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Catastrophes, menaces, risques naturels dans les pays germanophones (Congrès de l’AGES à Clermont-Ferrand)

Catastrophes, menaces, risques naturels dans les pays germanophones (Congrès de l’AGES à Clermont-Ferrand)

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Fanny Platelle)

Appel à contribution

Congrès de l’AGES à Clermont-Ferrand, 10-12 juin 2021

Catastrophes, menaces et risques naturels

 

Tandis que la notion de « risque » s’est trouvée au centre des réflexions sur la modernité et ses formes contemporaines (postmodernité, modernité réflexive…) – particulièrement dans les années 1980 à 2000 en Europe en raison des risques technologiques (le nucléaire) et écologiques, mais aussi de l’apparition d’un nouveau paradigme : la « société du risque » (U. Beck) –, celle de « catastrophe » était évacuée ou appliquée seulement à des cas particuliers[1]. Or, depuis le début du xxie siècle, plusieurs événements relayés par les médias du monde entier (le tsunami de 2004 dans l’Océan indien, l’ouragan Katrina en 2005, le cyclone Nargis qui a frappé la Birmanie en 2008, le séisme de 2010 en Haïti, le tsunami de 2011 au Japon) montrent que l’« ère » des catastrophes en série, que les pays occidentaux croyaient révolue, ne l’est pas. Ils obligent à repenser la relation de l’homme à son environnement, plus encore peut-être à ses propres capacités. Parallèlement, la « catastrophe » se constitue en « nouveau paradigme scientifique » à la toute fin du xxe siècle[2]. Si la notion paraît féconde pour penser notre rapport au contemporain, il est toutefois nécessaire de l’interroger, tant elle imprègne aujourd’hui le discours public et médiatique.

La catastrophe n’est pas un risque plus grand : selon la définition du Groupe 2040, elle est l’« événement absolu […], qui menace jusqu’à l’existence de la collectivité, de l’espèce ou de la nature[3] ». Outre par son caractère exceptionnel elle se distingue du risque par un rapport spécifique au temps : elle provoque une rupture, reste en partie imprévisible et immensurable. Elle est perçue et vécue par sa diffusion instantanée dans les médias comme globale, la portée des émotions qu’elle suscite excède le seul événement[4]. Du grec καταστροφή, la catastrophe est ce qui « retourne », dans les trois acceptions du verbe : « la catastrophe revient, […] bouleverse, […] met sens dessus dessous[5] ». Dans le théâtre antique et jusqu’à la Renaissance au moins, elle désigne la dernière partie, le dénouement d’un drame[6]. À l’époque moderne, le terme est appliqué aux événements réels, notamment de l’histoire politique et militaire, et il prend peu à peu un sens négatif. Au plus tard après le tremblement de terre de Lisbonne en 1755, il renvoie à des événements naturels extrêmes. Dans la seconde moitié du xixe et au xxe siècle, son utilisation s’élargit à de nouveaux domaines, avec des passages entre les discours publics (techniques, politiques, culturels) et scientifiques. Depuis la fin du siècle dernier, elle connaît une inflation et la notion devient synonyme de crise aiguë. Sa signification se transforme pour désigner non plus seulement un événement mais un processus et finalement un état permanent[7].

L’imprévisibilité et l’ampleur de la catastrophe appellent l’explication : elle est l’objet de récits pluriels (religieux, scientifiques, philosophiques) visant à rendre compte de l’événement et à en identifier les origines possibles, récits auxquels il faut porter attention, tout autant qu’aux faits eux-mêmes. Une fois la sidération passée, les grands désastres, en raison de leur vide de sens initial, agissent comme des « puits de causalité » : « [Les discours] posent des attendus, des causes proches ou lointaines, et puisent dans différents registres du jugement les moyens de l[eur] donner un sens[8] ». La catastrophe est donc indissociable des discours qui la relatent, l’interprètent et qui participent ainsi à sa construction[9]. Ils peuvent avoir une fonction de diagnostic, de prévention, de prédiction. Une autre réaction possible est le silence : les victimes préfèrent, comme stratégie de survie, l’oubli, le refoulement, et cherchent à maintenir la plus grande continuité possible avec la situation d’avant la catastrophe.

Parce qu’elle suscite, par son caractère exceptionnel et massif, un mélange ambivalent de fascination et de répulsion, qu’elle donne lieu à des interprétations multiples, la destruction catastrophique a inspiré de nombreux artistes[10]. Les récits présentent des aspects dystopiques comme utopiques, l’expérience de la catastrophe s’accompagnant de mouvements et d’images opposées. L’exposition de 2018 à la Kunsthalle de Hambourg intitulée Entfesselte Natur. Das Bild der Katastrophe seit 1600[11] montre la fécondité de la notion pour la création artistique.

Il s’agira de s’interroger sur la perception, les discours et les représentations des risques, menaces et catastrophes dits « naturels[12] » dans les pays germanophones. Quels cataclysmes ont spécialement retenu l’attention (un consensus se dégage dans la recherche autour du caractère « canonique » du tremblement de terre de Lisbonne en 1755 pour les récits de catastrophe[13]) ? Certaines périodes de l’histoire se révèlent-elles particulièrement propices aux discours et représentations des risques, menaces et catastrophes naturels ? Quels enjeux esthétiques, idéologiques, politiques les sous-tendent ? La perspective, à la fois diachronique et comparatiste, aura pour objectif de confronter les représentations et les discours nés à des époques et dans des contextes différents et d’en définir les implications spécifiques. Les études ponctuelles permettront de montrer comment la pensée du risque et de la catastrophe se formule à travers le temps. Mais la confrontation de contextes historiques éloignés visera aussi à faire apparaître des parallèles ou des rapprochements inattendus dans la manière de dire, de représenter et de penser les risques, menaces et catastrophes naturels à diverses époques.

Différentes analyses pourront être menées, qui concernent :

- l’étude sémantique, lexicographique et lexicométrique des concepts de risque et de catastrophe, les domaines auxquels ils renvoient, les images (mythologiques, bibliques etc.) qui leur sont associées ;

- la temporalité, le recensement (traités scientifiques, statistiques…), les significations des catastrophes naturelles (comment elles affectent ceux qui les subissent, sont perçues par eux mais aussi par ceux qui en ressentent la menace), leurs effets (les histoires qu’elles rompent, les certitudes qu’elles ébranlent, les croyances qu’elles renforcent), leur inscription dans la mémoire collective ;

- l’argumentation et la fonction des discours sur les risques, menaces et catastrophes naturels : quelles stratégies discursives sont déployées, par quels acteurs et à quelles fins ? L’analyse des désastres passés, comme celle des menaces à venir, est un levier argumentatif susceptible d’intervenir sur des terrains politiques, moraux et scientifiques (comme le montre le mouvement récent des Fridays for Future). On prêtera aussi attention à la porosité entre science et non-science.

