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Legs et Littérature, n°18 :

Legs et Littérature, n°18 : "Jacques Stephen Alexis"

Publié le par Aurelien Maignant (Source : LEGS EDITION)

Legs et Littérature, n°18

"Jacques Stephen Alexis"

L’Association Legs et Littérature (ALEL) lance un appel à contributions pour le 18e numéro de la revue Legs et Littérature, consacré à Jacques Stephen Alexis qui paraîtra en décembre 2021 chez LEGS ÉDITION sous la direction de Jean-Jacques CADET, Ulysse MENTOR et Michèle Duvivier PIERRE-LOUIS, grâce au précieux soutien de la Fondation connaissance et liberté (Fokal) et de l’Alliance Internationale des Éditeurs Indépendants (AIEI). 

Date limite : 15 septembre 2021

 

PRÉSENTATION

Il a été constaté ces dernières années, tant en Haïti que sur la scène internationale, un regain d’intérêt pour la personne ainsi que l’œuvre de Jacques Stephen Alexis, figure emblématique de la littérature d’Haïti et de la Caraïbe. Tout à la fois, médecin, journaliste, romancier, essayiste et homme politique, ce natif des Gonaïves qui a débuté dans la littérature par un essai très remarqué sur le poète haïtien Hamilton Garoute[1] a laissé une œuvre inachevée[2] composée d’articles, d’essais, de contes (Romancero aux étoiles) et de romans qui n’ont cessé d’être l’objet de traductions et d’études sous formes de mémoires, de thèses de doctorat, d’essais et d’articles. En juin 2018, L’espace d’un cillement (1959) a été le premier lauréat du prix Jean d’Ormesson. En 2016, l’éditrice Laure Leroy des éditions Zulma a retrouvé la suite « inachevée » de ce roman qui sera publiée sous le titre L’étoile absinthe. Le premier roman de Jacques Stephen Alexis, Compère général soleil (1955), a été traduit en anglais par Carrol F. Coates en 1999 et en créole par Édenne Roc en 2018. L’intérêt pour l’œuvre d’Alexis se manifeste aussi par sa réception interne dans la littérature haïtienne comme c’est le cas chez Lyonel Trouillot qui a publié, en 2011, son roman intitulé La belle amour humaine en écho au texte du même titre[3] publié par Jacques Stephen Alexis en janvier 1957. Lui rendant hommage pour le prix Jean d’Ormesson, Dany Laferrière reconnaît que l’auteur de L’espace d’un cillement n’a jamais cessé de cheminer en lui.

C’est ce même intérêt qui a porté la Direction Nationale du Livre (DNL)[4], à lancer, en 2016, un prix littéraire afin d’honorer l’intelligence littéraire et politique de cet écrivain dont la mort énigmatique, survenue en 1961, n’a jamais été attestée par un document officiel. C’est d’ailleurs ce qui justifie la décision du Bureau Haïtien du Droit d’Auteur (BHDA) de ne pas faire tomber les œuvres d’Alexis dans le domaine public en cette année 2021 qui marque le soixantième anniversaire de sa disparition, à tout juste une année de la commémoration du centenaire de sa naissance.

Pour marquer ce double événement, l’Association Legs et Littérature (ALEL) lance cet appel à contributions invitant critiques littéraires et universitaires à réfléchir sur l’œuvre de cet écrivain, l’importance de son apport théorique aux études littéraires et le sens de son engagement politique. Auteur en relation[5], ses propositions théoriques sur le réalisme merveilleux et le genre romanesque gardent toutes leur pertinence pour aborder les fictions romanesques d’Haïti et du reste de la Caraïbe. Les articles qui seront proposés dans ce numéro spécial analyseront non seulement la constitution de sa poétique mais également le regard critique qu’il porte sur le genre romanesque, car Alexis est l’un des (rares?) écrivains à avoir porté un regard réflexif sur le genre littéraire qu’il pratique[6].

Les activités de mémoire de la dictature des Duvalier qui ont jalonné la dernière décennie n’ont pas manqué d’indiquer le sens et la portée du combat politique d’Alexis, combat commencé depuis la « Révolte de 1946 ». Il y a lieu de s’interroger sur la place à accorder à ses écrits politiques (Lettre à François Duvalier et Le marxisme, seul guide possible de la Révolution haïtienne) dans la compréhension de la poétique alexienne. Les luttes contemporaines contre les régimes autoritaires tant en Haïti qu’ailleurs ne pourraient-elles pas se ressourcer dans la praxis d’Alexis, martyr du régime duvaliérien ?

