassement incessant – mais non incontrôlé ou imprudent - des préceptes théoriques les plus inquestionnés. Cet accompagnement pédagogique a traversé de nombreuses frontières, aussi bien géographiques que chronologiques, et même disciplinaires. Au fil des générations, ce mentor, à l’attitude quasi rebelle, aura formé de nombreux chercheurs issus de tous les continents. Il leur aura surtout fait bénéficier de son expertise stimulante, de son humour lénifiant, de son ouverture d’esprit édifiante, de son humanisme. Mentor engagé, Jeandillou a constitué, de manière infatigable, une plaque tournante d’interdisciplinarité et d’internationalité, à travers le fait qu’il ait toujours eu à cœur de faire bénéficier à tous d’une fructueuse insertion dans ses réseaux de partenariats institutionnels et d’échanges.

C’est au nom de cette ouverture d’esprit, ainsi que de cette interdisciplinarité caractéristiques des perspectives de Jean-François Jeandillou, que le présent appel s’ouvre à toutes réflexions sur les textualités, que ses auteurs aient connu Jeandillou ou non, qu’ils soient spécialistes des sciences du langage ou pas. On entend ainsi honorer une carrière universitaire florissante, animée par une recherche soutenue dans le domaine de la textualité ; d’où le présent appel à communications : TEXTUALITÉS : CHAMPS, DOMAINES, PERCEPTIONS, TENDANCES, EXPÉRIENCES.

2.      Le texte, un objet linguistique, certes, mais pas uniquement

Quoique le texte, en tant que notion scientifique, soit de plus en plus reconnu comme ne relevant pas de la linguistique seule, dont il constitue un étalon supérieur dans l’organigramme d’émergence du sens (et cela au-dessus du paragraphe, de la phrase, de la proposition, du syntagme, du mot, du morphème), il peine à s’arracher aux considérations de corrigibilité ou de normativité, régies par la grammaire textuelle. C’est par propagation, et par dissémination, de cette normativité aux autres sous-disciplines de la linguistique, et même aux autres disciplines attenantes peu ou prou aux sciences du langage, voire aux sciences sociales en général, que la notion de textualité fait valoir son suffixe de conformité ité dans un cadre normatif, comme ordre de mesure pour apprécier la recevabilité d’un texte selon des critères bien connus (cohérence, cohésion, informativité, intentionnalité, etc.).

Par ailleurs, du fait sans doute des liens intimes qui existent depuis toujours entre linguistique et poétique, la notion de texte souffre d’un attachement quasi viscéral à la théorie littéraire ; comme s’il n’était voué à être idéalement rien d’autre que littéraire, voire narratif. Même les nombreux projets pédagogiques adressés aux étudiants de filières non littéraires (management, finance, ingénierie, sciences, etc.) et de divers niveaux d’études (CAP, BTS, Ingénieur, Master, etc.), de plus en plus nombreuses à solliciter des services de spécialistes de textes pour relever le niveau d’exploitation des énoncés ou d’élaboration de la pensée chez leurs apprenants, ont du mal à envisager des textes hors des modèles littéraires courants. Pourtant, si, par les études de genrologie en analyse du discours, les chercheurs en sciences du langage sont de plus en plus avisés de ce que tout texte relève d’un genre et, par-là, d’un discours qui reflète, par ses normes, l’incidence de la pratique sociale où il prend place ; [et que] même la violation des normes grammaticales telles qu’elles sont édictées par les linguistes dépend du discours et du genre considéré[2], l’idée de textualité peine à s’inscrire, chez les linguistes – surtout ceux qui se réclament de linguistiques de textes -, dans une aperception qui songerait à des innombrables spécificités de qualifications extra littéraires.

