Né en 1913, en Croatie, formé à l’Académie des beaux-arts de Zagerb, Slavko Kopac voit son nom généralement associé à son rôle de conservateur de la Collection de l’art brut fondée par Jean Dubuffet. Pourtant, l’artiste croate a laissé derrière lui une oeuvre dont la richesse rencontre la complexité du siècle qu’il a traversé.
Émigré en Italie en 1943, puis installé à Paris en 1948, où il côtoie les surréalistes, et est exposé notamment par André Breton à la Galerie l'Etoile Scellée à Paris. Annie Le Brun, Benjamin Péret, André Breton, etc., vont écrire de belles pages sur Kopac et certains entretiens inédits, reproduits dans le livre, donnent une lecture sensible de l'aventure artistique de l'artiste. Kopac explore les techniques et les matériaux les plus inattendus en une poétique du merveilleux et ce, dans des formats les plus divers.
Cet ouvrage, première monographie de l’artiste, mort à Paris en 1995, met au jour la vie et le travail d’un créateur méconnu au centre des grands enjeux de la modernité.