Édition
Nouvelle parution
R. M. Rilke, Lettres à une jeune poétesse (trad. A. Pateau, J. Wagner)

R. M. Rilke, Lettres à une jeune poétesse (trad. A. Pateau, J. Wagner)

Publié le par Université de Lausanne

Rainer Maria Rilke, Lettres à une jeune poétesse

Alexandre PATEAU (traducteur), Jeanne WAGNER (traducteur)

Lisez!, Bouquins, 2021

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256 pages

19 EUR

EAN : 9782221240762

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Après Lettres à un jeune poète, cette émouvante correspondance est une découverte majeure, riche de lumineuses leçons de vie

« Dans la vie, on n’éveille jamais assez souvent le sentiment du commencement en soi, et nul besoin pour cela d’un grand changement extérieur, car nous modifions le monde depuis notre cœur même, et si celui-ci veut bien être neuf et incommensurable, celui-là se présente alors comme au jour de sa création : infini. Si nous devions nous rencontrer un jour et pourquoi cela ne se réaliserait-il pas, vous réclamez que je vous raconte l’histoire d’un commencement nouveau qui se produisit durant une période de mon enfance des plus difficiles et en quelque sorte tout à fait désespérée. Que cela demeure une promesse entre nous. »
 
Cette émouvante correspondance avec la jeune Anita Forrer est une découverte majeure qui comblera tous les amoureux de l’œuvre de Rainer Maria Rilke. Rendu pour la première fois accessible en langue française, cet échange épistolaire, qui peut se lire comme le prolongement des Lettres à un jeune poète, ouvrit à Anita Forrer des espaces spirituels insoupçonnés et donna un sens nouveau à son existence. Rilke fut son guide et son confident, comme il l’avait été quinze ans plus tôt pour Franz Xaver Kappus. Les lectrices et lecteurs d’aujourd’hui puiseront à leur tour dans ce texte inédit de lumineuses leçons de vie.

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On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :

"Les lettres du Bon Dieu à une adoratrice", par Jacques Le Rider (en ligne le 5 juin 2021).

« Vous étiez l’unique point lumineux et directeur dans ma vie. Vous étiez pour moi comme le Bon Dieu », déclare Anita Forrer, alors âgée de vingt-cinq ans, à Rainer Maria Rilke lors de leur deuxième et ultime rencontre, en août 1926. « Quel terrible malentendu », lui répond le poète. Dans sa toute première lettre à Rilke, du 2 janvier 1920, la jeune Suissesse écrivait déjà : « Je crois en vous. » Sa dernière rencontre avec son idole s’était aussi mal passée que la première, le 4 octobre 1923, après laquelle Rilke avait cessé de répondre à ses lettres. Face à son dieu, elle était restée muette, pétrifiée d’admiration, et cette rencontre ne lui avait permis que de se convaincre du fait « que les poètes mangent et boivent comme nous autres mortels ».