Et pourtant, qui pourrait contester aujourd’hui que le texte constitue l’objet non seulement de la linguistique, ou plutôt des linguistiques, mais aussi des autres sciences sociales, et même d'autres disciplines qui ne se prétendent pas scientifiques[3] ? L’on pourrait même dire, avec Molino[4], que les sciences humaines d'aujourd'hui ne sont, pour la plupart d'entre elles, qu'une herméneutique perpétuelle, qu'une incessante « explication de textes ». À ce titre, le texte ne saurait continuer d’être perçu sous un point de vue (disciplinaire) unique. Tout en renonçant aux exigences de la didactique, la linguistique dite textuelle, ou simplement la linguistique orientée vers le texte devrait cerner les effets dissipatifs sans préjugés, et sans s’ériger en corps de doctrine normatif. Ces effets de texte obligent à sans cesse affiner des outils d’analyse dont ils éprouvent l’efficace et les limites opératoires. […] N’hésitons plus désormais à affirmer que tout peut faire texte, à condition que tel auteur (tel garant) en décide, et/ou que tel lecteur (profane ou « scientifique ») assume le mouvement idoine de généralisation. Dans un cas comme dans l’autre, c’est un acte d’autorité qui légitime la textualité, avant qu’elle ne soit collectivement instituée. Partant, tout devient enfin possible, quoique tout ne soit pas toujours permis[5].

C’est dire que, outre la linguistique textuelle, d’autres disciplines ou pratiques ont vocation à être associées, de droit et de fait, à ce projet interdisciplinaire. Pour ce faire, nous appelons à toutes les sciences du langage (stylistique, sémiotique, lexicographie, analyse du discours, traductologie, sociolinguistique, philologie, psycholinguistique, pathologie du langage, etc.), ou d’autres disciplines qui lui sont plus ou moins liées, (études littéraires ou poétique, génétique des textes, sciences de l’information et de la communication), mais aussi les autres sciences humaines (ethnologie, histoire, anthropologie, sciences politiques et juridiques, diplomatique, études cinématographiques), et bien d’autres encore.

Partant, ce que Jeandillou entend par Effets de texte, et dont la théorisation serait l’objet d’une Textologie selon Petöfi[6], d’une Science Empirique des Textes aux yeux de Beaugrande[7], ou d’une Science Magnifique des Textes qu’appelait de ses vœux Molino[8], et que le présent appel conçoit simplement comme une Science Générale des Textes, n’est rien d’autre qu’un ensemble de regards croisés sur le texte, avec les innombrables manières de le percevoir comme tel, de le construire, de s’y intéresser, de lui conférer quelque valeur. C’est cette multiplicité de potentiels regards qu’entend susciter le pluriel de Textualités dans cet appel à communications. Certes, des préoccupations se lèvent depuis un bon moment pour considérer de nouvelles textualités, avec l’incidence du nouveau format numérique sur la circulation et l’interprétation des énoncés[9], mais il se trouve que la textualité numérique, malgré la nouveauté et l’envergure de ses enjeux, ne serait qu’une textualité parmi tant d’autres.

3.      Des problématiques de textualités

Dans cette perspective, si Beaugrande posait déjà que ce qui fait qu'un texte est un texte, ce n'est pas sa grammaticalité mais sa textualité[10], nous situons, dans cet appel, la textualité dans le cadre de groupements culturels, à la manière du signe, qui était vu par Pierce comme ce qui tient lieu d’autre chose pour quelqu’un. Ainsi, la textualité serait ce qui fait qu’un texte est texte pour quelqu’un, pour une catégorie de personnes ou d’agents. Il s’ensuit que, loin d’être une affaire de configuration textuelle, la textualité se détache du texte par son immatérialité, sa relativité, la spécificité du regard qui est jeté sur le texte et lui confère sa valeur en tant que texte : la lecture d’un texte survient à travers sa textualité ou ses textualités. Le texte représente ce qui est lu, mais sa textualité ou ses textualités, la façon de le lire[11]. De fait, si le texte apparaît comme un objet unique, la textualité est loin de l’être, dès lors que, pour chaque texte, il existe plusieurs textualités. La textualité s’avère une pratique. A cause de sa textualité, le texte s’élude, se définit, se détermine d’une manière particulière[12].

Ainsi donc, la notion de textualité, surtout lorsqu’elle est entendue au pluriel, s’impose comme un antidote censé sauver l’objet texte du dogmatisme d’un point de vue dominant, en l’inscrivant dans des systèmes culturels liés à des modèles de connaissances, de croyances, d’idéologies, de pratiques, aussi bien collectifs qu’individuels, disciplinaires, théorico-méthodologiques, chronologiques, ou contextuels. Partant, de nombreux autres repères sont cruciaux, tant au niveau du texte qu’à celui du hors-texte, pour envisager les multiples façons de construire l’objet texte et de s’y intéresser. Il ne s’agit pas de critiquer ces perspectives, ou de déplorer leurs séparations, mais de rassembler et croiser, sur un même plan scientifique, les points de vue, les regards et les expériences sur la textualité.

