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Édito | Actualités

Pozner, cause commune

Pozner, cause commune

Édito publié le 17 Février 2022 par Marc Escola

Né à Paris en 1905 dans une famille de Russes émigrés anti-tsaristes, Vladimir Pozner passe une partie de sa jeunesse en Russie, où il assiste à la Révolution. Après avoir débuté comme poète au sein du groupe des frères Sérapion, il se fait un nom, à son retour en France en 1921, comme passeur de la jeune littérature russe. Il écrit dans Bifur, Europe, Les Nouvelles littéraires et La NRf. Dans les années 1930, il s’engage dans la  lutte  antifasciste. Correspondant français de l’agence Inpress fondée par Alex Radó, il intervient dans la presse de gauche (Monde, Regards, Vendredi…). Il apporte son aide aux réfugiés allemands, adhère à l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR) et devient secrétaire de rédaction de la revue Commune. Sur les conseils de Maxime Gorki, il adhère au Parti communiste français, puis, en 1936, au Comité franco-espagnol de soutien à l’Espagne républicaine.

Les éditions Claire Paulhan donnent à lire le récit rédigé au lendemain d'une longue enquête dans les camps de réfugiés espagnols en France en 1939, sous le titre Un pays de barbelés et dans un texte établi par Alexis Buffet.; Les éditions Julliard rééditent dans le même temps Espagne premier amour paru en 1965 dans la même maison, qui relate une histoire d’amour poignante ayant pour cadre l'un des camps de concentration français : celui d’Argelès, près de Perpignan : un très bref roman, "ce qui pas plus pour un livre que pour un couteau ne l’empêche d’entrer d’un coup dans le cœur", selon le mot de Louis Aragon.

La revue Roman 20-50 consacre l'une de ses livraisons à trois titres de Vladimir Pozner : Tolstoï est mort, Le Mors aux dents et Les États-Désunis, en s'intéressant à la façon dont Pozner "monte" ses livres au sens quasi cinématographique du terme, ouvrant ainsi la voie à une poétique de la littérature de montage, mais aussi à la dimension politique de cette recherche formelle pour montrer que ces récits se muent en fresque dynamique qui révèle la douloureuse expérience des événements politiques.

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