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Représentations du handicap en littérature de jeunesse et sur les scènes contemporaines : entre empêchement et liberté (Arras)

Représentations du handicap en littérature de jeunesse et sur les scènes contemporaines : entre empêchement et liberté (Arras)

Publié le par Romain Bionda (Source : Laurianne Perzo)

Représentations du handicap en littérature de jeunesse et sur les scènes contemporaines : entre empêchement et liberté
Colloque international à l’Université d’Artois à Arras
2 et 3 décembre 2020

organisé par Françoise Heulot-Petit et Laurianne Perzo
(Laboratoire Textes et Cultures EA 4028 - équipe Littératures et Cultures de l’enfance - Université d’Artois)
en collaboration avec la Manivelle Théâtre (directeur François Gérard)
et la Mission handicap de l’Université d’Artois

Dans Maelström[1], Fabrice Melquiot nous plonge dans les pensées d’une jeune fille sourde. À la scène, Pascale Daniel-Lacombe fait le choix d’une perception immersive du handicap en équipant le public d’un casque. L’analyse dramaturgique invite ainsi à observer de quelle manière la représentation du handicap produit des approches sensibles spécifiques. Si notre première entrée se fait du côté du théâtre, au sein duquel nous pouvons répertorier un corpus d’une vingtaine de pièces publiées sur la question du handicap, nous souhaitons ouvrir la réflexion sur cette question aux fictions de jeunesse au sens large (albums, romans, nouvelles, bandes dessinées, etc.).

Le handicap renvoie depuis toujours à l’idée d’une limitation d’activité et de participation. Les définitions historique et étymologique du terme « handicap » envisagent davantage le porteur de handicap en tant que « personne vivant des situations de handicap », selon Claude Hamonet[2]. Interaction sociale et handicap sont de fait liés, et l’environnement décide de la norme, renvoyant au concept philosophique défini par Georges Canguilhem pour qui une norme n’est jamais biologique mais toujours à appréhender en fonction de l’individu et de son milieu[3].

Par ailleurs, le cadre législatif visant à une inclusion de plus en plus facile et efficace des adultes et des enfants porteurs d’un handicap, ne cesse de se préciser[4]. Ceci a conduit à des changements dans la société et dans ses différentes institutions, à l’instar du système scolaire qui se trouve modifié dans son fonctionnement ordinaire. La sociologie du handicap identifie des manières d’être influencées par les institutions et l’environnement, et selon Romuald Bodin[5], l’institution en vient à se transformer malgré elle et, devant s’adapter à la présence de personnes en situation de handicap, révèle sa fragilité du fait de son incapacité à anticiper les désavantages subis. À ce titre, la question du handicap est de plus en plus présente dans la littérature jeunesse en lien avec la notion d’inclusion et d’éducation à la citoyenneté mais, au-delà d’un effet de mode, l’observation du corpus thématique révèle une richesse qui dépasse la simple dimension didactique.

Dans ce cadre, nous proposons d’étudier les représentations du handicap dans les productions littéraires et artistiques destinées à la jeunesse. Nous privilégions dans cette perspective une volonté des auteurs d’aborder le rapport à la norme en manifestant une appréhension du handicap qui se diffuse dans leurs œuvres. Nous souhaitons en outre faire une analyse structurelle de ces œuvres, mettant en exergue les traits saillants de ces écritures qui procèdent à une médiation entre l’enfant et le handicap.

Comment les auteurs prennent-ils en charge la représentation du handicap des points de vue éthique et esthétique ? De quelle manière la littérature de jeunesse rend-elle sensible à la question du handicap ? Si le handicap se caractérise par une forme d’empêchement, comment bouscule-t-il la forme artistique elle-même ? Comment cette littérature propose-t-elle une médiation ? Ce sont quelques-unes des questions que nous proposons d’explorer en observant les textes littéraires et les scènes contemporaines, en confrontant les regards et les expériences de chercheurs, d’enseignants et d’artistes.

Tout d’abord, on peut se demander comment l’architecture de ces œuvres permet de marquer, dans une certaine mesure, l’émancipation du personnage qui parvient à dépasser sa condition et appréhender autrement le monde. Il s’agit pour le protagoniste de s’engager dans une forme de résilience qui, à partir de son handicap, va organiser les orientations à donner à sa vie. Certaines productions peuvent ainsi dessiner un monde imaginaire qui permet au personnage de résister à sa condition, comme pour Petit Pierre, le personnage éponyme de la pièce de Suzanne Lebeau[6], s’inspirant de l’histoire de l’artiste d’art brut Pierre Avezard.