- La représentation littéraire et artistique des catastrophes naturelles : comment représenter ce qui par définition est hors normes ? Peut-on identifier des stéréotypes iconographiques ou narratifs ? Quels sont les enjeux esthétiques, les limites éthiques (mise en scène des victimes) ? Quelles fonctions (transmission du savoir ou expression des peurs collectives, mémorielle, de résilience…) ont la littérature et les arts ? On se penchera aussi sur les relations entre les arts visuels et la littérature (intermédialité).

Linguistique

Les linguistes pourront s’intéresser aux discours se référant aux catastrophes naturelles et aux discours de catastrophisme ainsi qu’à leur manifestation dans certains médias, pouvant être variable selon le type de média (presse écrite, radiophonique, littérature, blogs, réseaux sociaux etc.). Les situations de catastrophes naturelles mais aussi celles de résilience dans leur contexte entraînent des modes de communication et modes d’énoncé particuliers et la présence de lexèmes et phraséologies spécifiques. Les domaines de recherche concernés sont ainsi notamment la lexicologie et phraséologie, la syntaxe, la pragmatique, la traductologie et la communication interculturelle, les langues de spécialités, les genres textuels, l’analyse du discours, l’énonciation, l’analyse conversationnelle, l’analyse multimodale. Les corpus étudiés pourront ainsi relever de genres textuels différentes (corpus écrits, oraux, corpus de sms, de chats, médias de masse, réseaux sociaux, littératures, etc). 

Histoire et civilisation

Les spécialistes en histoire et civilisation allemande pourront aborder une large gamme de sujets et d’aspects liés à la catastrophe et au catastrophisme. En fonction des régions étudiées, il y a d’abord les différentes formes sous lesquelles les catastrophes naturelles se présentaient (inondations et crues, dans le contexte germanique notamment du Rhin, sécheresses, incendies, avalanches, raz de marée etc.)[14]. Sur le plan méthodologique, cela permet de combiner la recherche historique régionale avec la climatologie historique et d’autres sous-disciplines de l’historiographie (histoire urbaine, histoire de l’environnement, histoire de la vie quotidienne, histoire des mentalités…). Et outre la contextualisation des événements telle qu’elle se présente dans les sources – notamment les chroniques qui relatent les faits et les comparent à des catastrophes naturelles antérieures ou la statistique historique – il y a également une dimension mémorielle à explorer, qui se présente dans l’espace urbain sous forme de plaques commémoratives ou de marques sur des ponts et des bâtiments qui indiquent le niveau des crues, par exemple[15]. Ensuite, il y a les réactions des contemporains et des institutions, ainsi que les mesures de prévention à prendre en compte, comme l’amélioration et la modernisation d’infrastructures pour diminuer les risques (tout en en créant de nouveaux dans certains cas), comme dans les Alpes la construction de lignes de chemins de fer et de tunnels pour contourner le risque d’avalanches et d’érosions, la reforestation, la construction de digues et de murs contre l’érosion de la montagne, mais aussi le transfert de compétences en ce qui concerne le sauvetage et la prévention du niveau local à l’échelle nationale[16]. Un autre champ d’étude s’ouvre ici avec la dimension mémorielle des installations de protection qui deviennent une partie du patrimoine local et régional (exemple : la muséalisation des murs de protection contre les avalanches comme patrimoine historique et partie intégrante du paysage local dans les Alpes)[17].

Enfin, il y a une dimension transnationale qui pourra être abordée. Outre l’exemple classique du tremblement de terre à Lisbonne en 1755 et de sa réception, on peut penser à des événements avec des conséquences globales comme l’éruption du volcan Tambora dans l’île de Sumbawa en Indonésie actuelle en 1815 qui entraîna « une année sans été » avec des chutes de neige en plein été et une pénurie de denrées alimentaires dramatique en Europe. Dans l’espace germanophone, cela provoqua des disettes majeures dans certaines régions[18]. Les coûts sociaux de cette catastrophe – une paupérisation massive de la population et un nombre important de victimes de famine à cause des mesures des autorités souvent insuffisantes – pourront être abordés également tout comme la médiatisation internationale de ces catastrophes lointaines (comme c’était le cas après l’éruption du Krakatoa, également en Indonésie, en 1883).

Pour étudier ces différents phénomènes et aspects, des approches interdisciplinaires combinant notamment l’histoire de l’environnement, sociale et culturelle avec l’analyse du discours, les sciences des médias et de la communication, l’imagologie etc. pourront être utilisées[19].

Littérature et arts

Un regard particulier pourra être porté sur la façon dont les catastrophes naturelles étaient appréhendées dans la pensée médiévale. Une lecture anthropologique des chroniques qui rendent compte de ces catastrophes permet une approche nouvelle de l’histoire des représentations. On pourra ainsi s’intéresser au refroidissement climatique qui marque le début du xive siècle ou à des phénomènes plus brutaux et à leurs conséquences sur les populations ou sur certaines minorités : les épidémies (p. ex. la grande épidémie de peste de 1347-52), les tremblements de terre (p. ex. celui du 25 janvier 1348 qui, d’une intensité peu commune, touche le nord de l’Italie, l’Autriche ainsi que la Bavière, la Bohème et la Hongrie), les phénomènes d’inondation (crus torrentielles du Danube du xiiie au début du xvie siècle), les avalanches et les orages dans le domaine alpin, ou encore les incendies et les fléaux causés par des animaux[20]. Les pratiques magiques (Wetterzauber) du haut Moyen Âge au xvie siècle et leur répression par l’Église pourront également retenir l’attention des conférenciers.

