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Chose promise

Chose promise

Publié le par Marc Escola

Il y a quelques mois, Lise Charles faisait paraître un essai sur la prolepse sous le titre Les Promesses du roman. Poétique de la prolepse sous l’Ancien Régime 1600-1750 (Classiques Garnier). Elle y étudiait ce procédé paradoxal qui promet et diffère la suite, entrave et accèlère le récit, au travers d’un corpus allant de la décennie de l’Astrée aux derniers romans de l’abbé Prévost. L’examen de poétiques et de rhétoriques antiques et classiques, leur confrontation avec les théories contemporaines lui permettaient de retracer la longue histoire d’un procédé à travers les discours contradictoires qui l’ont défini.

À l'entrée Prolepse, l'Atelier de théorie littéraire accueille aujourd'hui une proposition issue de ce même essai, inédite dans sa forme : une tentative de définition, entée sur un diagramme, une courbe et un glossaire de la nébuleuse théorique liée à la principale des figures d'anticipation. Les lecteurs qui voudraient apporter leur pierre à l'édifice théorique peuvent librement nous écrire : atelier@fabula.org.

Rappelons, parmi les Colloques en ligne de Fabula, le sommaire réuni par Lise Charles et Coralie Bournonville sous le titre "Une espèce de prédiction. Dire et imaginer l’avenir dans la fiction d’Ancien Régime", qui offre un éventail de réflexions sur les prolepses narratives, oracles, prédictions et pressentiments, et, au-delà de ces procédés, sur la causalité et la prévisibilité des événements auxquelles ils engagent.