Questions de société
Motion votée à l’unanimité par le Conseil d’Administration de l’UPEC, de Montpellier [CPU, qualification, promotions.] maj 09/07

Motion votée à l’unanimité par le Conseil d’Administration de l’UPEC, de Montpellier [CPU, qualification, promotions.] maj 09/07

Publié le par Vincent Ferré (Source : CA de l'UPEC, de Montpellier)

Motion votée à l’unanimité par le Conseil d’Administration de l’Université Paris Est Créteil-Val de Marne

également votée à l'unanimité par le CA de l'université de Montpellier le 09/07/2019 dans une version modifiée, le 9 juillet

------------------

1/ Motion votée à l’unanimité par le Conseil d’Administration de l’Université Paris Est Créteil-Val de Marne

le 5 juillet 2019

Le 21 mai dernier, la Conférence des Présidents d’Université a publié un communiqué, intitulé « Pour une approche pro-active de l’autonomie », dans lequel elle demande entre autres « mesures » :

  • « la suppression de la qualification et la révision de toutes les procédures de recrutements des enseignants-chercheurs »
  • « des promotions décidées localement en s’appuyant sur un processus d’évaluation transparent » 
  • « un assouplissement du cadre des missions des enseignants-chercheurs et de la comptabilisation de leurs activités, la règle des services de 192h TD équivalent présentiel, de plus en plus en décalage avec les nouvelles pratiques pédagogiques, devenant obsolète ».

Le conseil d’administration de l’UPEC déclare qu’il n’a jamais donné mandat à son président pour réclamer au plan national de telles mesures, qui reviendraient à autoriser les présidents d’universités à s’affranchir des règles et des statuts de la fonction publique.

Il demande au contraire le maintien du statut national actuel des enseignants-chercheurs, le maintien de la gestion nationale des carrières des enseignants et enseignants-chercheurs, le respect des règles et des principes de la fonction publique de l’ESR, et notamment le maintien du CNU, qui permet le contrôle de la qualification scientifique par des pairs au niveau national. Autant de procédures et d’institutions qui, contre les risques d’arbitraire local, garantissent les libertés académiques, fondement de l’université française.

 

--------------------------

2/  Motion votée  par le Conseil d’Administration de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 le 9 juillet 2019
 

Le 21 mai dernier, la Conférence des Présidents d’Université a publié un communiqué, intitulé « Pour une approche pro-active de l’autonomie », dans lequel elle demande entre autres « mesures » :

• « la suppression de la qualification et la révision de toutes les procédures de recrutements des enseignants-chercheurs »

• « des promotions décidées localement en s’appuyant sur un processus d’évaluation transparent » 

• « un assouplissement du cadre des missions des enseignants-chercheurs et de la comptabilisation de leurs activités, la règle des services de 192h TD équivalent présentiel, de plus en plus en décalage avec les nouvelles pratiques pédagogiques, devenant obsolète ».

Le CA demande au contraire le maintien du statut national actuel des enseignants-chercheurs, le maintien de la gestion nationale des carrières des enseignants et enseignants-chercheurs, le respect des règles et des principes de la fonction publique de l’ESR, et notamment le maintien du CNU, qui permet le contrôle de la qualification scientifique par des pairs au niveau national. Autant de procédures et d’institutions qui, contre les risques d’arbitraire local, garantissent les libertés académiques, fondement de l’université française. »