Colloque "Féminicides au XIXe siècle en France"
en visioconférence les 14 et 15 mai prochains.
Depuis plusieurs années, la prise en compte des féminicides comme meurtres spécifiques s’accentue. En 2017, la journaliste Titiou Lecoq commence un décompte pour Libération, permettant ainsi de montrer l’ampleur systémique de ces violences et de ces crimes. Des collectifs de militantes féministes interpellent le gouvernement en habillant les murs de slogans collés, des collectifs de journalistes comme Prenons la Une dénoncent le traitement traditionnel de ces meurtres et proposent de réfléchir aux formules employées – remplacer, par exemple, “crime passionnel” par “crime possessionnel”. En 2019, Le Petit Robertdésigne « féminicide » comme mot de l’année. Bien qu’encore souvent présenté comme un concept récent, le mot « féminicide » a une histoire qu’il convient de retracer afin d’enrichir les débats contemporains et de déterminer les enjeux qu’ils impliquent. Afin de se prémunir contre le présentisme, ce colloque a pour ambition de revenir aux origines de la notion, ainsi qu’aux textes, lois, images et imaginaires qui l’ont construite.
Informations, programme et inscriptions : https://colloquefeminicides2021.wordpress.com