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Appels à contributions
Revue MIRAGE :

Revue MIRAGE : "Le Printemps Arabe : Littérature, Cinéma, Arts Visuels"

Publié le par Aurelien Maignant (Source : Pr Hamid AIDOUNI )

MIRAGE – Revue universitaire marocaine de cinéma et des arts visuels

"Le Printemps Arabe : Littérature, Cinéma, Arts Visuels (2010-2020)"

 

PRÉSENTATION

Avec la publication de « Mirage », revue biannuelle dédiée au cinéma et aux arts visuels, avec comité international de lecture, le Laboratoire GRECALAB, initiateur de ce projet scientifique, affilié à la Faculté des Lettres et des Science Humaines (Université Abdelmalek Essaadi), accomplit un autre pas en vue de consolider cet édifice aux trois piliers, Recherche/Formation/Création, dont la construction a débuté il y a plus de 30 ans.

Cette revue porte le nom d’un film culte du patrimoine cinématographique marocain. Ahmed Bouanani, illustre nom de la cinématographie nationale nous a légué outre Mirage des films documentaires et de fiction cultes. Ce choix est à la fois un hommage à Ahmed Bouanani, une vaine tentative de définition du cinéma et une reconnaissance d’une filiation de laquelle nous nous réclamons depuis toujours, un cinéma ancré dans la modernité.

Le cinéma et les arts visuels au Maroc et dans le monde arabe seront au cœur des numéros à venir de Mirage. L’approche pluridisciplinaire, comparative, prospective et transnationale sera au cœur de nos préoccupations. Des thèmes jusque-là non abordés, évités ou tout simplement ignorés seront traités dans les prochains numéros.

Un comité scientifique international veillera sur la revue. Nous espérons relever les défis de l’originalité des choix thématiques et de la qualité scientifique de la revue, gage de sa pérennité.

Le comité coordinateur de ce numéro, qui paraîtra en janvier 2021, a le plaisir de lancer un appel à contribution aux chercheurs, universitaires, écrivains désireux d'éclairer par leurs articles ou par leurs témoignages les multiples aspects du sujet.

Le 17 décembre 2010 Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant, s’immole par le feu pour protester contre la saisie de sa marchandise par la police. C’est le déclic de la révolte en Tunisie, cet acte de désespoir et de protestation enclenchera une série de révoltes dans les pays arabes. Le 25 janvier, les premiers manifestants, encore peu nombreux au début occupent la Place Tahrir qui deviendra un lieu symbolique de lutte contre la tyrannie pour le monde entier. Le 15 mars 2011, un rassemblement à Damas, après un appel lancé sur Facebook, est violemment réprimé par le régime de Bachar Assad. D’autres villes suivront, Daraa, Homs entre autres. Aux manifestations pacifiques répondra une répression sanglante. En Lybie, Benghazi donnera le ton le 15 février avec des slogans réclamant le départ du colonel Kadhafi au pouvoir depuis 1969. Le Maroc connaitra ses premières manifestations le 20 février. L’onde de choc de ce printemps arabe finira par ébranler le monde arabe et donner l’exemple à des pays lointains.

Le Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques et Audiovisuels (GRECA) affilié à l’Université Abdelmalek Essaadi a organisé en 2011, au moment où les révoltes se propageaient de pays en pays dans le monde arabe, un colloque international sur le thème : le  ciné Le Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques et Audiovisuels (GRECA) affilié à l’Université Abdelmalek Essaadi a organisé en 2011, au moment où les révoltes se propageaient de pays en pays dans le monde arabe, un colloque international sur le thème : le  cinéma témoin de son temps. Plusieurs cinéastes et chercheurs du monde arabe et d’Amérique latine avaient pris part aux travaux de ce colloque. Interrogés sur la possibilité d’un cinéma qui accompagne et raconte les révoltes, les cinéastes arabes présents et notamment Khaled Youssef, l’un des premiers à avoir annoncé dans les films coréalisés avec Youssef Chahine le « chaos » dans son pays restent perplexes sur la possibilité pour le cinéma et sa capacité à être un témoin direct de la réalité. D’autres, comme Elia Souleiman, sont plus sceptiques, considérant que ces événements sont trop récents pour que le cinéma puisse en rendre compte. Interrogé sur les printemps arabes et les films qui ont été réalisés dans ce contexte, Elia Souleiman est catégorique : « par expérience, je sais qu’il vaut mieux prendre le temps de digérer les événements avant d’en parler. Une œuvre d’art ne se fait pas en dix jours et nul ne peut décréter de sa valeur en aussi peu de temps. Pour l’instant, ce qu’on peut raconter du Printemps arabe s’apparente forcément à ce qu’on en a vu à la télévision, comment pourrait-il en être autrement ? »

 

AXES

Littératures, reportages, documentaires, films de fiction, arts visuels, arts de la scène ainsi que les arts de la rue se sont emparés de cette thématique durant ces 10 dernières années. Une importante production dans le monde arabe et internationale est ainsi soumise aux chercheurs et critiques.

Sans prétendre à l'exhaustivité, on peut suggérer quelques pistes de réflexion :

  • Impact du printemps arabe sur la création littéraire
  • Littératures du « printemps arabe »
  • L'art de rue à l'heure du "printemps arabe"
  • Street art et révolution égyptienne
  • Le printemps arabe au prisme du cinéma
  • La caricature à l'épreuve du « printemps arabe »
  • Les arts visuels à l’épreuve du printemps arabe
  • L’art contemporain arabe et le printemps
  • Voix et témoignages du printemps arabes
  • Voix documentaires sur le printemps arabe
  • Printemps arabe raconté au féminin
  • Arts scéniques, dire et raconter le printemps arabe

 

PARTICIPATION

Les chercheurs désireux de soumettre un texte (en français, anglais, arabe, espagnol) sont invités à l’envoyer à l’adresse suivante : mirage.revuecinema@gmail.com  avant le 30 novembre 2020.

Pour plus d’informations ou de renseignements complémentaires contacter : aidouni.hamid@gmail.com

Le message doit comporter :

- Le titre de la communication

- Le résumé (abstract) de l’article (1000 signes maximum).

- Mots-clés.

- Une notice biobibliographique (500-750 signes).

- L’article (35000 signes maximum, espaces compris)

Les articles seront examinés par le comité de rédaction et soumis à un comité scientifique (processus de double évaluation aveugle). Les auteurs des articles seront avertis de la décision du comité de lecture en janvier 2021.