En conséquence, quels facteurs prévalent dans la qualification du texte et de sa valeur, selon les variantes disciplinaires, culturelles et autres mentionnées ci-dessus ? Quelles manières de le lire, de l’exploiter, de le construire et de l’adopter comme texte ? Quels repères ou facteurs le rendent commode ou rentable pour certaine instance ? Selon les perspectives, la textualité oppose de nombreuses catégories : texte à phrase, à corpus, à discours ; texte à non-texte, à bi-texte, à avant-texte, à sous-texte, à passage, ou à extrait, texte concret à texte virtuel, texte à œuvre, texte à livre, texte à image, ou à tableau, texte à contexte, ou à intertexte, texte clos à texte ouvert ou en construction, texte à hors-texte (ou ses entours - paratexte -, ou encore les liens et les prolongements pouvant en découler - métatexte, hypertexte et hypotexte, intertexte, paratexte, etc.). Aux yeux de certains, cette textualité est fictive, pour d’autres, documentaire. Suivant certaines considérations, elle repose davantage sur la forme ou les sonorités, selon d’autres sur le contenu ; chez d’aucuns sur sa propagation, voire sa vulgarisation à un état achevé (comme l’engage la mission des éditions), chez d’autres sur sa singularité, sa vocation à l’authenticité et à des usages restrictifs, dans des étapes de construction (à l’instar d’une textualité du scénario, du brouillon ou du manuscrit – s’il en fût) ; sur les enjeux de ses idées ici, sur son intérêt pédagogique ou évaluatif là-bas ; soit, par ailleurs, sur sa force dogmatique ou décisionnelle (que disent les textes ? – par exemple, une textualité juridique, religieuse, etc.). Autant de critères et de dichotomies qui indiquent des considérations de la textualité, ou des types de textualités, qu’il convient de théoriser.

Outre sa relativité perceptuelle, on sait que le mot textualité jouit d’une importante polysémie et constitue un précieux outil de classification des énoncés. Entre autres acceptions qu’il renferme, il y a celle (i) de correctivité linguistique, ou de facture normative (conformité à certains principes de domaines), (ii) de canons attenants à des activités de la vie sociale reflétées par des énoncés types (par exemple, la textualité du testament, de la notice, du mode d’emploi, etc.), (iii) de marque esthétique ou de poétique, dans le sens de mécanisme pour construire un procédé-thème (la textualité de la violence, des rencontres culturelles, etc.), (iv) de jalon temporel ou spatial marquant pour une catégorie de textes (la textualité médiévale, moderne, belge, etc.), (v) d’estampille d’un domaine de l’activité sociale (la textualité politique, juridique, publicitaire, etc.), (vi) de types d’activités langagières (la textualité du persuasif, du démonstratif, etc.) ou d’énoncés (la textualité épistolaire, la textualité de la chanson), (vii) de mode énonciatif (la textualité du récit, du discours), (viii) de matérialité du discours ou de support (textualité de l’oral, de l’écrit, de l’audio-visuel, du papier, du numérique, etc.), (ix) de mesure pédagogique dans les instances ou niveaux de compétence pour la confection ou l’étude des textes (la textualité (rédactionnelle) au primaire, à la maternelle, au secondaire, à l’université, etc.), (x) d’instance d’émergence ou d’approche du sens (dans l’opposition au corpus, à la phrase ou au mot). À cet égard, les réflexions qui mettront en lumière, soit théoriquement, soit de façon pratique, l’une de ces textualités, ou qui en développeront une autre, seront les bienvenues.

Il s’agit donc de songer à autant de textualités que possible et d’approfondir quels regards et approches sont jetés sur le texte, quelles techniques pour le construire selon le domaine en cause, et quels usages en sont faits selon des domaines. Autant de questionnements théoriques, pratiques, épistémologiques, méthodologiques, pédagogiques, auxquels appelle cette invitation à textes, par ses orientations attachées : champs, perceptions, domaines, tendances, expériences. Plutôt que des axes à orientations exhaustives, exclusives ou directives, ces repères sont à voir davantage comme certains ressorts de la diversité des textualités, et qui permettraient d’en avoir une vue synoptique.

