Cécile Meynard, Karima Thomas
L’Ultra-bref. Le temps de la fulgurance
Tours, PU François Rabelais,coll. PERSPECTIVES LITTÉRAIRES
404 p. — 25€
Contributions de :
Salwa Ben Sassi-Taktak, Pauline Boivineau, Magali Bossi, Claire Cazajous-Augé, Marie-Pierre Chabanne, Nelson Charest, Jean-Bernard Cheymol, Carole Darmon, Françoise Daviet-Taylor, Silvia De Min, Jérôme Dutel, Yvon Houssais, Irène Kristeva, Liliane Louvel, Bertrand Naivin, Sylvie Périneau-Lorenzo, Claudio Pirisino, Michel Sandras, Ada Teller & Emmanuel Vernadakis.
Sidération ! Fascination ! La forme brève dans la littérature, la danse, la photo, le cinéma ou les arts visuels relève de la fulgurance. Elle tient de la performance et de l’éphémère, elle suspend l’instant et exacerbe le détail et l’infime pour créer un choc chez son public.
Quelles sont les forces et les limites de la forme brève ? Comment met-on en scène la fulgurance textuelle ? Qu’en est-il des mises en scène de fulgurances au théâtre, en peinture, en danse et dans le street-art ? Quelle est la spécificité des brièvetés audiovisuelles ?
Ce livre contribue au débat sur les formes brèves à partir d’un angle d’approche inédit, celui du rapport complexe entre brièveté et temporalité. Abordant des domaines aussi variés que les arts plastiques, la photographie, les formes brèves littéraires (nouvelle, micro-nouvelle, haïku, poésie) et audiovisuelles (radio, générique, bande-annonce, très très court métrage), les performances (théâtre, danse) ou l’économie de la création, cet ouvrage examine les frontières poreuses du bref et s’intéresse au rapport des formes brèves aux temps de la fulgurance et tout particulièrement à leurs enjeux, leurs atouts et leurs limites, en lien avec cette temporalité protéiforme.