Correspondance établie, annotée et présentée par Océane Guillemin, responsable de recherches au Centre des littératures en Suisse romande de l’université de Lausanne.
Aux antipodes l’un de l’autre à bien des égards, Georges Nicole et Yves Velan sont pourtant liés par une connivence profonde, fondée sur leur affection mutuelle, le partage de leurs tourments existentiels et un amour viscéral pour la littérature.
À mesure qu’on avance en âge, les idoles changent et se déforment, vous êtes resté le même pour moi.» L’idole?
Georges Nicole (1898-1959), critique de poésie renommé et professeur au collège de Nyon. L’admirateur? Son élève Yves Velan (1925-2017), futur écrivain au parcours hors du commun.
Leur correspondance s’ouvre au début des années 1940 sur La Côte lémanique. Alors que Velan vient de perdre son père, Nicole l’entoure d’une sollicitude durable: à la fois figure paternelle de substitution et mentor, il accompagne le romancier durant ses années de formation, au fil d’un échange qui permet au lecteur de plonger dans la genèse d’une oeuvre toute d’exigence et de rigueur. Aux antipodes l’un de l’autre à bien des égards, Georges Nicole et Yves Velan sont pourtant liés par une connivence profonde, fondée sur leur affection mutuelle, le partage de leurs tourments existentiels et un amour viscéral pour la littérature.
Illustrations de couverture : Nam Inpham