L’attitude réflexive éclaire également ses engagements idéologiques, prenant forme dans une lecture originale de la pensée marxiste. Dans Le marxisme, seul guide possible de la Révolution haïtienne, Alexis propose de relire Marx au regard de l’idéal de la Révolution de 1804, des thèses de Joseph Anténor Firmin et de Louis-Joseph Janvier. Adversaire du marxisme orthodoxe, il mobilise l’ethnologie pour saisir la singularité culturelle du peuple haïtien afin de lui proposer une pensée appropriée. Il y évoque les « tâches pratiques de la réalisation marxiste de la philosophie en Haïti »[7]. Il convient d’interroger la manière dont Alexis envisage ce rapport entre marxisme et philosophie dans les sociétés non occidentales.

Son intérêt pour les questions féminine/féministe et environnementale renforce la nature hétérogène de sa pensée. Il a collaboré au journal féministe L’Escale, fondé par Yvonne Hakime, elle aussi victime du duvaliérisme. Beaucoup de ses personnages sont des femmes dont la situation sociale et économique s’avère précaire. Il propose une description réussie de l’écosystème haïtien dans Les arbres musiciens (1957) et accorde une place importante à la nature dans son système de « réalisme merveilleux des Haïtiens ». Quelle actualisation peut-on faire de l’engagement féministe et « écologiste » d’Alexis ?

 

AXES

Ce numéro de Legs et Littérature se propose de porter un (nouveau) regard sur la vie et l’œuvre de Jacques Stephen dans toute sa portée militante, politique, littéraire, philosophique et idéologique en comparaison au contexte historique qui l’a vue naître. Il invite à réfléchir sur le sens et la dimension de son engagement à la fois comme créateur, politique et médecin dans la lutte contre les inégalités, l’avènement d’une cité juste et équitable –et, par extension, d’un monde meilleur. À travers des réflexions proposant des analyses et des approches multidisciplinaires, les principaux axes et interrogations que ce numéro (se) propose d’explorer peuvent être communiqués comme suit, sans être exhaustifs :

  • Axe 1 : L’actualité de l’œuvre romanesque de Jacques Stephen Alexis : En quoi l’œuvre de Jacques Stephen Alexis fait-elle écho (encore) à la réalité haïtienne contemporaine ? Existe-t-il un moment Alexis dans la littérature haïtienne ? Pourquoi ce regain d’intérêt pour son œuvre ?
  • Axe 2 : La théorie du réalisme merveilleux: En quoi consiste le réalisme merveilleux d’Alexis ? Quels procédés utilise-t-il dans son œuvre pour la mettre en relief ? En quoi sa théorie a-t-elle influencé la production romanesque en Haïti et dans la Caraïbe ? A-t-elle contribué à porter un autre regard sur le genre romanesque ?
  • Axe 3 : La réflexion d’Alexis sur le genre romanesque: Peut-on parler d’un genre romanesque propre à Alexis ? Quelle charge accorde-t-il à la question linguistique ? Que propose-t-il en termes de procédés (linguistiques, littéraires, narratifs, descriptifs, esthétiques) pour le renouveau du genre romanesque ?
  • Axe 4 : Les engagements idéologico-politiques d’Alexis: Quel serait l’apport de ses engagements politiques sur le devenir politique d’Haïti ? Y a-t-il une pensée politique alexienne ? En quoi sa trajectoire a-t-elle influencé la pensée politique haïtienne ? Quel est son véritable rôle dans le mouvement de 1946 ?
  • Axe 5 : Les rapports d’Alexis avec Jacques Roumain et René Depestre : En quoi consiste le marxisme d’Alexis ? Comment interpréter ses relations avec les militants de sa génération dont Roumain et Depestre ? En quoi ses personnages évoquent-ils ses rapports avec ses contemporains ?
  • Axe 6 : Jacques Stephen Alexis et la question environnementale: Comment Alexis appréhende-t-il la question environnementale ? Quelle est sa position sur la biodiversité ? Quelle place lui accorde-t-il dans sa production littéraire ? Peut-on inscrire Alexis dans une forme d’« écopoétique » ?
  • Axe 7 : Jacques Stephen Alexis, la littérature et la médecine: Comment concilie-t-il littérature et médecine ? Comment met-il la littérature au service de la médecine et vice-versa ? Comment penser/panser l’humain frappé par la pathologie politique/dictatoriale ? Comment la littérature aide-t-elle à (se) guérir de la terreur dictatoriale ? Comment pense-t-il le rapport entre la science et la politique (science-policy) ?
  • Axe 8 : Jacques Stephen Alexis et la critique de l’ethnologie : Comment Alexis voit-il la question ethnologique ? Quelle est la place de la culture dans son œuvre ? Comment aborde-t-il la problématique du rural et de l’urbain ? Quelle est sa position sur les croyances populaires ?
  • Axe 9 : Jacques Stephen Alexis et la question féminine/féministe: Alexis est-il (un) féministe ? Quelle (s) (re)présentation(s) propose-t-il de la figure féminine dans son œuvre ? Les personnages d’Alexis sont-ils sensibles à la cause des femmes ?