Dans la littérature et les arts du xviiie et du xixe siècle, la « mise en spectacle » (F. Walter) de la catastrophe naturelle possède différentes fonctions. La littérature l’utilise comme artifice dramatique, dans des récits à finalité morale ou philosophique. De nombreux auteurs recourent également aux métaphores des forces naturelles pour signifier les bouleversements sociaux et politiques de leur temps[21] (Schiller dans Die Räuber en 1781, Kleist dans Das Erdbeben in Chili en 1806/07, Goethe, Hölderlin, F. Schlegel, Ernst Moritz Arndt, Joseph Görres…). Le catastrophisme est un thème romantique par excellence : à côté des naufrages (Caspar David Friedrich, Die gescheiterte Hoffnung, 1824), la puissance des volcans fascine durablement les artistes, après la découverte des vestiges de Pompéi en 1748. À la fin du xixe et au début du xxe siècle, il devient une composante majeure des récits dits de science-fiction[22].

L’éco-critique (Ökokritik) se fait depuis quelques années la chambre de résonance des préoccupations environnementales au sein des études littéraires[23]. Certains écrivains n’ont d’ailleurs pas attendu pour pronostiquer un imminent naufrage de la pensée et autres catastrophes plus ou moins métaphoriques, comme la spectaculaire disparition de la forêt chez Robert Menasse (Schubumkehr). Le terme Untergang traverse d’ailleurs la littérature du xxe siècle, de l’expressionnisme à Thomas Bernhard[24].

L’objectif du Congrès 2021 de l’AGES sera donc de réfléchir aux perspectives nouvelles ouvertes dans les domaines de la recherche comme de la didactique par les notions de catastrophe, menace, risque naturels – des notions qui ont une pertinence particulière pour l’aire linguistique et culturelle germanophone, du fait de la géographie et de certaines options telles que l’exploitation du domaine alpin.

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Les propositions de communication (2500 signes environ), assorties d’une brève notice bio-bibliographique, sont à envoyer pour le 30 juin 2020 à

Anne-Sophie Gomez (A-Sophie.GOMEZ@uca.fr) et Fanny Platelle (Fanny.Platelle@uca.fr).

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Langues de travail : allemand, français

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Call for papers

AGES-Tagung in Clermont-Ferrand, 10.-12. Juni 2021

Natur und Umwelt: Risiken, Gefahren und Katastrophen

 

Während der Begriff Risiko im Zentrum der Reflexionen zur Moderne und ihren zeitgenössischen Formen stand (Postmoderne, reflexive Moderne…) – und dies insbesondere in den Jahren 1980 bis 2000 in Europa aufgrund technologischer (nuklearer) und ökologischer Risiken, aber auch auf dem Hintergrund des Aufkommens eines neuen Paradigmas: der "Risikogesellschaft" (U. Beck) –, wurde der Begriff Katastrophe ganz vernachlässigt oder nur auf Einzelfälle angewandt.[25] Seit Beginn des 21. Jahrhunderts zeigen jedoch mehrere weltweit von den Medien behandelte Ereignisse (der Tsunami im Indischen Ozean 2004, der Hurrikan Katrina 2005, der Zyklon Nargis, der Burma 2008 traf, das Erdbeben in Haiti 2010, der Tsunami 2011 in Japan), dass die "Ära" der seriellen oder wiederkehrenden Katastrophen, die die westlichen Länder für beendet hielten, nicht vorbei ist. Sie zwingen uns, unsere Beziehung zu unserer Umwelt und vielleicht noch mehr zu unseren eigenen Fähigkeiten zu überdenken. Gleichzeitig wurde die "Katastrophe" ganz am Ende des zwanzigsten Jahrhunderts zu einem "neuen wissenschaftlichen Paradigma".[26] Auch wenn der Begriff fruchtbar erscheint, um über unser Verhältnis zur Gegenwart nachzudenken, so scheint es doch notwendig, ihn zu hinterfragen, da er heute im öffentlichen und medialen Diskurs omnipräsent ist.

Die Katastrophe ist kein größeres Risiko: Nach der Definition der Gruppe 2040 ist es das „absolute Ereignis […], das die Existenz der Gemeinschaft, der Spezies oder der Natur bedroht“.[27] Zusätzlich zu ihrem Ausnahmecharakter unterscheidet sich die Katastrophe vom Risiko durch ein spezifisches Verhältnis zur Zeit: Sie verursacht einen Bruch, bleibt teilweise unvorhersehbar und nicht quantifizierbar. Sie wird durch ihre augenblickliche Verbreitung in den Medien als global wahrgenommen und erlebt, die Reichweite der von ihr ausgelösten Emotionen übersteigt das Einzelereignis.[28] Das griechische καταστροφή („Verheerung“, „Umwendung“) ist das, was im dreifachen Sinn „umwendet“: „die Katastrophe kehrt zurück, führt zur Umwendung, kehrt das Oberste nach unten.“[29] Im antiken Theater, und mindestens bis zur Renaissance, entspricht sie dem letzten Teil eines Dramas, d.i. dem Wendepunkt der Handlung.[30] In der Neuzeit wird der Begriff auf reale Ereignisse angewandt, insbesondere in der politischen und militärischen Geschichte, und nimmt allmählich eine negative Bedeutung an. Spätestens nach dem Lissabonner Erdbeben von 1755 bezieht er sich auf extreme Naturereignisse. In der zweiten Hälfte des neunzehnten und zwanzigsten Jahrhunderts wurde seine Verwendung auf neue Bereiche ausgedehnt, wobei es zu Verschiebungen zwischen dem öffentlichen – technischen, politischen, kulturellen – und wissenschaftlichen Diskurs kam. Seit dem Ende des letzten Jahrhunderts lässt sich von einer inflationären Verwendung sprechen, wobei der Begriff auch zum Synonym für eine akute Krise geworden ist. Katastrophe verweist nun nicht mehr nur auf Ereignisse, sondern auch auf Prozesse und schließlich auch auf permanente Zustände.[31]

Die Unvorhersehbarkeit und das Ausmaß einer Katastrophe machen Erklärungen notwendig: Katastrophen sind daher Gegenstand pluraler – religiöser, wissenschaftlicher, philosophischer – Erzählungen, die darauf abzielen, über das Ereignis Rechenschaft abzulegen und seine möglichen Ursprünge zu identifizieren, Erzählungen, die es verdienen, dass man ihnen, ebenso wie den Tatsachen selbst, Aufmerksamkeit schenkt. Wenn das Entsetzen vorbei ist, wirken große Katastrophen wegen ihrer anfänglichen Bedeutungsleere als "Kausalitätsbrunnen": "[Diskurse] stellen Erwartungen sowie nahe oder entfernte Ursachen her und ziehen aus verschiedenen Registern des Urteils die Mittel, um [ihnen] einen Sinn zu verleihen".[32] Katastrophen sind also untrennbar mit den Diskursen verbunden, die über sie berichten, sie interpretieren und so an ihrer Konstruktion mitwirken.[33] Sie können eine diagnostische, präventive und prädiktive Funktion haben.

