Inauguré par un colloque intitulé "Baudelaire et les traditions poétiques" du 18 ou 20 novembre, l'automne sera baudelairien et mélancolique. Jusqu'au 13 février 2022, la Bibliothèque nationale de France célèbre le bicentenaire de la naissance de Charles Baudelaire par une exposition qui invite à pénétrer au cœur de sa création poétique en explorant le rôle déterminant qu’y joue l’expérience de la mélancolie, "toujours inséparable du sentiment du beau", selon le poète. Fabula invite ses visiteurs à entrer, où qu'ils soient, dans l'exposition virtuelle, ou à suivre le cycle de conférences et projections. Le Musée d'Orsay n'est pas en reste, qui propose une année Baudelaire sur ces cimaises ou dans ses collections.
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Sur les tables des librairies, on trouvera la volume La Passion des images (Gallimard Quarto) qui réunit le poète et le critique d'art, en instaurant un dialogue entre textes et images, avec quelques deux-cent cinquante œuvres graphiques et documents reproduits en couleurs. Les Belles Lettres font paraître de leur côté l'essai de Roberto Calasso, disparu il y a quelques semaines, Ce qui est unique chez Baudelaire, livre mûri pendant plusieurs décennies de fréquentation de l’œuvre de Baudelaire. Fabula donne à lire un extrait de l'ouvrage…
Signalons encore la déclaration d'amour de Raphaël Confiant à Jeanne Duval, La muse ténébreuse de Charles Baudelaire (Mercure de France), Agonie et extase. Baudelaire et l'esthétique de la douleur de Christoph Groß (Classiques Garnier), ainsi que la réédition de l'essai d'Antoine Compagnon, Baudelaire. L’irréductible (Champs-Flammarion) dont Fabula offre aussi un extrait...
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(Illustr. : Félix Nadar, Charles Baudelaire au fauteuil (Vers 1855) ©Musée d’Orsay).