 

PROPOSITION

L’auteur devra envoyer sa proposition de contributions par courrier électronique en format Word tout en indiquant (1) son nom ou pseudonyme, le cas échéant, (2) son titre universitaire, (3) le titre du texte ou les premiers mots de chaque texte (4) sa notice biobibliographique ne dépassant pas 100 mots, (5) un résumé (Abstract) du texte ne dépassant pas 200 mots.

Longueur des textes

– 4 000 à 6 000 mots pour les réflexions, les textes critiques portant sur une œuvre
littéraire.

– 1 000 à 1 200 mots pour les notes ou comptes rendus de lecture.

– 1 000 à 1 500 mots pour le (s) portrait (s) d’Alexis.

– 1 500 à 2 000 mots pour les entretiens avec des écrivains, critiques littéraires et
chercheurs.

– Poèmes ou nouvelles en français : maximum 5 pages ou 5 poèmes.

La police de caractères exigée est le Times New Roman, taille 12 points, à un interligne et demi, et une taille de 10 points pour les notes de bas de page, police de caractère, Calibri.

Titre du texte : le titre doit être en gras avec les titres des œuvres en italique. S’il comporte deux parties, utilisez deux points au lieu du soulignement. Les titres de l’article et des paragraphes ne sont jamais suivis d’un appel de note.

    Ex : Chauvet et Faulkner : cas d’intertextualité.

Les références : toute citation doit être associée à une note de bas de page. Les citations de moins de 5 lignes sont intégrées au texte et indiquées par des guillemets –sans italique. Allez à la ligne et utilisez l’alinéa pour les citations de plus de 5 lignes. Dans ce cas, il n’y a ni guillemets ni italique. Veuillez indiquer les références en bas de pages (Prénom, nom de l’auteur, titre du livre en italique, ville d’édition, éditeur, année de publication).

Ex : Marie Vieux-Chauvet, Fille d’Haïti, Paris, Zellige, 2014.

  • Les coupures à l’intérieur d’une citation sont signalées entre crochets droits […]. Si le début de la citation manque, le premier mot suivant les crochets est écrit en
    Les signes de ponctuation suivent les crochets.
  • Toute intervention dans une citation est signalée entre crochets droits [ ].

BibliographieLivres : Indiquer le nom de l’auteur (maj.), prénom (min.) suivi
du titre de l’ouvrage en italique, ville d’édition, éditeur, année de publication.

Ex : VIEUX-CHAUVET, Marie, Fille d’Haïti, Paris, Zellige, 2014.

S’il s’agit d’un livre publié plus d’une fois, il faut préciser l’édition consultée et l’année de la première publication mise entre crochets précédée du titre.

Ex : VIEUX-CHAUVET, Marie, Fille d’Haïti [1954], Paris, Zellige, 2014.

  • Titre cité dans la note précédente : Ibid., p.
  • Titre déjà cité : cit.
  • Quand il est nécessaire, utilisez cf., non pas voir.

Chapitre d’un livre : Nom de l’auteur (maj.), Prénom (min.), titre du chapitre (entre guillemet), titre de l’œuvre (italique), ville, édition, année de publication, pages consultées.

Ex : GENETTE, Gérard, « Frontières du récit », Figures II, Paris, Seuil, 1969, pp. 49-69.

Article de revue : Nom de l’auteur (maj.), Prénom (min.), titre de l’article (entre guillemet), nom des directeurs du numéro, nom du magazine, journal ou revue (en italique), volume, numéro, année de publication, pages consultées.

Ex : LAHENS, Yanick, « Chauvet, Faulkner : cas d’intertextualité », Carolyn Shread, Wébert Charles (dir.), Revue Legs et Littérature 4, janvier 2015, pp. 65-82.

Date limite de soumission des propositions :  15 juin 2021 

Date limite de soumission des articles : 15 septembre 2021; 23h59min59sec.

Envoyez vos articles avant le 15 septembre 2021 à legsedition@outlook.com et en copie ulyssementor@gmail.comcadet.jeanjacques@yahoo.fr, et mpierrelouis@fokal.org

Bibliographie

Œuvres de Jacques Stephen Alexis 

ALEXIS, Jacques Stephen, Compère général soleil, Paris, Gallimard, 1955.