Gleichzeitig verdienen die Konfigurationen Beachtung, in denen individuelle oder kollektive Katastrophen zur Sprachlosigkeit, auch im wörtlichen Sinne, führen, und die Akteure als Überlebens- und Weiterlebensstrategien Vergessen, Verdrängen und möglichst weitgehende Kontinuität mit dem Zustand vor der Katastrophe suchen. Diese „Sprachlosigkeiten“ können ebenfalls in ihren unterschiedlichen Ausdrücken untersucht werden.

Aufgrund ihres außergewöhnlichen und massiven Charakters, der ambivalenten Mischung von Faszination und Abscheu, die sie hervorruft und ihrer vielfältigen Interpretationen hat die durch eine Katastrophe bedingte Zerstörung viele Künstler inspiriert.[34] Die Erzählungen haben sowohl dystopische als auch utopische Aspekte, wobei die Erfahrung der Katastrophe von gegensätzlichen Bewegungen und Bildern begleitet wird. Die Ausstellung 2018 in der Kunsthalle Hamburg mit dem Titel Entfesselte Natur. Das Bild der Katastrophe seit 1600[35] zeigt die Fruchtbarkeit des Konzepts für das künstlerische Schaffen.

Der Kongress wird die Gelegenheit sein, Wahrnehmungen, Diskurse und Darstellungen von so genannten "natürlichen"[36]  Risiken, Gefahren und Katastrophen im deutschsprachigen Raum zu untersuchen. Welche Naturkatastrophen haben besondere Aufmerksamkeit erregt (in der Forschung hat sich ein Konsens über den "kanonischen" Charakter des Lissabonner Erdbebens von 1755 für Katastrophenerzählungen herauskristallisiert[37])? Erweisen sich bestimmte Perioden in der Geschichte als besonders diskursfördernd für die Darstellung von Risiken, Gefahren und Naturkatastrophen? Welche ästhetischen, ideologischen und politischen Fragen liegen den Diskursen zugrunde? Die sowohl diachrone als auch komparative Perspektive zielt darauf ab, die zu verschiedenen Zeiten und in verschiedenen Kontexten entstandenen Darstellungen und Diskurse zu konfrontieren und ihre präzisen Implikationen zu erhellen. Studien von Einzelfällen und ihrem Vergleich können aufzeigen, wie das Denken über Risiken und Katastrophen im Laufe der Zeit formuliert wird. Die Konfrontation zwischen weit entfernten historischen Zusammenhängen zielt darauf ab, neue Parallelen oder Ähnlichkeiten in der Art und Weise aufzudecken, wie man Risiken, Gefahren und Naturkatastrophen in verschiedenen Zeiträumen darstellt und darüber nachdenkt.

Auf diesem Hintergrund können folgende Forschungsperspektiven entwickelt werden:

- die semantische, lexikographische und lexikometrische Analyse der Begriffe Risiko und Katastrophe sowie der Bereiche, auf die sie sich beziehen und der mit ihnen verbundenen Bilder (Mythologie, Religion usw.);

- quantitative oder quantitativ-qualitative Analysen (wissenschaftliche Abhandlungen, Statistiken usw.) mit Bezug auf die Bedeutung der Zeitlichkeit bei Naturkatastrophen, z.B. wie diese von den Betroffenen erlebt werden oder von denen, die sich von ihnen bedroht fühlen, ihre Auswirkungen auf die Geschichten und Biographien, die von ihnen unterbrochen oder zerrissen werden, die Gewissheiten, die sie erschüttern, die Überzeugungen, die sie verstärken, ihre Einschreibung in das kollektive Gedächtnis ;

- die Argumentation sowie die Funktion der Diskurse zu Risiken, Gefahren und Naturkatastrophen: Welche diskursiven Strategien werden von welchen Akteuren und zu welchen Zwecken eingesetzt? Die Analyse vergangener Katastrophen sowie die Analyse künftiger Bedrohungen ist ein argumentativer Ansatzpunkt, der in politischen, ethisch-moralischen und wissenschaftlichen Bereichen relevant sein kann (wie die jüngste Bewegung Fridays for Future gezeigt hat). Auch die Porosität zwischen Wissenschaft und Nicht-Wissenschaft könnte Untersuchungsgegenstand sein.

- Die literarische und künstlerische Darstellung von Naturkatastrophen: Wie kann man darstellen, was per definitionem außergewöhnlich ist? Können wir ikonographische oder narrative Stereotype identifizieren? Welches sind die ästhetischen Bezugspunkte und die ethischen Grenzen (z.B. bei der Opferinszenierung)? Welche Funktionen (Wissensvermittlung oder Ausdruck kollektiver Ängste, Erinnerungs-Orte, Resilienz...) übernehmen Literatur und Kunst? Auch das Verhältnis zwischen bildenden Künsten und Literatur (Intermedialität) kann Untersuchungsgegenstand sein.

Sprachwissenschaft

Aus sprachwissenschaftlicher Perspektive können Diskurse analysiert werden, die sich thematisch auf Naturkatastrophen beziehen, oder auch Diskurse alarmistischer Natur, sowie die Spezifitäten dieser Diskurse je nach Medientyp (Presse, Literatur, Blogs, social media usw.). Situationen von Naturkatastrophen, aber auch solche der Resilienz in diesen Kontexten führen zu besonderen Kommunikations- und Äußerungsformen und zur Verwendung spezifischer Lexeme und Phraseologien. Die betroffenen Forschungsbereiche sind Lexikologie und Phraseologie, Syntax, Pragmatik, Übersetzung und interkulturelle Kommunikation, Fachsprachen, Textgattungen, Diskursanalyse, Aussprache, Gesprächsanalyse, multimodale Analyse. Die untersuchten Korpora können somit verschiedenen Textgattungen angehören (Schriftsprache, Gesprochene Sprache, Chats, SMS inklusive, Massenmedien, soziale Netzwerke, Literaturen usw.).

