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Traduction et médiation culturelle en Belgique de 1830 à nos jours

Traduction et médiation culturelle en Belgique de 1830 à nos jours

 

Traduction et médiation culturelle en Belgique de 1830 à nos jours

Journée d'étude de la revue Textyle

22 juin 2012

Si la France a depuis longtemps joué un rôle d’intermédiaire capital et privilégié dans la diffusion et la médiation d’oeuvres littéraires étrangères en Europe et dans le monde, la Belgique francophone s’est également distinguée en matière de médiation culturelle, depuis la naissance de l’État belge en 1830 jusqu’à ce jour. Tel est du moins le postulat qui sous tend la prochaine journée d’étude de la revue Textyles qui se tiendra le vendredi 22 juin 2012.

Ce sujet a paradoxalement été assez peu étudié, quand on considère que le discours de construction identitaire en Belgique s’est fondé sur l’idée de « carrefour de l’Occident » et ainsi de terre de prédilection pour médiateurs et « passeurs », notamment entre la romanité et la germanité. C’est pourquoi il nous semble indispensable, dans un premier temps, de dresser un état de la question, d’inventorier les recherches qui ont été menées dans ce domaine et de déterminer le ou les directions que pourraient prendre les recherches à venir. Bref, c’est à un état des lieux que nous convions tous les chercheurs intéressés par le sujet.

Le présent appel s’adresse à toutes les personnes désireuses de présenter une contribution qui porterait sur un des domaines suivants :

  • Étude d’une présence étrangère (un auteur, un genre, une littérature), notamment dans les revues belges de langue française ;
  • Portrait de médiateurs et d’intellectuels (traducteurs, critiques, essayistes, professeurs d’université, journalistes, etc.) ;
  • Analyse d’une production éditoriale et/ou examen de la programmation des théâtres belges francophones ;
  • Étude de la réception belge de tel ou tel auteur étranger, de la constitution de l’image d’une culture étrangère, du rôle et de la fonction de l’espace littéraire belge dans un processus de transfert, etc.

 

La journée d’études est davantage conçue sous la forme d’un atelier que d’un colloque. En fonction de la cohérence de la journée, les présentations pourraient ensuite être retravaillées pour mener à une publication.

La diversité des objets et des approches devrait permettre d’esquisser les bases d’un tableau de la médiation culturelle en Belgique francophone. Le cadre chronologique choisi (de l’Indépendance à nos jours) est volontairement large. Il suggère que les études de réception et médiation prennent tout leur sens en fonction d’une perspective diachronique de long terme. De cette manière, les organisateurs aspirent à ce que le terrain soit, à terme, balisé le plus complètement possible et que, peut-être, soient établies des filiations ou, au contraire, des solutions de continuité.

Les propositions (1/2 à 1 p.) doivent parvenir à Laurent Béghin (laurent.beghin@ilmh.be) et Hubert Roland (hubert.roland@uclouvain.be) pour le 15 mars 2012.