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Actualité | Appels à contribution

Sonorités, oralité et sensations dans la traduction de la poésie

Sonorités, oralité et sensations dans la traduction de la poésie

Information publiée le 11 février 2014 par Matthieu Vernet  (source : Pr. Christine Raguet)
Le 20 avril 2014
Sorbonne nouvelle

APPEL À COMMUNICATION ET/OU À ARTICLE

Colloque : 17-18 Octobre 2014 / Palimpsestes 28

« De la musique avant toute chose ». Art du langage, la parole poétique sollicite tous les sens invitant ainsi le lecteur à recomposer sa perception du monde. Si le matériau sonore surgit lors du contact visuel avec le mot sur la page, son corollaire, le silence, évoque aussi bien l’indicible que l’aspiration au langage absolu et universel. Choc synesthésique, vide absolu, foisonnement d’émotions, de sensations, comment cette « oralité poétique » peut-elle être reçue dans une autre langue ?

La poésie orale, dans toutes ses manifestations, très codifiée, mais délivrée des contraintes de l’écrit, se traduit-elle comme la poésie destinée à une lecture silencieuse ? Les traces de l’oralité sont plurielles : première personne, dialogues, ballades, polyphonie radiophonique, changements de registre, images sonores, effets de style… Comment traduit-on ces signes distinctifs formels et stylistiques, ces marqueurs linguistiques parfois subvertis? L’effet sensoriel recréé est-il analogue ou bien différent d’une langue à l’autre ? Certains traits sont-il renforcés afin d’oraliser l’écrit et faire résonner la parole du poète ? L’oralité, souple, se loge souvent dans le temps présent, dans l’immédiateté d’une interaction. Comment la réception auditive (oral / aural) d’un dire performatif comme le slam, le rap ou la dub poetry se répercute-t-elle dans la traduction ?

Face à l’« oralité poétique » les réponses sensorielles vont-elles varier entre original et traduction(s) ? Comment ce que Gadamer nomme « l’oreille intérieure » perçoit-elle « la forme idéale du langage – quelque chose que personne ne pourra jamais entendre » ? Le lecteur pourra-t-il ainsi remonter, comme Valéry le préconise, à la source du poème, au silence et aux sons qui précèdent l’écriture ?

Les propositions de communications (résumé d’une demi-page, en français ou en anglais), ainsi qu’un court CV, sont à adresser, pour le 20 avril 2014, date butoir, à :

Christine Raguet Jessica Stephens

christine.raguet@univ-paris3.fr                                    jessica.stephens@numericable.com

CENTRE DE RECHERCHE EN TRADUCTION ET COMMUNICATION TRANSCULTURELLE ANGLAIS-FRANÇAIS / FRANÇAIS-ANGLAIS

 

CALL FOR TALKS AND/OR PAPERS

Conference: 17-18 October 2014 / Palimpsestes 28

‘Music first, above all else.’ Poetic discourse is a linguistic art form that affects all senses at a deep level. When reading a poem, the reader’s awareness is suddently heightened and her/his perception of the world renewed, as s/he hears the accoustics of the words on the page resonate. Yet silence, which is the counterpart of orality and the spoken word, also informs poetry in a powerful way – something is left unsaid, a pause, an aspiration towards an absolute. Poetic orality has many sensory ramifications – violent synaesthesia, the sense of a void, feelings of vertigo, an array of emotions and sensations, the musical imagination, etc. How can these various manifestations be welcomed into another language?

Oral poetry is highly codified and, at the same time, free from the constraints of written form, but can it be translated in the same way as other poetic forms meant for silent reading? The traces of orality are manifold and include first person narratives, dialogues, ballads, vocal polyphony, etc. They are also perceptible in changes of register, aural images, stylistic effects, etc. How do these formal, stylistic features and linguistic markers translate into another language, especially when they are subverted? Are specific traits altered so as to strengthen the oral delivery and the oral dynamics of the written poem? Orality can be considered as indissociable from the present moment, the intrinsic characteristic of an immediate form of interaction. How does the aural reception of performative poetry like dub, rap or slam affect its translation?

When confronted with ‘oral poetry’ in translation will a reader’s sensory response differ from her/his reaction to the original work ? What can be made of Gadamer’s concept, that of the ‘inner ear’ which ‘apprehends the ideal structure of language – something nobody ever can hear’? Will the reader be able to thread her/his way back to the source and origin of the poem, a place where, according to Paul Valéry, the French poet and critic, silence and sound precede writing?

Proposals (a half-page summary in English or French) plus a short CV should be sent, by 20th April 2014 at the latest to:

Christine Raguet                                                            Jessica Stephens

c.raguet@univ-paris3.fr                                                jessica.stephens@numericable.com

CENTER FOR RESEARCH IN TRANSLATION AND TRANSCULTURAL COMMUNICATION ENGLISH/FRENCH - FRENCH/ENGLISH

Responsable :

Christine Raguet

url de référence

http://tract.univ-paris3.fr

adresse

Sorbonne nouvelle

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