Geschichte und Landeskunde

Im Feld der Geschichte und Landeskunde können eine Vielzahl an Themen und Aspekten zu Katastrophen und Katastrophismus untersucht werden. Abhängig vom Untersuchungsgebiet können zunächst die verschiedenen Formen von Naturkatastrophen analysiert werden (Überschwemmungen und Hochwasser, im deutschsprachigen Raum vor allem des Rheins, Trockenheit und Dürre, Brände, Lawinen, Sturmfluten usw.).[38] In methodischer Hinsicht kann so regionalhistorische Forschung mit der historischen Klimaforschung und weiteren Teildisziplinen der Geschichtswissenschaft (Stadtgeschichte, Umweltgeschichte, Alltagsgeschichte, Mentalitätsgeschichte…) kombiniert werden. Abgesehen von der Kontextualisierung in den Quellen – vor allem Chroniken, die von Ereignissen berichten und diese mit vorangegangenen Naturkatastrophen vergleichen, oder in der historischen Statistik – existiert mit Gedenktafeln oder Wasserstandsmarken an Brücken und Gebäuden im städtischen Raum eine Form der Erinnerung, die untersucht werden kann.[39] Weiterhin sind die Reaktionen von Zeitgenossen und Institutionen ebenso zu berücksichtigen wie Präventionsmaßnahmen, wie die Verbesserung und Modernisierung der Infrastruktur zur Risikominimierung (wobei dies in bestimmten Fällen allerdings zu neuen Risiken führen kann), wie beispielsweise in den Alpen der Bau von Eisenbahnlinien und Tunneln, um der Gefahr von Lawinen und Erdrutschen auf den bisherigen Verkehrswegen auszuweichen, die Wiederaufforstung, der Bau von Dämmen und Mauern gegen Bergrutsche, aber auch die Übertragung von Kompetenzen im Bereich der Prävention und Rettungsmaßnahmen von der lokalen auf die nationale Ebene.[40] Ein weiteres Forschungsfeld eröffnet sich mit der Untersuchung der Schutzeinrichtungen, die Teil der lokalen und regionalen Erinnerungskultur werden (z.B. die Musealisierung der Lawinenschutzwände als Teil des historischen Erbes Bestandteil der Landschaft in den Alpen).[41]

Schließlich kann auch noch die transnationale Dimension in den Blick genommen werden. Abgesehen von dem klassischen Beispiel des Erdbebens von Lissabon im Jahr 1755 und seiner Rezeption ist zu denken an Ereignisse mit globalen Auswirkungen wie der Ausbruch des Vulkans Tambora auf der Insel Sumbawa im heutigen Indonesien im Jahr 1815, der zu einem „Jahr ohne Sommer“ führte, in dem es im Sommer zu Schneefall und zu einer dramatischen Lebensmittelknappheit in Europa kam. Im deutschsprachigen Raum löste dies in bestimmten Regionen große Hungersnöte aus.[42] Die sozialen Kosten dieser Katastrophe in Gestalt einer massiven Verarmung der Bevölkerung und einer hohen Zahl an Opfern der Hungerkatastrophe infolge von häufig unzureichenden Maßnahmen der Behörden können ebenso in den Blick genommen werden wie die internationale Medialisierung von weit entfernt stattfindenden Naturkatastrophen (wie beispielsweise nach dem Ausbruch des ebenfalls in Indonesien liegenden Krakatau im Jahr 1883).

Für die Untersuchung dieser Phänomene und Aspekte können in einem interdisziplinären Zugang Umweltgeschichte sowie Sozial- und Kulturgeschichte mit Diskursanalyse, Medien- und Kommunikationswissenschaft, Imagologie usw. kombiniert werden.[43]

Literatur und Kunst

Ein besonderes Augenmerk kann auf die Art und Weise gelegt werden, wie Naturkatastrophen im mittelalterlichen Denken begriffen wurden. Eine anthropologische Lektüre der Chroniken, die hiervon berichten, ermöglicht neue Zugänge zur Erforschung der Geschichte von Katastrophendarstellungen. Denkbar sind Beiträge zur „kleinen Eiszeit“ ab dem frühen 14. Jahrhundert oder zu einschneidenderen Ereignissen und ihren Auswirkungen auf die Bevölkerung oder bestimmte Bevölkerungsgruppen wie Epidemien (z.B. die große Pestepidemie 1347-1352), Erdbeben (z.B. das außergewöhnlich starke vom 25. Januar 1348 mit seinen Auswirkungen in Norditalien, Österreich, Bayern, Böhmen und Ungarn), Überschwemmungen (reißendes Donauhochwasser zwischen dem 13. und dem frühen 16. Jahrhundert), Lawinen und Stürme in der Alpenregion oder schließlich Brände und von Tieren übertragene Seuchen.[44] Magische Handlungen wie der Wetterzauber zwischen Hochmittelalter und 16. Jahrhundert und ihre Bekämpfung durch die Kirche sind weitere mögliche Themen für Beiträge.

In der Literatur und der Kunst des 18. und 19. Jahrhunderts hat die „Inszenierung“ (F. Walter) der Naturkatastrophe unterschiedliche Funktionen. Die Literatur nutzt sie als dramatischen Kunstgriff in Texten mit einer moralischen oder philosophischen Zielsetzung. Zahlreiche Autoren greifen ebenfalls auf die Metaphorik der Kräfte der Natur zurück, um soziale und politische Umwälzungen ihrer Zeit mitzuteilen[45] (Schiller 1781 in Die Räuber, Kleist 1806/07 in Das Erdbeben in Chili, Goethe, Hölderlin, F. Schlegel, Ernst Moritz Arndt, Joseph Görres usw.). Der Katastrophismus ist ein Thema der Romantik schlechthin: Neben Schiffsunglücken (Caspar David Friedrich, Die gescheiterte Hoffnung, 1824) ziehen die in Vulkanen sichtbar werdenden Kräfte die Künstler dauerhaft in ihren Bann, nachdem im Jahr 1748 die Überreste von Pompeji entdeckt worden waren. Am Ende des 19. und zu Beginn des 20. Jahrhunderts wird der Katastrophismus ein bedeutender Bestandteil in der Science-Fiction-Literatur.[46]

Die Ökokritik wiederum ist seit einigen Jahren der Resonanzkörper der Sorge um die Umwelt, die im Feld der Literaturwissenschaft artikuliert wird[47]. Einige Schriftsteller haben im Übrigen bereits den bevorstehenden Untergang des Denkens und weitere mehr oder weniger metaphorische Katastrophen vorhergesagt, wie das spektakuläre Verschwinden des Waldes bei Robert Menasse (Schubumkehr). Der Begriff Untergang durchzieht die Literatur des 20. Jahrhunderts vom Expressionismus bis zu Thomas Bernhard[48].