Champs : entendu ici comme circonscription géographique, professionnelle, générationnelle, culturelle, idéologique ou autre, le champ touche à quelque potentiel ensemble d’agents du phénomène texte qui lui confèreraient une valeur (producteurs, distributeurs, lecteurs / analystes / critiques, nationalités, professions, etc.), avec la manière dont se jouent leurs interactions en force, selon quelque intérêt ou position à défendre. La notion de champ est apte à faire ressortir des cadres d’émulation ou de luttes constitués, des points de combats dans les définitions des catégories, les préoccupations, les méthodes d’appréhension, de classement et de perception du texte, avec les enjeux de telles luttes. On sait par exemple que les sociétaires du numérique et ceux de l’écrit non-numérique sont divisés, en plusieurs points, sur les conceptions d’une textualité littéraire ; de même que certaines nationalités ou instances culturelles (se) réclament une identité ou autonomie littéraire, autrement dit une textualité spécifique.

Domaines : pourraient être considérés ici les cadres d’application ciblés des valeurs du texte, ainsi que ses lieux d’activité où il trouve des canons a priori. Ce terme aiderait à matérialiser les repères d’applications professionnelle, disciplinaire, théorique, épistémologique, qui manipulent les textes, y exercent quelque tâche avec des retombées attendues, qu’il convient de mettre en lumière, de manière à souligner ce qui constitue, pour ces instances, la valeur du texte. Ces repères  sont fortement liés aux activités de la vie sociale (documentation, édition, droit, littérature, cinématographie, etc.). Par exemple, dans les horizons académique et professionnel, quels enjeux ou traits de la textualité du mémoire de recherche, de l’exposé ? Au cinéma, dans l’art musical, dans le journalisme, qu’est-ce qui ferait la textualité d’un scénario, d’une chanson, d’un article de journal par exemple ?

Perceptions : ce sont les représentations, les opinions, les attitudes, les idées plus ou moins nettes, qu’elles soient objectives ou subjectives, illusoires ou véritables, basées sur une expérience ou pas, entretenues sur le texte et ses modèles, ainsi que les facteurs qui entraînent ces jugements. On touche ici au sens commun, à ce que des catégories d’individus croient connaître et sont persuadés de savoir sur le texte, ses fonctions, son fonctionnement, sa valeur. Qu’il s’agisse des cadres pédagogiques, non linguistiques ou autres, émanant d’enquêtes ou de l’observation ; qu’il s’agisse de points de vues exprimés explicitement ou reconstitués à partir d’attitudes ou de pratiques des sujets, cet aspect est apte à souligner la subjectivité des points de vue sur le texte, pour une connaissance plus fédératrice de la textualité.

Tendances : quelles dispositions ou propensions portent des agents à tel ou tel repère de textualité ? Quelle orientation commune à un groupe, un courant, un style, une école ; quelle puissance d’action, quelles forces ou mouvements d’ensemble, ou quelle variation de mesure dans le temps amènent à percevoir, à construire ou à apprécier le texte de certaine manière ? Quelles considérations rendraient valable ou obsolète certain type de texte, telle ou telle valeur de texte ? Cet aspect aiderait à établir des projections et des rétrospections dans le temps, afin de cerner les facteurs qui amènent le texte à changer d’enjeux, les modes successives qu’ont connues certaines catégories de textes, ou d’approches de ces textes ; qu’il s’agisse du numérique, du numérisé ou du non-numérique.