Comment ces créations participent-elles de la redéfinition de la supposée « norme » à partir de laquelle le lecteur/spectateur se positionne pour définir le handicap ? Ils peuvent alors se demander où se situe la norme et qui est vraiment en situation de handicap parmi les personnages. Ainsi, le handicap n’est pas clairement nommé dans Colza de Karin Serres[7]. S’agit-il des personnages adultes ou du personnage enfant ? Ces œuvres invitent le destinataire à réévaluer sa configuration du réel et à adapter son mode de perception comme dans De quelle couleur est le vent ? d’Anne Herbauts[8] où l’invitation à découvrir par les sens de l’enfant – qu’il soit indifféremment porteur de handicap ou non – se pose comme une manière de réexaminer le rapport à la norme en incluant chacun en dépit de ses singularités.

Par ailleurs, la représentation du personnage d’enfant porteur de handicap en littérature n’est pas récente si l’on considère le parcours d’une petite fille devenue sourde et muette à la suite d’une maladie dans L’Histoire d’Helen Keller de Lorena A. Hickok[9], celui de Lise, petite fille muette à laquelle Remi s’attache dans Sans famille d’Hector Malot[10], ou encore celui de Clara, jeune fille paralysée dans Heidi de Johanna Spyri[11]. Il s’agit alors également d’interroger l’évolution d’un point de vue historique de la représentation du handicap dans l’histoire de la littérature et dans la relation à l’enfant.

Les différents travaux peuvent ainsi s’engager dans l’un des axes présentés ici, sans toutefois être exhaustifs :

Axe 1 : entrave et émancipation

En fonction des différentes représentations du handicap dans les productions destinées à la jeunesse, il est possible de questionner la présence du jeu dans la forme, qui se situe paradoxalement entre empêchement et liberté. Rendre compte du point de vue de l’enfant sur lui-même et sur l’autre implique de s’appuyer sur des manques, des doutes, des convictions ou des ressentis et cette dimension intime trouve son relais dans la dramaturgie du sensible. À travers les fictions de jeunesse, il s’agit de questionner la manière dont la représentation – par l’image, le mouvement ou encore la parole – prend en charge la figuration d’un corps empêché et aborde la question du handicap comme le personnage empêtré dans La Petite Casserole d’Anatole d’Isabelle Carrier[12], l’enfant bégayant dans Sissi pieds-jaunes de Catherine Zambon[13], la petite fille mutique dans Muette d’Anne Cortey[14], ou les enfants amputés et appareillés dans Chants de mines de Philippe Gauthier[15]. Comment se joue la représentation du personnage en action, pourtant limité dans ses capacités physiques et/ou mentales ? Et, par extension, comment la pratique artistique peut-elle d’ailleurs envisager l’inclusion du participant en situation d’infirmité, notamment par le jeu ? Plus largement, ces situations d’empêchement peuvent aussi renvoyer à des enjeux politiques. Comment ce double enjeu peut-il être pris en compte ? Traversée d’Estelle Savasta[16] propose de rendre visible cette double dimension en communiquant d’une part sur le handicap, et en produisant d’autre part un discours sur le contexte géopolitique du lieu de l’action.

Axe 2 : spatialité et temporalité

Les œuvres qui abordent le handicap peuvent proposer une configuration de l’espace et du temps souvent inédite pour mettre en perspective un point de vue singulier sur le monde. Les lieux peuvent par exemple être autant de métaphores pour donner un accès supplémentaire à la représentation du handicap. Dans la vie courante, le lieu du dedans est le lieu de la famille. Il est protégé et se modèle au handicap de l’enfant lorsque celui-ci est compris et partagé. Dans la famille, chacun prend en compte le handicap, chacun s’adapte à sa manière. A l’école, des dispositifs permettent encore d’intégrer l’enfant, mais lorsqu’il est en dehors de ces endroits, les choses deviennent plus difficiles, plus risquées. Le dehors est l’espace de la socialisation et de l’autonomie forcée et nécessaire. Si l’école peut être encore protectrice, l’acceptation dans le monde est le signe de l’adaptation du handicap. Cette dimension dialectique peut ainsi être présente entre les espaces du dedans et du dehors au sein de ces productions. Le terme « inclusif » entend déjà l’idée du déplacement, celui de la sphère privée – intime et familiale – vers la sphère sociale, la polis. L’enfant ou l’adulte porteur de handicap est appelé à quitter son milieu, à se décentrer, pour rejoindre un autre milieu, mais ce milieu l’invite à nouveau à se recentrer sur lui-même puisque l’environnement qu’il intègre ne fait que questionner sa propre individualité et son rapport au monde en revenant à soi. C’est la question du point de vue qui est convoquée ici, lorsque le destinataire des œuvres est lui-même invité à se décentrer et se mettre à la place de l’autre et à sentir différemment comme dans Wonder de R. J. Palacio[17], Noir/voir de François David[18].

