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Actualité | Appels à contribution

Journée d'étude

Journée d'étude "Art et Blasphème"

Information publiée le 4 février 2012 par Alexandre Gefen  (source : ED 122)
Le 20 avril 2012
Université Paris III, Paris

Appel à communications

Art et Blasphème

Journée d’étude de l’Ecole Doctorale 122
Europe latine Amérique latine

28 Juin 2012

 

Eric Rauth[1], à la fin d’un article consacré à la place du blasphème dans la pensée de Michel de Certeau, suggère que l’art peut être étroitement lié au blasphème, dans la mesure où l’art va nécessairement à l’encontre des récits sociétaux, religieux et autres en vigueur. Il existerait ainsi un ensemble d’éléments qui formeraient ce qu’il appelle une « blasphémosphère », c’est-à-dire un espace dans lequel entrent conjointement en jeu le support textuel, la parole scénique ou la pensée, ainsi que le milieu de profération/de diffusion qui leur est antérieur et postérieur et les mémoires collectives culturelles.

Dans un contexte où la religion ne forme plus le point central de gravité de la pensée et des moeurs, l’art contiendrait nécessairement une part de blasphème : immergé dans un milieu qui lui est étranger, il se constitue en effet comme un acte de défiance envers les croyances et les récits « cités et re-cités » d’une société donnée ; dans les sociétés européennes sécularisées, c’est l’indicateur le plus fiable d’une intolérance religieuse galopante.

Eric Rauth évoque comme autant d’exemples d’art blasphématoire Salman Rushdie (les Versets sataniques), Robert Magritte (Ceci n’est pas une pipe) ou encore, Chris Offili (The Holy Virgin Mary). Dans le cadre de l’Europe latine et de l’Amérique latine auquel se consacre cette journée d’étude, nous nous intéresserons à la relation entre l’art et le blasphème avec un soin tout particulier pour ses diverses manifestations au théâtre et les arts de la scène et de la représentation. Les exemples de scandales récents ne manquent pas, que l’on songe, par exemple, au dramaturge Rodrigo García et au photographe Sergio Parra en Espagne, ou encore, à Romeo Castellucci en Italie. Dans quelle mesure peut-on parler d’une « blasphémosphère » en Europe latine et en Amérique latine ?

Il ne s’agit pas de formuler une poétique blasphématoire de l’art en Europe latine et en Amérique latine mais bien de présenter selon une diversité d’approches (historique, civilisationnelle, linguistique, littéraire, scénique, musicale, médiatique et philosophique) une étude de cas non restreints au seul blasphème religieux, selon les axes de réflexion suivants :

–        D’un point de vue civilisationnel, il s’agira d’étudier l’évolution de la notion de blasphème relative aux manifestations artistiques d’une époque donnée dans les sociétés latines et américaines en voie de sécularisation. On s’intéressera, par exemple, aux législations sur le blasphème et à leurs répercussions sur la création artistique et, le cas échéant au contexte dans lequel elles ont été abolies.

–        Dans une approche plus historique, on se demandera dans quelle mesure le scandale et les accusations d’hérésie sont liés, ou non, au traitement médiatique (au sens large du terme) réservé aux oeuvres représentées ou publiées.

–        Dans une perspective sociologique et/ou anthropologique, on analysera les discours et les manifestations d’intolérance religieuse, politique ou autre à l’égard d’une oeuvre littéraire, philosophique ou plastiques dus au traitement irrévérencieux du « sacré ».

–        Enfin, il s’agira de comprendre quelle est la place du blasphème dans l’économie de l’oeuvre et en quoi celui-ci participe-t-il de l’argument proprement esthétique de l’auteur.

 

 

Journée d’étude organisée le 28 Juin 2012 par Salomé FOeHN (ED 122).

 Propositions à soumettre avant le 20 Avril

(Titre et résumé de 10 lignes à envoyer à salome.foehn@gmail.com)


[1] Eric Rauth, « The blasphemer’s art de faire », Cultural Critique 52, automne 2002, University of Minnesota, 2002.

 

Responsable :

Salomé Foehn

adresse

Université Paris III, Paris

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