Ziel des AGES-Kongresses 2021 wird es daher sein, über die neuen Perspektiven nachzudenken, die sich sowohl für die Forschung als auch für die Didaktik im Bereich Risiko, Bedrohung und Gefahren durch Naturkatastrophen ergeben – Begriffe, die für den deutschsprachigen Sprach- und Kulturraum aufgrund der Geographie und bestimmter Optionen, wie die wirtschaftliche und vor allem die touristische Nutzung des Alpenraums, eine besondere Relevanz haben.

Vorschläge für Beiträge (ca. 2500 Zeichen) sowie eine Kurzbiografie mit Schriftenverzeichnis werden bis zum 31. Mai 2020 erbeten an: Anne-Sophie Gomez (A-Sophie.GOMEZ@uca.fr) und Fanny Platelle (Fanny.PLATELLE@uca.fr).

 

Arbeitssprachen: Deutsch, Französisch

 

 

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[1] Cf. Gaëlle Clavandier, « Un retour sur la catastrophe. Nouveau regard, nouvel objet pour l’anthropologue », Le Portique, n22, Catastrophe(s), 2009. URL : https://journals.openedition.org/leportique/2073 (consulté le 5/03/2020).

[2] Cf. Florent Guénard et Philippe Simay, « Du risque à la catastrophe. À propos d’un nouveau paradigme », La vie des idées, Dossier « Le sens des catastrophes », 2011, URL : https://laviedesidees.fr/Du-risque-a-la-catastrophe.html (consulté le 5/03/2020).

[3] Groupe 2040, « Introduction. Penser les catastrophes », Esprit, mars-avril 2008. URL : https://esprit.presse.fr/article/groupe-2040/introduction-penser-les-catastrophes-14466?folder=1 (consulté le 5/03/2020)

[4] Cf. Florent Guénard et Philippe Simay, « Du risque à la catastrophe […] », art. cit.

[5] Cf. Christian Godin, « Ouverture à un concept : la catastrophe », Le Portique, n22, Catastrophe(s), 2009. URL : https://journals.openedition.org/leportique/1993 (consulté le 5/03/2020).

[6] Pour l’histoire des significations de la notion, cf. Olaf Briese, Timo Günther : « Katastrophe. Terminologische Vergangenheit, Gegenwart und Zukunft »,  Archiv für Begriffsgeschichte, n51, 2009, p. 155-195. Voir aussi la première partie des Cahiers d’Études Germaniques, n73, « Crises et catastrophes. De la mise en discours à l’argumentation », Marie-Laure Durand, Michel Lefèvre, Emmanuelle Prak-Derrington (dir.), 2017. URL : https://journals.openedition.org/ceg/2226 (consulté le 5/03/2020).

[7] Voir l’expression de « catastrophe permanente » chez Theodor W. Adorno (Minima Moralia (1951), in Gesammelte Schriften, éd. par Rolf Tiedemann, Frankfurt/M., Suhrkamp, 1970 sqq., t. 4, p. 219, 275 ; Negative Dialektik (1966), ibid., t. 6, p. 191, 314 ; Ästhetische Theorie (1970), ibid., t. 7, p. 56, 204) ou celle de « catastrophe […] sans fin » chez Jacques Derrida (D’un ton apocalyptique adopté naguère en philosophie, Paris, Galilée, 1983, p. 96-97).

[8] Nicolas Journet, « Catastrophe et ordre du monde », Terrain, n54, Catastrophes, mars 2010, p. 7. URL : https://journals.openedition.org/terrain/13916 (consulté le 5/03/2020).

[9] Cf. Sandrine Revet, Anthropologie d’une catastrophe. Les coulées de boue de 1999 au Venezuela, Paris, Presses Sorbonne nouvelle, 2007, p. 287-288 et « Le sens du désastre. Les multiples interprétations d’une catastrophe “naturelle” au Venezuela », Terrain, n54, Catastrophes, mars 2010, p. 42-55. URL : https://journals.openedition.org/terrain/13936 (consulté le 5/03/2020). Revet montre que les acteurs peuvent passer d’une explication à une autre, mettant en question la légitimité d’un discours savant qui veut être le seul récit possible des événements.

[10] Pour la littérature, voir notamment Peter Utz, Kultivierung der Katastrophe. Literarische Untergangsszenarien aus der Schweiz, München, Wilhelm Fink, 2013 ; Zeitschrift für Germanistik, N. F. XXIX, Heft 3: « Schwerpunkt: Katastrophen », Constanze Baum, Alexander Košenina (dir.), 2019. François Walter donne également de nombreux exemples littéraires et artistiques dans Catastrophes. Une histoire culturelle xvie-xxie siècle, Paris, Seuil, coll. « L’Univers historique », 2008.

[11] Cf. Markus Bertsch, Jörg Trempler (dir.), Entfesselte Natur. Das Bild der Katastrophe seit 1600, Ausstellungskatalog der Hamburger Kunsthalle, Petersberg, Michael Imhof, 2018. URL : https://www.hamburger-kunsthalle.de/ausstellungen/entfesselte-natur (consulté le 5/03/2020).

[12] Sur le caractère problématique de la notion de « catastrophe naturelle », voir déjà Günther Anders, « Die Frist » (1960), in Günther Anders, Die atomare Drohung. Radikale Überlegungen, München, Beck, 1981, p. 170-221. Et la célèbre phrase de Max Frisch : « Katastrophen kennt allein der Mensch, sofern er sie überlebt; die Natur kennt keine Katastrophen. » (Der Mensch erscheint im Holozän: eine Erzählung, Frankfurt a. M., Suhrkamp, 1979, p. 103).

[13] Cf. Gerhard Lauer, Thorsten Unger (dir.), Das Erdbeben von Lissabon und der Katastrophendiskurs im 18. Jahrhundert, Göttingen, Wallstein, 2008.

[14] Cf. Reto Müller, Matthias Fässler, Martin Grünig, « Die Not als Lehrmeisterin: Auswirkungen von Naturkatastrophen auf staatliches Handeln am Beispiel von sechs ausgewählten Krisensituationen im 19. und 20. Jahrhundert », Schweizerische Zeitschrift für Geschichte, n55, 2005, p. 257-284, URL: https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=szg-006:2005:55::647#376 sqq. (consulté le 5/03/2020).