—, « Où va le roman ? », Paris, Présence africaine, avril-mai 1957.

—, Les arbres musiciens, Paris, Gallimard, 1957.

—, L’espace d’un cillement, Paris, Gallimard, 1959

—, Le marxisme, seul guide de la révolution haïtienne [1959], Port-au-Prince, éditions CRESFED, 1959.

—, Romancero aux étoiles ; contes, Paris, Gallimard, 1960.

—, L’Étoile absinthe, Paris, Zulma, 2016.

—, Du réalisme merveilleux des Haïtiens, Paris, Présence africaine 2002/1 (No 165-166), p 91-112.

—, Lettre de Jacques Stephen Alexis à François Duvalier [1960], Port-au-Prince, éditions CRESFED, 1990.

Textes divers

ANGLADE, Georges, Le secret du dynamisme littéraire haïtien, Port-au-Prince, éditions de l’Université d’État d’Haïti, 2010.

—, ANGLADE, Georges, Le dernier codicille de Jacques Stephen Alexis, Montréal, Plume et encre, 2007.

—, Mon pays d’Haïti, Port-au-Prince, Les éditions de l’action sociale, 1977.

ANTOINE, Yves, Sémiologie et personnage romanesque chez Jacques Stephen Alexis, Candiac, Balzac éditeur, 1994.

ARMAND, Valérie, Renouveau du sensuel dans L’espace d’un cillement de Jacques Stephen Alexis, Port-au-Prince, Henri Deschamps, 2005.

BATE, Jonathan, Romantic ecology. Wordsworth and the environmental tradition, London, Routledge, 1991.

CADET, Jean-Jacques, Le marxisme haïtien. Marxisme et anticolonialisme en Haïti (1946-1986), Paris, Éditions Delga, 2020.

EUROPE, revue mensuelle, no 501, Jacques Stephen Alexis et la littérature haïtienne, 1971.

HOFFMANN, Léon-François, Littérature d’Haïti, Vanves, EDICEF, 1995.

INTERSECTIONS no 1, Jacques Stephen Alexis, Coopération pour l’éducation et la culture (CEC), 2013.

JEAN, Jonassaint, Le pouvoir des mots, les maux du pouvoir, Paris, éditions de l’Arcantère, 1986

—, Des romans de tradition haïtienne, Paris, l’Harmattan, 2002.

JEAN-CHARLES, Geroges J., Jacques Stephen Alexis : Romancier d’avant-garde de Compère Général Soleil, Cambridge, Trilingual Press, 2013.

LAROCHE, Maximilien, Le « Romancero aux étoiles » et l’œuvre romanesque de Jacques Stephen Alexis, Paris, Nathan, 1978.

LITTAFCAR, Jacques Stephen AlexisIntersections, no 1, 2014

LECONTE, Frantz-Antoine, En grandissant sous Duvalier : l’agonie d’un État-nation, Paris, l’Harmattan, 1999.

MANUEL, Robert, La lutte des femmes dans les romans de Jacques Stephen Alexis, Port-au-Prince, Henri Deschamps, 1980.

MATTHIEU J. Smith, Red and Black in Haiti: Radicalism, Conflict, and Political Change, 1934-1957, Chapel Hill, University of North Carolina Press, 2009.

NARCISSE, Jean-Pierre Richard, Autour de la disparition de Jacques Stephen Alexis, Montréal, CIDIHCA, 2016.

NDIAYE, Christiane, Introduction aux littératures francophones, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2004.

PAUL, Jean-Hérold, La négritude à la limite. Esthétique et politique dans la Caraïbe. Paris, L’Harmattan, 2014.

PONTE, Cécilia, Le réalisme merveilleux dans Les arbres musiciens de Jacques-Stephen Alexis, Montréal, GRELCA, 1987.

RAFFY-HIDEUX, Peggy, Les réalismes haïtiens contemporains, Paris, Honoré Champion, 2013.

SENGHOR, Léopold Sédar, Pour une relecture africaine de Marx et d’Engels, Dakar-Abidjan, Les Nouvelles éditions africaines, 1976.

SOUFFRANT, Claude, Une négritude socialiste, Paris, l’Harmattan, 1978.

—, Sociologie prospective d’Haïti. Essai, Montréal, CIDIHCA, 1995

SONNET, Michel, Jacques Stephen Alexis ou « Le voyage vers la lune de la belle amour humaine, ARCHEOPTERYX, Éditions Pierres Hérétiques, 1983.