La temporalité révèle le décalage de perception qui s’instaure entre l’enfant – ou l’adulte – porteur de handicap et les autres. Il peut faire des connexions logiques rapides alors que ses parents ne voient que la lenteur de ses silences comme lorsque l’enfant ne parle pas dans Après Grand c’est comment de Claudine Galéa[19] et passe son temps à rêver. Il peut passer du temps à attendre parce que son corps est empêché comme L’enfant de Camino de Nathalie Papin[20] et voyager en lui-même. Le lecteur et le spectateur se glissent dans des modes de perception qui mobilisent tous ses sens et proposent là aussi une réappropriation du temps. Ce sont les spécificités de ces configurations de l’espace et du temps qu’il s’agit d’explorer.

Axe 3 : invention langagière et imagination créatrice

Le langage du personnage empêché crée et révèle son monde. La parole du personnage, qui souvent n’est pas normée, organise son rapport au monde et renverse l’ordre ordinaire à partir du regard que le personnage handicapé pose sur le réel. Il s’agit de développer un nouveau mode de communication avec l’environnement ou, pour le dire autrement, de développer de nouvelles potentialités comme modes de résistance par rapport à un empêchement à l’instar de Théodule, enfant dyslexique dans La Dictée de Stanislas Cotton[21] ou de l’enfant paralysée qui interagit avec ses sens dans En voiture Simone de Luc Tartar[22]. Davantage qu’une voix singulière, est mise en perspective une suppléance sensorielle qui renverrait à une surcompensation du handicap pour le personnage, et sa capacité à générer un nouveau langage, un nouveau mode de dialogue, prendrait sa source dans l’envie, la volonté, de continuer à avancer malgré la noirceur de la situation.

Dans certaines situations troubles, c’est depuis cette exaltation du désir de vivre que l’individu parvient à dépasser ce qui nuit à sa relation à l’environnement. Il s’agit en ces termes de sublimer l’inconfort de l’existence et de transformer son rapport au monde pour, sinon le rénover, du moins l’envisager. Ainsi, le personnage porteur de handicap physique peut notamment s’enfuir par la pensée, et l’imaginaire devient salvateur. Voyage fantastique, quête initiatique, cheminement introspectif, sont autant de trajectoires pour trouver la force d’avancer et s’ouvrir à la vie, symbolisant une nouvelle naissance pour le personnage, une nouvelle façon d’être au monde. Quel que soit le handicap, peut être faite l’hypothèse que ces personnages parviennent à emprunter des chemins de traverse pour revenir à eux-mêmes et aux autres.

Axe 4 : discours sur l’art et méta-articité

Lorsque la communication par le corps de l’individu est difficile, voire impossible, la sublimation par l’art peut être valorisée dans les productions artistiques. En effet, l’activité artistique, lorsqu’elle est exhibée par les personnages, permet de nouer des points de contact avec l’environnement dans un double mouvement, à la fois pour communiquer sur un état – lorsque les productions souhaitent notamment sensibiliser sur la question du handicap en l’exposant – et pour interagir matériellement avec l’environnement dont la finalité serait de se relier au monde. Si ces personnages sont empêchés dans leur corps ou dans leur tête par un mode de fonctionnement différent, ils trouvent alors dans l’art une manière de transmettre leur mode d’appréhension du monde. Le dessin, notamment, y prend une place essentielle. Nous pouvons, dès lors, observer les situations fictionnelles représentées et de quelle manière le personnage – et par extension le destinataire de ces fictions – s’engage dans l’action par des réalisations graphiques et plastiques par exemple, et n’est pas extérieur, comme Bouh dans la pièce éponyme de Mike Kenny[23]. L’écriture peut encore devenir une issue salvatrice et rédemptrice pour d’autres petits diaristes en puissance à l’instar des personnages trop gros et luttant pour s’accepter dans Confession d’une grosse patate de Susie Morgenstern[24] et Le Journal de Grosse Patate de Dominique Richard[25].

