Collectif
Nouvelle parution
M. Dufour-Maître, C. Laurin (dir.), Pierre Corneille, la parole et les vers

M. Dufour-Maître, C. Laurin (dir.), Pierre Corneille, la parole et les vers

Publié le par Université de Lausanne (Source : Myriam Dufour-Maître)

Myriam Dufour-Maître, avec le concours de Cécilia Laurin (dir.)

Pierre Corneille, la parole et les vers,

Publications numériques du CEREdI, Université de Rouen-Normandie, 2020.

 

Myriam Dufour-Maître, avec le concours de Liliane Picciola, de Bénédicte Louvat et de Cécilia Laurin  Introduction

 

LA FABRIQUE DU VERS CORNÉLIEN
Poétique

Bénédicte Louvat  Le vers cornélien selon Corneille : parcours des paratextes

Sylvain Garnier  La comédie cornélienne et l’élaboration du vers dramatique classique

Jean de Guardia  Combien de vers ? Ornement et dramaticité chez Corneille

Influence des versifications étrangères

Jean-Marc Civardi  Corneille poète néo-latin

Liliane Picciola  Des vers espagnols aux vers cornéliens du Cid : modalités et intentions des réécritures

Matrices et formes-sens

François Regnault  La prose de mes vers

Gilles Declercq  Résilience de la sentence cornélienne. Enjeux et tensions d’une forme-sens

Marc Douguet  Les hémistiches répétés chez Corneille

Jean-Yves Vialleton  « Ils ne sont pas venus, nos deux rois ? » : le vers brisé chez Corneille

Pierre-Alain Clerc  Déclamer Corneille

Ludivine Rey  La génétique du vers cornélien : les rapports complexes de la parole et des vers

 

LE VERS DRAMATIQUE
Le dialogue et le vers

Françoise Poulet  Les comédies de Corneille ou la mise en vers de l’honnête conversation

Michèle Rosellini  Du duo au duel : la stichomythie, marqueur de violence dans le dialogue des amants

Fabien Cavaillé  Le pouvoir de parler, l’occasion de se taire. Interruptions de vers, paroles royales et violence dans Cinna, Héraclius, Suréna

Parole, ethos et vers

Jérôme Lecompte  Formes de l’ethos héroïque : l’exemple de Cinna

Cécilia Laurin  « Connais-moi tout entière » : parole apocalyptique et dramaturgie cornélienne

Myriam Dufour-Maître  Allures du vers et obscurcissement du discours : le « style tardif » de Corneille

Vers lyrique, vers dramatique

Benoît de Cornulier  Stances périodiques et inscriptions rythmiques dans les pièces de Corneille de Mélite au Cid (1629-1637)

Stella Spriet  Quels vers pour Andromède (1650) et La Conquête de la Toison d’or (1660) ?

Claire Fourquet-Gracieux  « Je n’ai pas cru à propos que l’homme parlât le même langage que Dieu ». Strophe et énonciation chez Corneille

Sarah Nancy  Vers, parole, musique. Les Airs sur les stances du Cid de Marc-Antoine Charpentier

*

Le volume, paru en ligne, est accessible gratuitement sur le site du CEREdI de l'université de Rouen-Normandie :

http://publis-shs.univ-rouen.fr/ceredi/index.php?id=890

 

 

 

 

 

Pierre Corneille, la parole et les vers

 

 

 

sous la direction de Myriam Dufour-Maître, avec le concours de Cécilia Laurin

 

 

 

http://publis-shs.univ-rouen.fr/ceredi/index.php?id=890

 

 

 

Présentation

 

 

 

Fondamentalement dialogiques y compris dans la poésie de dévotion, et le plus souvent dramatiques, les vers de Corneille doivent s’appréhender dans leur relation à la parole-action qui les porte. Praticien intuitif et remarquablement réflexif à la fois, Corneille subordonne toujours sa versification à l’effet global du poème, dans la recherche d’un équilibre subtil entre le sujet, le spectacle et la « force » des vers : loin d’être une simple « broderie » ajoutée, le vers paraît ainsi un schème créateur et un moteur de l’innovation dramaturgique. C’est de façon originale en effet que Corneille aborde la convention que représente la parole versifiée sur la scène, pour tirer de cet artifice même, tantôt atténué et tantôt souligné, une palette étendue d’effets dramatiques, lyriques, scéniques et éthiques : « forme optique de l’ethos », l’alexandrin cornélien, infiniment plus ductile qu’on ne pense parfois, mais aussi les vers mêlés confèrent aux personnages, selon les genres et les situations, ce naturel ou cet éclat qui favorisent l’attachement du spectateur au drame et à ses héros. Une diction juste, quelles qu’en soient les écoles, s’avère alors une exigence non seulement scénique, mais critique, didactique et pédagogique.