TROUILLOT, Henock, L’intellectuel de couleur et les problèmes de la discrimination raciale, Port-au-Prince, Imprimerie de l’État, 1956.

Articles

KISUKIDI, Yala Nadia, « Négritude et philosophie », Rue Descartes vol. 4, no 4, 2014, pp. 1-10.

LOUIS-JUSTE, Anil, « Des ancêtres du communisme en Haïti », Alterpresse, 17 décembre 2004.

NICHOLLS, David, « Idéologies et mouvements populaires en Haïti, 1915-1946 », Annales, 1975, pp. 654-679.

PIERRE, Schallum, « Jacques Stephen Alexis polémiste », John Picard Byron (dir.), Production du savoir et construction sociale : l’ethnologie en Haïti, Québec/Port-au-Prince, Presses de l’Université Laval / Éditions de l’Université d’État d’Haïti, 2014, pp. 99-102.

RAPHAËL, Lucas, « L’esthétique de la dégradation dans la littérature haïtienne », Revue de littérature comparée, vol. 2 no 302, 2002, pp. 191-211.

TROUILLOT, Henock, « Deux concepts de la négritude en Haïti », Présence francophone, Sherbook, P.Q., 12, printemps 1976, pp. 183-194.

—, « Haïti ou la négritude avant la lettre ». Revue Éthiopiques, novembre 1976, numéro spécial.

WEIN WEIBERT, Arthus, « Les relations internationales d’Haïti de 1957 à 1971. La politique étrangère de François Duvalier », Bulletin de l’Institut Pierre Renouvini vol. 1, no 35, 2012, pp. 157-167.

Émissions, colloques et films 

NDIAYE, Christiane, « Le réalisme socialiste de Jacques-Stéphen Alexis : que faire du surnaturel ? », Dans le cadre de Repenser le réalisme. IIe Symposium de sociocritique. Colloque organisé par CRIST, le Centre de recherche interuniversitaire en sociocritique des textes. Montréal, Université de Montréal, 12 décembre 2015. Document audio : [En ligne] sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain, 12 décembre 2015, 21min48s. Consulté le 11 décembre 2017.

[http://oic.uqam.ca/sites/oic.uqam.ca/files/audio/coll_20151212_c18_christianendiaye.mp3]

LITTAFCAR (CEC), Quand des écrivains belges prennent Jacques Stephen Alexis au pied de la lettre, 24 mai 2012, 59min23s., Consulté le 07 janvier 2018.

[https://www.youtube.com/watch?v=NgiwpOORHNk]

PIERRE, Schallum, Rassoul Labuchin se souvient de Jacques Stephen Alexis, 30 juin 2014, 1h35min., Consulté le 7 janvier 2018. [https://www.youtube.com/watch?v=O76PhnRKVn8]

Mémoire de master et Thèse de doctorat

JOSEPH, Ngangop, Jacques Roumain a-t-il influencé Jacques Stephen Alexis ?, Mémoire de Master, Yaoundé, Université de Dschang, 2014.

PIERRE, Schallum, Le réalisme merveilleux de Jacques Stephen Alexis : esthétique, éthique et pensée critique. Thèse de doctorat de philosophie, Laval, Université Laval, 2013.

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[1] Jacques Stephen Alexis, « La lyre et l’épée : Témoignages sur Jets lucides », Les cahiers d’Haïti, vol. 3, no 3, octobre  1945, pp. 24-27.

[2] D’ailleurs, une bonne partie de cette œuvre est inédite, comme l’essai Chine miraculeuse et la pièce de théâtre Les dollars.

[3] Jacques Stephen Alexis, « La belle amour humaine », Les lettres françaises, 1957 et repris dans un numéro spécial titré « Jacques Stephen Alexis et la littérature d’Haïti »de la revue Europe vol. 49, no 501, janvier 1971, pp. 20-27.

[4] Organisme public chargé de réguler le secteur du livre en Haïti.

[5] Les relations qu’avait entretenues Jacques Stephen Alexis étaient aussi nombreuses que l’ont été les organisations auxquelles il a appartenu.

[6] Jacques Stephen Alexis, « Où va le roman », (Débat autour des conditions d’un roman national chez les peuples noirs), Présence Africaine, no. 13, avril-mai 1957, pp. 81-101.

[7] Jacques Stephen Alexis, « Le marxisme, seul guide possible de la Révolution haïtienne » élaboré en 1959, Gérard Pierre-Charles (coord.), Présence de Jacques Stephen Alexis, Port-au-Prince, CRESFED, 1980.

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