Enfin, et par voie de conséquence, il s’agit également de considérer la matérialité même de l’objet fictionnel qui permet de lier l’implication du destinataire et la perspective artistique. En quoi le matériau artistique peut-il produire un discours sur le handicap d’une plus grande portée lorsqu’il est interactif ? Et comment, dans un seul mouvement, l'œuvre peut-elle porter sur elle-même en tant qu'œuvre d'art et être considérée comme une œuvre d'art méta-artistique ?

En dehors de ces quatre axes, le comité sera bien évidemment ouvert à toute autre entrée qui souhaite aborder la/les représentation(s) du handicap dans les productions littéraires et artistiques destinées à la jeunesse.

Modalités de soumission :

Les propositions de communication d’environ 1500 caractères (titre, résumé, mots-clés), accompagnées d’une brève biobibliographie sont à envoyer avant le 02 décembre 2019 aux adresses suivantes :

francoise.heulotpetit@gmail.com et laurianne.perzo@live.fr

Comité d’organisation :
Françoise Heulot-Petit et Laurianne Perzo

Comité scientifique :
Françoise Heulot-Petit, MCF habilitée à diriger des recherches, Université d’Artois, France
Laurianne Perzo, ATER, Docteure en littérature, ESPE Lille, Université d’Artois, France
Kodjo Attikpoé, Associate Professor, Memorial University of Newfoundland, Canada
Marie Bernanoce, PU émérite, Université Grenoble Alpes, France
Benjamin Brou, MCF habilité à diriger des recherches, Université d’Artois, France
Marie-Christine Bordeaux, PU, Université Grenoble Alpes, France
Sylvie Dardaillon, PRAG, Docteure en littérature, Université François Rabelais de Tours, France
Fernandes Anamaria, MCF, Université Fédérale de Minas Gerais, Brésil
Nathalie Gauthard, PU, Université d'Artois, France
Eléonore Hamaide-Jager, MCF, ESPE Lille, Université d’Artois, France
Francis Marcoin, PU émérite, Université d'Artois, France
Christiane Page, PU, Université Rennes 2, France
Isabelle de Peretti, PU, Université d'Artois, France
Anne Schneider, MCF, Université de Caen, France

Références bibliographiques :

Sur le handicap

Hervé Benoît, « De la déficience à l’obstacle », Les Cahiers Pédagogiques, n°459, « L’école à l’épreuve du handicap », janvier 2008, pp. 51-52.

Romuald Bodin, L’Institution du handicap : Esquisse pour une théorie sociologique du handicap, Paris, La Dispute, 2018.

Georges Canguilhem, Le Normal et le pathologique, Paris, PUF, 1966.

Valérie Delattre, Handicap : Quand l’archéologie nous éclaire, Paris, Éditions Le Pommier, 2018.

Valérie Delattre, Ryadh Sallem, Décrypter la différence : Lecture archéologique et historique de la place des personnes handicapées dans les communautés du passé, CQFD, 2010.

Umberto Eco, Histoire de la laideur, Paris, Flammarion, 2007.

Claude Hamonet, Les personnes en situation de handicap, Paris, « Que sais-je », PUF, 2010.

Carrie Sandhal, Bodies in Commotion: Disability and Performance, University of Michigan Press, 2005.

Sur le handicap dans la littérature

Eugénie Fouchet, Enfances handicapées : une liminarité indépassable ? Une approche ethnocritique de la littérature de jeunesse, thèse de doctorat en Langues, littératures et civilisations, sous la direction de Jean-Marie Privat, soutenue le 16/05/2018 à l’Université de Lorraine.

Alice Hall, Literature and Disability, London, Routledge, 2016.

Laurence Joselin, Les représentations des personnages ayant une déficience motrice dans la littérature de jeunesse : étude comparative exploratoire France/Italie, Association des Paralysés de France, 2006, http://www.moteurline.apf.asso.fr/spip.php?article735

Laurence Joselin, Les représentations du handicap dans la littérature de jeunesse française et italienne, thèse de doctorat en Psychologie, sous la direction de Régine Scelles, soutenue en 2008 à l’Université de Rouen.

