Fabula - Atelier de théorie littéraire

Espace et littérature

Depuis les années 1980, le spatial turn "promeut l'espace au rang d'objet d'intérêt central pour les sciences humaines et sociales (...). Prenant la place, partiellement au moins, du temps et du langage, l'espace devient un critère d'intelligibilité majeur de l'existence humaine, individuelle et collective." (Claire Jaquier , «Écopoétique, un territoire critique»)

Espace et Description.

Dossier Récits de voyages et Recensions d'ouvrages sur les récits de voyages.

Cosmographie, géographie et cartographie.

Horizon structure, par Michel Collot.

L'histoire littéraire comme géographie, par Marielle Macé.

Espace et Postérité: L'Empreinte des œuvres et le réseau des mémoires, par Benjamin Hoffmann.

Écopoétique Géopoétique?, Géographie littéraire?, Géocritique?.

L'écopoétique constitue une ramification ou une inflexion, de la géopoétique. "Née en France dès les années 1960, la géopoétique, initiée par Michel Deguy puis par Kenneth White, se distingue, dès les années 2000, de la géographie littéraire — illustrée en particulier par les travaux de Franco Moretti, de nature sociologique —, et de la géocritique, promue par Bertrand Westphal. Se consacrant de longue date à la question du paysage, Michel Collot dessine les contours et les limites de ces trois options dans (...) la partie «Orientations» de son livre Pour une géographie littéraire. Une esquisse de ce bilan avait paru dans un numéro de mai 2011 de LHT, intitulé «Le partage des disciplines», où Christine Baron livrait également une contribution intitulée «Littérature et géographie: lieux, espaces, paysages et écritures». Selon Collot, la géopoétique se préoccupe de la mise en forme des rapports entre espace et création — littéraire et artistique — dans le but de refonder la relation de l'homme avec la terre; la géographie littéraire étudie d'une part les contextes spatiaux de production et de réception des œuvres, d'autre part les lieux réels auxquels celles-ci renvoient; la géocritique enfin analyse dans les textes la construction des paysages et la représentation imaginaire d'univers spatiaux; elle élabore également la mémoire littéraire de lieux déterminés et s'attache, comme le dit Michel Collot (...), «à déceler l'empreinte qu'une œuvre littéraire a pu recevoir d'un paysage, et celle qu'elle y a inscrite à son tour»." (Claire Jaquier , «Écopoétique, un territoire critique»)