 

 

 

Table des matières

 

 

 

Introduction

 

Myriam Dufour-Maître,

 

avec le concours de Liliane Picciola, Bénédicte Louvat et Cécilia Laurin

 

 

 

-I-

 

La fabrique du vers cornélien

 

 

 

-1- Poétique

 

Bénédicte Louvat-Molozay (Sorbonne-Université) : « Le vers cornélien selon Corneille : parcours des paratextes »

 

 

 

Sylvain Garnier (Sorbonne-Université) : « La comédie cornélienne et l’élaboration du vers dramatique classique »

 

 

 

Jean de Guardia (UPEC) : « Combien de vers ? Ornement et dramaticité chez Corneille »

 

 

 

-2- Influence des versifications étrangères

 

Jean-Marc Civardi (Versailles-St Quentin-en-Yvelines) : « Corneille poète néo-latin »

 

 

 

Liliane Picciola (Paris Ouest-Nanterre) : « Des vers espagnols aux vers cornéliens du Cid : modalités et intentions des réécritures »

 

 

 

-3- Matrices et formes-sens

 

François Regnault (Paris) : « La prose de mes vers »

 

 

 

Gilles Declercq (Sorbonne Nouvelle) : « Résilience de la sentence cornélienne. Enjeux et tensions d’une forme-sens »

 

 

 

Marc Douguet (Sorbonne-Université) : « Les hémistiches répétés chez Corneille »

 

 

 

Jean-Yves Vialleton (Grenoble-Alpes) : « "Ils ne sont pas venus, nos deux rois ?" : le vers brisé chez Corneille »

 

 

 

Pierre-Alain Clerc (Haute École de Musique de Genève) : « Déclamer Corneille »

 

 

 

Ludivine Rey (Sorbonne-Université) : « La génétique du vers cornélien : les rapports complexes de la parole et des vers »

 

 

 

-II-

 

Le vers dramatique

 

 

 

-1- Le dialogue et le vers

 

Françoise Poulet (Bordeaux-Montaigne) : « Les comédies de Corneille ou la mise en vers de l’honnête conversation »

 

 

 

Michèle Rosellini (ENS Lyon) : « Du duo au duel : la stichomythie, marqueur de violence dans le dialogue des amants »

 

 

 

Fabien CavaillÉ (Caen-Normandie) : « Le pouvoir de parler, l’occasion de se taire. Interruptions de vers, paroles royales et violence dans Cinna, Héraclius, Suréna »

 

 

 

-2- Parole, ethos et vers

 

Jérôme Lecompte (Sorbonne Nouvelle) : « Formes de l’ethos héroïque : l’exemple de Cinna »

 

 

 

Cécilia Laurin (Sorbonne Nouvelle) : « "Connais-moi tout entière" : parole apocalyptique et dramaturgie cornélienne »

 

 

 

Myriam Dufour-Maître (Rouen-Normandie) : « Allures du vers et obscurcissement du discours : le "style tardif" de Corneille »

 

 

 

-3- Vers lyrique, vers dramatique

 

Benoît de Cornulier (Nantes) : « Stances périodiques et inscriptions rythmiques dans les pièces de Corneille de Mélite au Cid (1629-37) »

 

 

 

Stella Spriet (Saskatchewan, Canada) : « Quels vers pour Andromède (1650) et La Conquête de la Toison d’or (1660) ? »

 

 

 

Claire Fourquet-Gracieux (UPEC) : « "Je n’ai pas cru à propos que l’homme parlât le même langage que Dieu". Strophe et énonciation chez Corneille »

 

 

 

Sarah Nancy (Sorbonne Nouvelle) : « Vers, parole, musique. Les Airs sur les stances du Cid de Marc-Antoine Charpentier »

