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Appels à contributions
Octave Mirbeau et la société française de la

Octave Mirbeau et la société française de la "Belle Epoque"

Publié le par Université de Lausanne (Source : Pierre MICHEL)

Appel à contributions

COLLOQUE « OCTAVE MIRBEAU ET LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LA “BELLE ÉPOQUE” »

Vendredi 27 janvier 2017

Au Palais du Luxembourg, salle Monnerville, 26 rue de Vaugirard, 75006 Paris

 

Dans le cadre de la commémoration internationale du centième anniversaire de la mort de l’écrivain et critique d’art Octave Mirbeau (1848-1917), la Société Octave Mirbeau, association littéraire fondée en 1993, organise un colloque « Octave Mirbeau et la société française de la “Belle Époque” », qui aura lieu le 27 janvier 2017, de 9 h. à 19 h., au Palais du Luxembourg, salle Monnerville (26 rue de Vaugirard, 75006 Paris).

Octave Mirbeau (1848-1917) a été un témoin lucide et critique de la société de son temps. Journaliste, romancier et dramaturge, doté d’un sens aigu de l’observation et d’une lucidité impitoyable, il a dressé un tableau très noir de la Troisième République, de ses institutions, des mœurs de l’époque et des questions sociales en débat, qu’il aborde sans complaisance ni concessions, avec cette même espèce de “prescience” qu’il a manifestée dans ses combats esthétiques pour Claude Monet, Vincent Van Gogh, Auguste Rodin et Aristide Maillol.

Bien sûr, Mirbeau était de son temps et partageait nombre de préjugés divers liés à l’éducation et à l’idéologie dominante, dont il lui a fallu progressivement s’émanciper, non sans mal (voir son article « Palinodies », dans L’Aurore du 15 novembre 1898). Bien sûr aussi, il n’est pas le seul à porter, sur l’organisation politique et sociale de la “Belle Époque”,  un regard critique : à partir de 1890 il se situe délibérément dans le courant anarchiste, mais sans jamais pour autant se rallier à aucune orthodoxie, comme le révèle notamment son drame Les Mauvais bergers (1897).

Il serait donc intéressant de bien resituer Mirbeau et ses combats politiques et sociaux dans son temps et son milieu, afin de cerner plus précisément ce qui le rattache aux courants progressistes de l’époque et ce qui le distingue. Plusieurs sujets pourraient être ainsi abordés dans cette perspective (liste nullement limitative) :

            - Les institutions républicaines et la démocratie parlementaire.

            - La “question sociale”, les revendications ouvrières, la charité, le “collectivisme” et le socialisme.

            - Le rôle de l’État.

            - L’école et la pédagogie.

            - La laïcité et l’anticléricalisme.

            - La prostitution.

            - L’armée, le service militaire.

           - Les conquêtes coloniales.

           - La finance.

           - Le développement industriel.

           - La place de la science.

           - L’affaire Dreyfus et l’antisémitisme.

           - Le néo-malthusianisme face au natalisme.

          - La condition de la femme et le féminisme.

          - La sexualité.

Les propositions de communication, accompagnées de quelques lignes de résumé, sont à adresser à Pierre Michel (michel.mirbeau@free.fr) et à Yannick Lemarié (yannick.lemarie@wanadoo.fr), avant le 30 novembre 2016. Merci de joindre une version abrégée de votre CV.