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Les paradoxes du seuil. Écriture du lieu et environnement (19e-21e siècle)

Les paradoxes du seuil. Écriture du lieu et environnement (19e-21e siècle)

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Pierre Piret)

Les paradoxes du seuil
Écriture du lieu et environnement (19e-21e siècle)

Paradoxes of the threshold : literature, place and the environment in 19th-21st century literatures

Das Paradox der Schwelle. Raum und Umwelt in Literatur und Kultur der Moderne

Université de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique)
25-26 octobre 2012

              L’humain fait à tout moment l’épreuve du seuil qui, à la fois, le sépare du et le relie au monde. La littérature et le théâtre n’ont cessé d’interroger cette dimension de l’expérience humaine, dès lors qu’elle est aussi voire d’abord une affaire de mots, de discours et de représentations.

              Immergé dans son environnement, le sujet humain entretient cependant avec lui un rapport problématique, ce dont témoigne la multiplicité des formes que ce rapport peut prendre. Entre les solutions radicales de l’inclusion (quand l’homme se fond dans le monde, sur un mode, significativement, toujours utopique) et de l’exclusion (quand il tente tout aussi vainement de s’en couper), se décline toute la gamme des possibles : l’homme colonise le monde, le dénature voire le détruit ; il l’aménage, l’habite, le construit ; il le respecte, s’y soumet, le vénère ; il le craint, au point parfois de se sentir persécuté par lui ; etc. On pourrait dégager ainsi (ce sera un des objectifs du colloque) quelques paradigmes cardinaux (la maîtrise, l’hospitalité, la révérence, l’engloutissement, etc.) permettant de structurer l’expérience humaine (éminemment culturelle) du dehors – entendu comme ce qui nous environne –, expérience toujours paradoxale dès lors qu’elle appelle un équilibre inatteignable.

              Si ce rapport paradoxal au monde se conçoit comme une constante anthropologique, on peut faire l’hypothèse qu’il s’est renforcé radicalement depuis le début de l’ère industrielle, au point de conduire à l’aporie. Comment la littérature et le théâtre témoignent-ils de cette crise ? comment permettent-ils de la penser ? quelles réponses apportent-ils pour la dépasser ? Telles sont les questions qui seront abordées dans ce colloque.

Programme téléchargeable sur le site : http://www.uclouvain.be/ecr

 

              Ce colloque international est organisé par le centre de recherche Ecriture, création, représentation : littératures et arts de la scène (ECR) de l’Université de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique). Ce centre rassemble des chercheurs spécialistes en études théâtrales et en études littéraires de différentes aires (française et francophone, italienne, hispanique, allemande, néerlandaise et anglaise). La problématique du colloque sera dès lors appréhendée dans une perspective résolument internationale et comparée.

 

Comité organisateur : Véronique Bragard & Pierre Piret (responsables du colloque), Antje Büssgen, Jonathan Châtel, Geneviève Fabry, Laurence Pagacz, Hubert Roland, Stéphanie Vanasten.

Comité scientifique : Franca Bellarsi (ULB), Bernard Feltz (UCL-ISP), Marcel Freydefont (UCL-CET, Ecole nationale supérieure d'architecture de Nantes), Bart Keunen (Urban Studies, Universiteit Gent), Anneleen Masschelein (KUL), Isabelle Ost (FUSL), Silvio Vietta (Universität Hildesheim).

 

Avec le soutien :

• de L’Institut des Civilisations, Arts et Lettres de l’Université catholique de Louvain (INCAL)

• du Fonds National de la Recherche Scientifique (FNRS)