Expériences : en dehors ou à l’intérieur de principes théoriques, quelles pratiques ou expérimentations émanent des travaux sur les textes ? Quelles épreuves ou difficultés constitueraient, au fil des exercices, un lieu d’acquisition ou de leçon du texte ? Il est évident que l’expérience de la textualité pour des productions à rubriques, à volumes ou à tomes comme le dictionnaire ou l’encyclopédie du lexicographe n’est pas la même, par exemple, que pour des productions à rythme comme la chanson, la poésie ; ou comme celle des productions polymodales joignant langage articulé à image, à tableau ou à son. C’est l’occasion de partager des connaissances individuelles, ou collectives, acquises par une pratique continue des textes, qu’elle soit créatrice, critique, analytique ou pédagogique. Il convient également de faire connaître des travaux d’équipes de recherches qui procèdent à des expérimentations sur la textualité ou le texte, et de souligner les hypothèses qui en constituent le soubassement, afin de contribuer à un état des orientations sur la question.

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Modalités :

Les projets d’article, ne dépassant pas 500 mots, incluant un titre, une référence institutionnelle et des mots clés, doivent être envoyés simultanément aux adresses suivantes : melandillou@yahoo.com et dolar.kaja@gmail.com.

Calendrier

●                   Réception des projets d’article :                                                    15 juillet 2022

●                   Premier retour du conseil scientifique :                                        30 juillet 2022

●                   Réception des articles rédigés :                                                      30 octobre 2022

●                   Deuxième retour du conseil scientifique                                       30 novembre 2022

●                   Réception des articles dans leur version finale                             15 janvier 2023

●                   Publication du volume :                                                                  mai 2023

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Comité scientifique

Abdelkader SAYAD, Université de Mostaganem

Charles BOYOMO ASSALA, Université de Yaoundé II

Denis Le PESANT, Université Paris Nanterre

Djamila ACHAB, ENS Oran

Driss Ablali, Université de Lorraine

Fatima Zohra HARIG BENMOSTEFA, Université Oran II

Gérard Marie NOUMSSI, Université de Yaoundé I

Gérard PEKASSA NDAM, Université de Yaoundé II

Gerda HASSLER, Université de Potsdam

Gilles PHILIPPE, Université de Lausanne

Jean-Francis EKOUNGOUN, Université Alassane Ouattara

Kathleen PLÖTNER, Université de Potsdam

Kheira YAHIAOUI, ENS Oran

Medane HADJIRA, Université Hassiba Ben Bouali de Chlef

Claude MAROIS, Université de Montréal

Moïse MOUPOU, Université de Yaoundé I

Richard Laurent OMGBA, Université de Yaoundé I

Sabine LEHMANN, Université Paris Nanterre

Valentine NJENDE UBANAKO, Université de Yaoundé I

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Coordonnateurs :

-          Donald Vessah Ngou

-          Kaja Dolar

-          Imene Miri Benabdallah

 


 
[1] Jean-François Jeandillou, Effets de textes, Limoges, Lambert-Lucas, 2008, p. 18.
[2] François Rastier, Arts et sciences du texte, Paris, PUF, 2001, p. 143.
[3] François Rastier, « Pour une sémantique des textes », Cahiers de l'ILSL, n° 6, 1995, p. 209.
[4] Jean Molino, « Pour une histoire de l’interprétation : les étapes de l’herméneutique (suite) », Philosophiques, Vol. XII, n° 2, 1985, p. 284.
[5] Jean-François Jeandillou, Effets de textes, Limoges, Lambert-Lucas, 2008, p. 18-19.
[6] Jànos Sàndor Petöfi, « La textologie sémiotique et la méthodologie de la recherche linguistique », Cahiers de l'ILSL, n° 6, 1995, p. 213-236.
[7] Robert de Beaugrande, « Text linguistics through the years », Text, Vol. X, n° 1-2, 1990, p. 16.
[8] Jean Molino, « Interpréter », in Reichler Claude (éd), L’Interprétation des textes, Paris, Minuit, 1989, p. 40.
[9] Voir par exemple la récente journée d’études Nouvelles textualités ?, tenue le 14 octobre 2021 à la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société Sud-Est, en France.
[10] Robert de Beaugrande, « Text linguistics through the years », Text, Vvol. X10, n° Issue 1-2, 1990, p. 11.
[11] Hugh I. Silverman, « What is Textuality ? Part II », Phenomenology + Pedagogy, Vol. IV, n°2, 1986, p. 54.
[12] Edward W. Saïd, « The problem of textuality: Two exemplary positions », in Morris Philipson et Paul J. Gudel (éds.), Aesthetics today, New York, Meridian/New American Library, 1980, p. 89.