[15] À partir de l’exemple du niveau du Rhin et du lac de Constance dans une perspective historique, cf. Christian Pfister, « Überschwemmungen und Niedrigwasser im Einzugsgebiet des Rheins 1500-2000 », Berichte der St. Gallischen Naturwissenschaftlichen Gesellschaft, 2005, p. 265-273, URL: https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=sgn-005:2005:91::492#270 sqq. (consulté le 5/03/2020).

[16] Cf. Agnes Nienhaus, « Gemeinnützige Katastrophenhilfe als Anstoss für staatliches Handeln in der Schweiz der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts », Traverse: Zeitschrift für Geschichte, n13/1, 2006, p. 63-76, URL: https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=tra-001:2006:1::71#72 sqq. (consulté le 5/03/2020).

[17] Cf. Luigi Lorenzetti, « Transalpiner Transit und Risikomanagement am Beispiel des Sankt Gotthards, 14.-19. Jahrhundert », Histoire des Alpes – Storia delle Alpi – Geschichte der Alpen, n21, 2016, p. 179-193, URL: https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=hda-001:2016:21::290#183 sqq. (consulté le 5/03/2020).

[18] À partir de l’exemple de la Suisse particulièrement vulnérable aux conséquences multiples de l’éruption du Tambora, cf. Daniel Krämer, « Der kartierte Hunger: räumliche Kontraste der Verletzlichkeit in der Schweiz während der Hungerkrise 1816/17 », Schweizerische Gesellschaft für Wirtschafts- und Sozialgeschichte, n27, 2012, p. 113-131, URL: https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=sgw-002:2012:27::316#118 sqq. (consulté le 5/03/2020).

[19] Sur l’importance de l’iconographie cf. Christian Rohr, « Das Risiko im Bild: frühe Naturkatastrophen als Quelle der Stadt- und Umweltgeschichte: die Beispiele Salzburg und Luzern », Traverse: Zeitschrift für Geschichte, n21/3, 2014, p. 73-82 (URL: https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=tra-001:2014:21::690#502 sqq. (consulté le 5/03/2020).

[20] Cf. Christian Rohr, Extreme Naturereignisse im Ostalpenraum: Naturerfahrung im Spätmittelalter und am Beginn der Neuzeit, Köln, Böhlau Verlag, 2007.

[21] Cf. Olaf Briese, Die Macht der Metaphern: Blitz, Erdbeben und Kometen im Gefüge der Aufklärung, Stuttgart, Weimar, J. B. Metzler, 1998.

[22] Cf. Hans-Joachim Alpers et al., Lexikon der Science Fiction Literatur, München, W. Heyne, 1980.

[23] Parmi les publications récentes, on peut citer : Claudia Schmitt, Christiane Solte-Gresser (dir.), Literatur und Ökologie. Neue literatur- und kulturwissenschaftliche Perspektiven, Bielefeld, Aisthesis Verlag, 2017 ; Evi Zemanek (dir.), Ökologische Genres: Naturästhetik – Umweltethik – Wissenspoetik, Göttingen, Vandehoeck & Ruprecht, 2017 ; Gabriele Dürbeck, Urte Stobbe, Hubert Zapf, Evi Zemanek (dir.), Ecological Thought in German Literature and Culture, Lanham, Boulder, New York, London, Lexington Books, 2017.

[24] Voir sur ce point et sur le thème du déclin/déclinisme : Fanny Platelle, Hélène Roth (dir.), Le déclin dans le monde germanique. Mots, discours et représentations (1914-2014), Reims, EPURE, 2018.

[25] Vgl. Clavandier, Gaëlle (2009): „Un retour sur la catastrophe. Nouveau regard, nouvel objet pour l’anthropologue“. In: Le Portique 22, „Catastrophe(s)“ (https://journals.openedition.org/leportique/2073, letzter Zugriff: 5.3.2020).

[26] Vgl. Guénard, Florent/Simay, Philippe (2011): „Du risque à la catastrophe. À propos d’un nouveau paradigme“. In: La vie des idées, Dossier „Le sens des catastrophes“ (https://laviedesidees.fr/Du-risque-a-la-catastrophe.html, letzter Zugriff : 5.3.2020).

[27] Groupe 2040 (2008): „Introduction. Penser les catastrophes“. In: Esprit (März-April) (https://esprit.presse.fr/article/groupe-2040/introduction-penser-les-catastrophes-14466?folder=1, letzter Zugriff: 5/3/2020).

[28] Vgl. Guénard, Florent/Simay, Philippe (2011): „Du risque à la catastrophe […]“.

[29] Vgl. Godin, Christian (2009): „Ouverture à un concept : la catastrophe“. In: Le Portique 22, „Catastrophe(s)“ (https://journals.openedition.org/leportique/1993, letzter Zugriff : 5.3.2020).

[30] Zur Bedeutung des Begriffs, vgl. Briese, Olaf/Günther, Timo (2009): „Katastrophe. Terminologische Vergangenheit, Gegenwart und Zukunft“. In: Archiv für Begriffsgeschichte  51, S. 155-195. Siehe auch den 1. Teil in: Durand, Marie-Laure/Lefèvre, Michel/Prak-Derrington, Emmanuelle (Hg.) (2017): „Crises et catastrophes. De la mise en discours à l’argumentation“, Cahiers d’Études Germaniques  73 (https://journals.openedition.org/ceg/2226, letzter Zugriff: 5.3.2020).

[31] Vgl. die „permanente Katastrophe“ bei Theodor W. Adorno (Minima Moralia (1951). In: ders., Gesammelte Schriften, hrsg. von Rolf Tiedemann. Frankfurt/M.: Suhrkamp, 1970 ff., Bd. 4, S. 219, 275; Negative Dialektik (1966), ebd., t. 6, p. 191, 314; Ästhetische Theorie (1970), ebd., t. 7, p. 56, 204) oder die  „catastrophe […] sans fin“ bei Jacques Derrida (D’un ton apocalyptique adopté naguère en philosophie. Paris: Galilée, 1983, S. 96-97).

[32] Journet, Nicolas (2010): „Catastrophe et ordre du monde“, Terrain 54, „Catastrophes“ (März), S. 7 (https://journals.openedition.org/terrain/13916, letzter Zugriff : 5.3.2020).

