Édition
Nouvelle parution
Eschyle, Les Perses. Pièces de guerre I (trad. M. Gondicas & P. Judet de La Combe)

Eschyle, Les Perses. Pièces de guerre I (trad. M. Gondicas & P. Judet de La Combe)

Publié le par Marc Escola

Les Perses
PIÈCES DE GUERRE. TOME 1

Eschyle

Toulouse, Anacharsis éd,

Traduit du grec, présenté et commenté par Myrto Gondicas et Pierre Judet de La Combe

Paru en août 2018

160 pages

ISBN : 9791092011685

Prix : 9 €

 

Dans le palais du roi de Perse arrivent les nouvelles désastreuses de la bataille navale de Salamine, où l’immense armée de l’Empire a été massacrée par les Grecs. Le retour du Grand Roi Xerxès sera celui d’un vaincu pathétique.

Avec Les Perses, Eschyle réalise un tour de force qui associe les fureurs de la guerre, l’accablement irrémédiable des survivants, l’effroi de ceux de l’arrière et l’angoisse qu’inspire aux vainqueurs le sort funeste des vaincus, liant les uns aux autres dans les entraves d’un destin partagé.

Cette nouvelle traduction commentée des Perses s’emploie à restituer toute l’épaisseur littéraire, politique et philosophique de la plus célèbre des tragédies d’Eschyle.

Pierre Judet de La Combe est helléniste et directeur d’études à l’EHESS. Il a récemment publié un Homère (2017) et prépare une traduction nouvelle de l’Iliade.

Myrto Gondicas est traductrice. Elle a notamment coordonné un Panorama des écritures théâtrales de la Grèce contemporaine(2015).

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On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cette traduction:

"L’intelligence du désastre", par Claire Paulian.

« Nous, immensément vaincus par la mer. » C’est ainsi que le chœur des sages perses, dans la tragédie d’Eschyle, tout juste retraduite par Myrto Gondicas et Pierre Judet de La Combe, déplore l’anéantissement de son armée. Les Perses raconte en – 472 la bataille de Salamine, qui opposa, huit ans plus tôt, l’armée perse, menée par Xerxès, à des Grecs bien moins nombreux. Contre toute attente, ces derniers gagnèrent et survécurent. Aucun triomphalisme naïf, pourtant, dans cette tragédie puisqu’elle narre l’histoire du point de vue des perdants. La victoire, chez Eschyle commenté par Pierre Judet de la Combe, se lit en contre-plongée, depuis son revers de terreur et de destruction.