Pierre Corneille, la parole et les vers

sous la direction de Myriam Dufour-Maître, avec le concours de Cécilia Laurin

http://publis-shs.univ-rouen.fr/ceredi/index.php?id=890

Présentation

Fondamentalement dialogiques y compris dans la poésie de dévotion, et le plus souvent dramatiques, les vers de Corneille doivent s’appréhender dans leur relation à la parole-action qui les porte. Praticien intuitif et remarquablement réflexif à la fois, Corneille subordonne toujours sa versification à l’effet global du poème, dans la recherche d’un équilibre subtil entre le sujet, le spectacle et la « force » des vers : loin d’être une simple « broderie » ajoutée, le vers paraît ainsi un schème créateur et un moteur de l’innovation dramaturgique. C’est de façon originale en effet que Corneille aborde la convention que représente la parole versifiée sur la scène, pour tirer de cet artifice même, tantôt atténué et tantôt souligné, une palette étendue d’effets dramatiques, lyriques, scéniques et éthiques : « forme optique de l’ethos », l’alexandrin cornélien, infiniment plus ductile qu’on ne pense parfois, mais aussi les vers mêlés confèrent aux personnages, selon les genres et les situations, ce naturel ou cet éclat qui favorisent l’attachement du spectateur au drame et à ses héros. Une diction juste, quelles qu’en soient les écoles, s’avère alors une exigence non seulement scénique, mais critique, didactique et pédagogique.

Table des matières

Introduction

Myriam Dufour-Maître,

avec le concours de Liliane Picciola, Bénédicte Louvat et Cécilia Laurin

-I-

La fabrique du vers cornélien

-1- Poétique

Bénédicte Louvat-Molozay (Sorbonne-Université) : « Le vers cornélien selon Corneille : parcours des paratextes »

Sylvain Garnier (Sorbonne-Université) : « La comédie cornélienne et l’élaboration du vers dramatique classique »

Jean de Guardia (UPEC) : « Combien de vers ? Ornement et dramaticité chez Corneille »

-2- Influence des versifications étrangères

Jean-Marc Civardi (Versailles-St Quentin-en-Yvelines) : « Corneille poète néo-latin »

Liliane Picciola (Paris Ouest-Nanterre) : « Des vers espagnols aux vers cornéliens du Cid : modalités et intentions des réécritures »

-3- Matrices et formes-sens

François Regnault (Paris) : « La prose de mes vers »

Gilles Declercq (Sorbonne Nouvelle) : « Résilience de la sentence cornélienne. Enjeux et tensions d’une forme-sens »

Marc Douguet (Sorbonne-Université) : « Les hémistiches répétés chez Corneille »

Jean-Yves Vialleton (Grenoble-Alpes) : « "Ils ne sont pas venus, nos deux rois ?" : le vers brisé chez Corneille »

Pierre-Alain Clerc (Haute École de Musique de Genève) : « Déclamer Corneille »

Ludivine Rey (Sorbonne-Université) : « La génétique du vers cornélien : les rapports complexes de la parole et des vers »

-II-

Le vers dramatique

-1- Le dialogue et le vers

Françoise Poulet (Bordeaux-Montaigne) : « Les comédies de Corneille ou la mise en vers de l’honnête conversation »

Michèle Rosellini (ENS Lyon) : « Du duo au duel : la stichomythie, marqueur de violence dans le dialogue des amants »

Fabien CavaillÉ (Caen-Normandie) : « Le pouvoir de parler, l’occasion de se taire. Interruptions de vers, paroles royales et violence dans Cinna, Héraclius, Suréna »

-2- Parole, ethos et vers

Jérôme Lecompte (Sorbonne Nouvelle) : « Formes de l’ethos héroïque : l’exemple de Cinna »

Cécilia Laurin (Sorbonne Nouvelle) : « "Connais-moi tout entière" : parole apocalyptique et dramaturgie cornélienne »

Myriam Dufour-Maître (Rouen-Normandie) : « Allures du vers et obscurcissement du discours : le "style tardif" de Corneille »

-3- Vers lyrique, vers dramatique

Benoît de Cornulier (Nantes) : « Stances périodiques et inscriptions rythmiques dans les pièces de Corneille de Mélite au Cid (1629-37) »

Stella Spriet (Saskatchewan, Canada) : « Quels vers pour Andromède (1650) et La Conquête de la Toison d’or (1660) ? »

Claire Fourquet-Gracieux (UPEC) : « "Je n’ai pas cru à propos que l’homme parlât le même langage que Dieu". Strophe et énonciation chez Corneille »

Sarah Nancy (Sorbonne Nouvelle) : « Vers, parole, musique. Les Airs sur les stances du Cid de Marc-Antoine Charpentier »