Chiara Ramero, Les représentations des handicaps dans les littératures française et italienne contemporaines pour adolescents, thèse de doctorat en Langue et Littérature françaises, sous la direction de Marie-Emmanuelle Plagnol et Karine Gros, soutenue en 2017 à l’Université de Paris Est.

Anne Schneider, « Le handicap dans la littérature de jeunesse », Le Furet, Revue de la petite enfance et de l’intégration, n°49, « Place à l’enfant handicapé », 2008.

Aurélie Tournaire, La représentation du handicap dans la littérature de jeunesse. Depuis 2005, quelle est l’image du handicap véhiculée par la littérature de jeunesse ?, Education, 2012.

Jessica Valette, La Littérature de jeunesse et les enfants malades, Université Montpellier II, 2013, disponible en ligne sur http://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas00841001/document

Sur le handicap au théâtre

Marie Astier, Présence et représentation du handicap mental sur la scène contemporaine française, thèse de doctorat en Arts, sous la direction de Muriel Plana, soutenue le 26/06/2018 à l’Université de Toulouse 2.

Johanna Biehler, La Maladie mentale dans les écritures dramatiques contemporaines d’expression française: vers une nouvelle catharsis?, thèse de doctorat en Langues et Littératures françaises, sous la direction de Hélène Laplace-Claverie, soutenue le 14/11/2014 à l’Université de Pau et des pays de l’Adour.

Johanna Biehler, « Dramaturgie de la folie dans le théâtre jeune public », In, Marie Bernanoce, Sandrine Le Pors, Recherches et Travaux, n°87, « Entre théâtre et jeunesse, formes esthétiques d’un engagement », 2015, pp. 117-126.

 

 

[1] Fabrice Melquiot, Maelstrom, L’Arche Jeunesse, 2018.

[2] Claude Hamonet, Les personnes en situation de handicap, Paris, « Que sais-je », PUF, 2010.

[3] Georges Canguilhem, Le Normal et le pathologique, Paris, PUF, 1966.

[4] Les Cahiers Pédagogiques, n°459, « L’école à l’épreuve du handicap », janvier 2008.

[5] Romuald Bodin, L’Institution du handicap : Esquisse pour une théorie sociologique du handicap, Paris, La Dispute, 2018.

[6] Suzanne Lebeau, Petit Pierre, Éditions Théâtrales, collection « Théâtrales-jeunesse », 2001.

[7] Karin Serres, Colza, L’École des loisirs, collection « Théâtre », 2001.

[8] Anne Herbauts, De quelle couleur est le vent ?, Casterman, 2010.

[9] Lorena A. Hickok, L’Histoire d’Helen Keller, Gallimard, 1958.

[10] Hector Malot, Sans famille, Éditions Édouard Dentu, 1878.

[11] Johanna Spyri, Heidi, Verlag von Friedrich Andreas Perthes, 1880.

[12] Isabelle Carrier, La Petite Casserole d’Anatole, Bilboquet-Valbert, 2009.

[13] Catherine Zambon, Sissi pieds-jaunes, L’École des loisirs, collection « Théâtre », 1998.

[14] Anne Cortey, Muette, Autrement, 2012.

[15] Philippe Gauthier, Chant de mines, L’École des loisirs, collection « Théâtre », 2009.

[16] Estelle Savasta, Traversée, L’École des loisirs, collection « Théâtre », 2013.

[17] R. J. Palacio, Wonder, Fleuve Noir, 2012.

[18] François David, Noir / voir, Motus, 2005.

[19] Claudine Galéa, Après grand c’est comment ?, Éditions espace 34, collection « Théâtre jeunesse », 2013.

[20] Nathalie Papin, Camino, L’École des loisirs, collection « Théâtre », 2003.

[21] Stanislas Cotton, La Dictée, Éditions Lansman, 2009.

[22] Luc Tartar, En voiture Simone, Éditions Lansman, 2006.

[23] Mike Kenny, Bouh !, Arles, Actes Sud-Papiers / théâtre de Sartrouville, collection « Heyoka jeunesse », 2012.

[24] Susie Morgenstern, Confession d’une grosse patate, Éditions de La Martinière, 2003.

[25] Dominique Richard, Le Journal de Grosse Patate, Théâtrales Jeunesse, 2002.