Édition
Nouvelle parution
G. Deleuze, Proust et les signes (rééd.)

G. Deleuze, Proust et les signes (rééd.)

Publié le par Université de Lausanne

« La Recherche se présente comme l’exploration des différents mondes de signes, qui s’organisent en cercles et se recoupent en certains points. Car les signes sont spécifiques et constituent la matière de tel ou tel monde. […] Un homme peut être habile à déchiffrer les signes d’un domaine, mais rester idiot dans tout autre cas. Bien plus, dans un domaine commun, les mondes se cloisonnent : les signes des Verdurin n’ont pas cours chez les Guermantes, inversement le style de Swann ou les hiéroglyphes de Charlus ne passent pas chez les Verdurin. L’unité de tous les mondes est qu’ils forment des systèmes de signes émis par des personnes, des objets, des matières ; on ne découvre aucune vérité, on n’apprend rien, sinon par déchiffrage et interprétation. »

En 1964, Gilles Deleuze livrait dans cette étude magistrale une interprétation étincelante de l’univers romanesque issu de l’imagination du créateur d’À la recherche du temps perdu. Soixante ans plus tard, cette lecture reste l’une des plus éclairantes de l’œuvre « cathédrale » de Proust, unanimement célébrée comme un chef-d’œuvre unique en son genre.

Avant-propos de la troisième édition

Abréviations utilisées dans les notes 

Première partie - Les signes

CHAPITRE I. – Les types de signes

CHAPITRE II. – Signe et vérité

CHAPITRE III. – L’apprentissage

CHAPITRE IV. – Les signes de l’art et l’Essence

CHAPITRE V. – Rôle secondaire de la mémoire

CHAPITRE VI. – Série et groupe

CHAPITRE VII. – Le pluralisme dans le système des signes

Conclusion. L’image de la pensée

Deuxième partie - La machine littéraire

CHAPITRE I. – Antilogos

CHAPITRE II. – Les boîtes et les vases

CHAPITRE III. – Niveaux de la Recherche

CHAPITRE IV. – Les trois machines

CHAPITRE V. – Le style 

Conclusion. Présence et fonction de la folie l’Araignée