ÉRIC SARNER
Sugar
suivi de Cœur chronique et de Petit carnet de silence
Préface de Jacques Darras
Collection Poésie/Gallimard (n° 558), Gallimard
Parution : 11-02-2021
352 p. — ISBN : 9782072928604
Éric Sarner, voyageur infatigable a bâti une œuvre poétique solide et dense initiée en 1971 sous la tutelle amicale de Joseph Delteil qui préface son premier recueil. Que ce soit dans Sugar, poème de la boxe où la vie défile en noir et blanc comme un combat, ou dans Cœur chronique, lexique des émotions ordinaires dont les fragments de vers et de prose saisissent l’écho au plus près du quotidien, l’écriture est sobre, directe, concrète. La poésie d'Éric Sarner a peu d’équivalents dans le champ poétique francophone contemporain. Nous avons adjoint aux deux recueils majeurs cités, le formidable Petit carnet de silence, carnet de bord de l’expérience rigoureusement vécue d’un mutisme consenti qui ouvre implicitement une vertigineuse réflexion sur notre relation organique au langage.
Voir le livre sur le site de l'éditeur…
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On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur ce recueil :
"Un objectiviste d’aujourd’hui", par Serge Martin (en ligne le 9 juin 2021)
En France, d’aucuns se réclament des objectivistes américains et le proclament haut et fort, participant ainsi à des effets de rupture ou d’éloignement en regard du champ poétique franco-français alors même qu’ils se voient bien installés, si ce n’est reconnus – le comble aura été d’ailleurs d’y rattacher Francis Ponge. Quelques-uns, plus rares et moins installés, paraissent bien mieux proposer un objectivisme continué. Parmi eux, Éric Sarner, dont deux récentes publications viennent heureusement confirmer cette hypothèse qu’il faudra bien évidemment vérifier dans quelques années – prenons-en le pari.