Il est temps de s'y remettre, et peut-être d'entamer quelques révisions. Au sommaire de la dernière livraison de la revue Poétique, on trouvera largement de quoi réviser ses classiques théoriques : F. Pennanech et A. Welfringer se montrent assez motivés pour appliquer le théorème de Valincour au récit factuel (pour le récit fictionnel, c'est fait depuis longtemps, mais c'était plus facile) ; C. Noille passe à l'acte pour proposer une définition du montage dramatique ; Ph. Dufour retourne à Lessing la réponse de Flaubert s'agissant du style descriptif ; C. Michel dégèle le Quart Livre ; M. Cartron se penche (par douze fois) sur la fontaine de Vaucluse, et M. Pierre sur la notion de diègèsis (de Platon à Aristote) ; E. Leven court après Zapotek (et J. Echenoz), pendant que F. Schuerewegen pense (avec angoisse) à Astyanax. Les poéticiens osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.