[33] Vgl. Revet, Sandrine (2007): Anthropologie d’une catastrophe. Les coulées de boue de 1999 au Venezuela. Paris: Presses Sorbonne nouvelle, S. 287-288; Revet, Sandrine (2010): „Le sens du désastre. Les multiples interprétations d’une catastrophe "naturelle" au Venezuela“, Terrain 54, „Catastrophes“ (März), S. 42-55 (https://journals.openedition.org/terrain/13936, letzter Zugriff : 5.3.2020). Revet zeigt, dass die Akteure von einer Erklärung zur anderen schwenken, und dabei auch die Legitimität eines wissenschaftlichen Diskurses in Frage stellen, der Anspruch darauf erhebt, die einzig mögliche Darstellung der Ereignisse zu sein.

[34] Vgl. in Bezug auf Literatur besonders Utz, Peter (2013): Kultivierung der Katastrophe. Literarische Untergangsszenarien aus der Schweiz. München: Wilhelm Fink; Constanze Baum, Alexander Košenina (Hg.) (2019): „Schwerpunkt: Katastrophen“, Zeitschrift für Germanistik, N. F. XXIX, H. 3. François Walter (2008) führt ebenfalls zahlreiche literarische und künstlerische Beispiele an in Catastrophes. Une histoire culturelle xvie-xxie siècle. Paris: Seuil, Reihe L’Univers historique.

[35] Vgl. Bertsch, Markus/Trempler, Jörg (Hg.) (2018): Entfesselte Natur. Das Bild der Katastrophe seit 1600. Ausstellungskatalog der Hamburger Kunsthalle. Petersberg: Michael Imhof (https://www.hamburger-kunsthalle.de/ausstellungen/entfesselte-natur, letzter Zugriff: 5.3.2020).

[36] Zu dem problematischen Charakter des Begriffs der Naturkatastrophe s. Anders, Günther (1960): „Die Frist“. In: ders. (1981), Die atomare Drohung. Radikale Überlegungen. München: Beck, S. 170-221. Und den berühmten Satz Max Frischs: „Katastrophen kennt allein der Mensch, sofern er sie überlebt; die Natur kennt keine Katastrophen“. Frisch, Max (1979): Der Mensch erscheint im Holozän: eine Erzählung. Frankfurt a. M.: Suhrkamp, S. 103.

[37] Vgl. Lauer, Gerhard/Unger, Thorsten (Hg.) (2008): Das Erdbeben von Lissabon und der Katastrophendiskurs im 18. Jahrhundert. Göttingen: Wallstein.

[38] Vgl. Müller, Reto/Fässler, Matthias/Grünig, Martin (2005): „Die Not als Lehrmeisterin: Auswirkungen von Naturkatastrophen auf staatliches Handeln am Beispiel von sechs ausgewählten Krisensituationen im 19. und 20. Jahrhundert“. In: Schweizerische Zeitschrift für Geschichte 55, H. 3, S. 257-284 (https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=szg-006:2005:55::647#376 ff., letzter Zugriff: 5.3.2020).

[39] Am Beispiel des Wasserstands von Rhein und Bodensee in einer historischen Perspektive vgl. Pfister, Christian (2005): „Überschwemmungen und Niedrigwasser im Einzugsgebiet des Rheins 1500-2000“. In: Berichte der St. Gallischen Naturwissenschaftlichen Gesellschaft, S. 265-273 (https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=sgn-005:2005:91::492#270 ff., letzter Zugriff: 5.3.2020).

[40] Vgl. Nienhaus, Agnes (2006): „Gemeinnützige Katastrophenhilfe als Anstoss für staatliches Handeln in der Schweiz der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts“. In: Traverse: Zeitschrift für Geschichte 13 H. 1, S. 63-76 (https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=tra-001:2006:1::71#72 ff., letzter Zugriff: 5.3.2020).

[41] Vgl. Lorenzetti, Luigi (2016): „Transalpiner Transit und Risikomanagement am Beispiel des Sankt Gotthards, 14.-19. Jahrhundert“. In: Histoire des Alpes – Storia delle Alpi – Geschichte der Alpen 21, S. 179-193 (https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=hda-001:2016:21::290#183 ff., letzter Zugriff: 5.3.2020).

[42] Am Beispiel der Schweiz, die für die verschiedenen Auswirkungen des Ausbruchs des Tambora besonders anfällig war, vgl. Krämer, Daniel (2012): „Der kartierte Hunger: räumliche Kontraste der Verletzlichkeit in der Schweiz während der Hungerkrise 1816/17“. In: Schweizerische Gesellschaft für Wirtschafts- und Sozialgeschichte 27, S. 113-131 (https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=sgw-002:2012:27::316#118 ff., letzter Zugriff: 5.3.2020).

[43] Zur Bedeutung der Ikonographie vgl. Rohr, Christian (2014): „Das Risiko im Bild: frühe Naturkatastrophen als Quelle der Stadt- und Umweltgeschichte: die Beispiele Salzburg und Luzern“. In: Traverse: Zeitschrift für Geschichte 21, H. 3, S. 73-82 (https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=tra-001:2014:21::690#502 ff., letzter Zugriff: 5.3.2020).

[44] Vgl. Rohr, Christian (2007): Extreme Naturereignisse im Ostalpenraum: Naturerfahrung im Spätmittelalter und am Beginn der Neuzeit. Köln: Böhlau Verlag.

[45] Vgl. Briese, Olaf (1998): Die Macht der Metaphern: Blitz, Erdbeben und Kometen im Gefüge der Aufklärung. Stuttgart, Weimar: J. B. Metzler.

[46] Vgl. Alpers, Hans-Joachim u.a. (1980): Lexikon der Science Fiction Literatur. München: W. Heyne.

[47] An neueren Veröffentlichungen sind zu nennen: Schmitt, Claudia/Solte-Gresser, Christiane (Hg.) (2017): Literatur und Ökologie. Neue literatur- und kulturwissenschaftliche Perspektiven. Bielefeld: Aisthesis Verlag; Zemanek, Evi (Hg.) (2017): Ökologische Genres: Naturästhetik – Umweltethik – Wissenspoetik. Göttingen: Vandehoeck & Ruprecht; Dürbeck, Gabriele/Stobbe, Urte/Zapf, Hubert/Zemanek, Evi (Hg.) (2017), Ecological Thought in German Literature and Culture. Lanham, Boulder, New York, London: Lexington Books.

[48] Siehe hierzu und zum Thema des Niedergangs und der Niedergangsdiskurse: Platelle, Fanny/Roth, Hélène (Hg.) (2018): Le déclin dans le monde germanique. Mots, discours et représentations (1914-2014). Reims: EPURE.