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Inter-Lignes n° 9: (D') Écrire le contemporain

Inter-Lignes n° 9: (D') Écrire le contemporain

Publié le par Ivanne Rialland (Source : Bernadette rey Mimoso-Ruiz)

Inter-Lignes n° 9

Automne 2012

(D’) ECRIRE LE CONTEMPORAIN

 

Le terme « contemporain » puise son étymologie dans l’union du « cum » et du «  tempus » et place ainsi l’aliénation et l’alliance entre l’objet défini et la période présente. De fait, il connait des variations selon les usages des champs culturels où il s’applique. Nous retiendrons la définition la plus proche des origines en lien avec la création, à savoir ce qui est situé dans le temps de l’écriture qu’elle soit littéraire, filmique ou artistique dans un sens plus vaste.

Ecrire ou décrire le contemporain revient à créer en simultanéité avec ce qui est vécu, et, de fait, de n’avoir aucune distance par rapport à ce qui est rapporté. Les historiens conscients de cette difficulté parlent « d’histoire immédiate », oxymore qui exprime les écueils de la restitution du fait dans le temps présent.

Si l’écrivain, et plus généralement l’artiste, apparait comme un réceptacle privilégié de ce qui l’entoure, qu’il puisse en retransmettre le ressenti questionne sur le regard posé, les outils linguistiques, techniques empruntés pour mener à bien la cristallisation d’un moment, d’une époque dans ce qu’elle semble avoir de spécifique. D’une manière différente, sans le filtre de l’art, le sociologue ausculte la société de son temps pour mieux la comprendre, le saisir et en expliquer les mécanismes.

Le numéro consacré à « (d’)écrire le contemporain » se donne pour objectif de rassembler des études autour des visions de notre temps telles qu’elles apparaissent en littérature, en arts visuels et dans divers horizons culturels. Si l’Occident privilégie considérablement l’expression du mal être de la personne dans une société où l’urbanisation dissout l’identité tout en surestimant l’individu aux dépens du bien collectif, il en va différemment dans d’autres sphères géographiques. Les problèmes sociaux, religieux, politiques des pays émergeants ou ceux pris dans la tourmente des révolutions ou des théocraties donnent lieu à des expressions artistiques qui portent valeur d’engagement et de témoignage. Ce volume se voudrait donc un état des lieux des réactions artistiques, ou du moins un fragment de celui-ci,  face au monde actuel, renouant ainsi avec la vocation première des arts : la vérité se trouve aussi dans la sublimation.

Les articles ne dépasseront pas 28 000 caractères (notes incluses, espaces non compris) et seront suivis d’un résumé de 10 lignes maximum en trois langues ou a minima en français (français, anglais, espagnol), des coordonnées précises de l’auteur et d’une courte biographie. Ne seront retenus que les textes répondant à ces critères.

Les textes soumis au comité de lecture de la revue le 17 septembre devront parvenir avant le 10 septembre 2012 à  Bernadette Rey Mimoso-Ruiz

Par voie électronique : bernadette.reymr@wanadoo.fr et  b.mimoso-ruiz@ict-toulouse.fr

Par voie postale :

Revue Inter-Lignes

Institut catholique de Toulouse

31, rue de la Fonderie, BP 7012

F 31068 Toulouse cedex 7