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Le théâtre, un laboratoire comportemental vis-à-vis du changement climatique ?

Le théâtre, un laboratoire comportemental vis-à-vis du changement climatique ?

Publié le par Marc Escola (Source : Eliane Beaufils)

Appel à communication au colloque expérimental

« Le théâtre, un laboratoire comportemental vis-à-vis du changement climatique ? »

Colloque organisé par

Eliane Beaufils, Barbara Bonnefoy et Oulmann Zerhouni,

à la Maison des Sciences de l’Homme-Paris Nord,

les 21-24 octobre 2020. 

 

Le point de départ de cette recherche est une étude sur les formes théâtrales qui se confrontent à la catastrophe climatique et à la crise du rapport humain à l’environnement. Elle se focalise plus spécifiquement sur la question de savoir si le théâtre peut contribuer au changement des comportements. 

La question pourrait sembler très naïve, au regard des déceptions récurrentes que les divers théâtres qualifiés de politiques au cours du 20e siècle ont réservé à leurs plus ardents défenseurs. Le théâtre  brechtien notamment n’était-il pas mû par le désir d’explorer comportements matériels et « comportements de pensée », afin de les réfléchir et de les transformer ? La scène était le lieu d’une « pensée intervenante », dotée d’une influence peu ou prou directe sur les actions des spectateurs. L’idée que la prise de conscience puisse contribuer au changement rapide et décelable des actions individuelles a depuis été déçue, fortement nuancée ou a montré ses limites ; comment notamment évaluer les effets d’un travail artistique ? 

Ce n’est donc pas sans un brin de paradoxe et d’utopie que le colloque désirerait entreprendre en octobre l’étude de dispositifs qui tentent d’agir malgré tout. Mais cette question se pose de manière aigüe pour la plupart des chercheurs confrontés au changement climatique qui ne saurait être réduit à un changement politique. Ainsi Carl Lavery intitule son dernier ouvrage : Performance and Ecology : What Can Theater Do ?[1]

Le colloque aimerait étudier en premier lieu les expérimentations théâtrales qui mettent à contribution les savoirs et les corps des spectateurs par-delà leur réflexion, en leur demandant de participer. Cette focale tient d’abord à la difficulté colossale de penser le changement climatique, à l’échec ostensible des voies didactiques extra-théâtrales (appel des chercheurs du GIEC, reportages, etc.) ainsi qu’à la paralysie récurrente observée chez les hommes politiques et les concitoyens désormais informés. Pour étudier la façon dont on pourrait mettre en branle de nouveaux comportements, il semble par ailleurs pertinent de croiser les savoirs du théâtre et ceux des sciences sociales, notamment de la psychologie sociale, ce qui constitue le champ de recherche complémentaire de ce colloque. 

De ce fait, le colloque comprendra : 

            - un volet théorique centré sur les théâtres participatifs en relation avec le réchauffement climatique  

- et un volet interdisciplinaire et pratique visant à croiser les savoirs et les idées. Les participants au colloque (artistes, étudiants et chercheurs) réfléchiront aux façons d’opérer ces croisements, et essaieront de mettre à l’épreuve de premiers résultats de recherche ou des hypothèses élaborées par différents chercheurs en sciences sociales lors d’ateliers artistiques. 

L’idée de Marilyn Strathern selon laquelle les histoires que nous racontons importent pour raconter d’autres histoires inspirera ainsi la question suivante[2] : des théâtres-laboratoires ou des laboratoires psychologiques peuvent-ils inspirer d’autres laboratoires, à la fois artistiques et sociaux en espace public ?

On tentera par cette voie de se rapprocher d’une recherche capacitaire : une recherche qui ferait non seulement des observations et recommandations mais qui contribuerait à développer les arts et les capacités des individus vis-à-vis du réchauffement climatique. 

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Cet appel revient dans les prochaines pages sur quelques considérations théoriques pour mieux saisir le cheminement de pensée qui a mené au concept de ce colloque expérimental.

Prélude - Un objet qui excède la pensée et les capacités 

Il convient de revenir sur l’extrême difficulté de (se) confronter au réchauffement, qui motive l’urgence à investir ce champ de recherches croisées. L’objet climatique échappe au caractère même « d’objet » : « ob-jet » qui serait placé « devant/ob » soi, contemplé frontalement à partir de la position de sujet, et saisissable par la pensée. Il met à mal la position cartésienne de sujet pensant, qui ne saurait se saisir des contenus et les disposer comme d’habitude sur une scène de la pensée. Penser le réchauffement va de pair avec la prise de conscience de Gaïa (Lovelock, Latour) et l’inscription de chacun.e dans un ensemble vivant et mouvant qui, au-delà de caractéristiques systémiques, est également mû par des dynamiques entropiques.

S’il n’est pas possible de penser « l’ensemble », du moins peut-on commencer à l’éprouver, et agir en fonction de Gaïa, voire avec elle. Elaborer de nouveaux gestes, interagir différemment avec les autres peut faciliter l’élaboration de nouvelles actions, et changer l’acception des notions d’interdépendance, de relations aux autres et d’environnement ; c’est s’inscrire dans un ensemble dynamique de manière capacitaire et devenir un sujet écocritique (Posthumus).

Il importe d’étudier dans quelle mesure les dispositifs participatifs permettent d’éviter des dispositions frontales entre artistes et spectateurs qui redoubleraient d’une certaine façon la frontalité de la pensée, et l’opposition sujet/objet, nature/culture. Est-ce que les théâtres participatifs ne font pas des spectateurs des sujets dramatiques, à nouveau très anthropocentrés ? Or le sujet des narrations dramatiques se rapporte souvent à une éthique traditionnelle telle que la mettait déjà en cause Hans Jonas[3] : l’éthique traditionnelle part de sujets humains en relation avec d’autres sujets humains au sein de socialités humaines et suivant un principe d’égalité. Elle ne tient pas compte de vivants non humains, ni a fortiori de l’eau, du vent et des matières géologiques ; elle ne considère pas le temps en dehors de la temporalité d’actions humaines; elle se situe à l’échelle de l’homme et non aux échelles microscopiques ou planétaires qui dépassent largement les rayons d’action individuelle et les temporalités humaines. La question se pose même de savoir s’il est possible d’envisager, i.e. d’inscrire des sujets écocritiques dans des sociétés telles que nous les connaissons.

Il est certain que les diagnostics alarmants des scientifiques renvoient en grande partie à une éthique traditionnelle puisque c’est la responsabilité des citoyens du monde globalisé qui est visée – chacun.e à une mesure différente. La question se pose donc de savoir comment des spectacles de théâtre pourraient se centrer sur les comportements humains ainsi que les dispositifs (de pouvoir) qui dépassent les individus sans renouer avec les perspectives de l’éthique traditionnelle. Comment se déconnecter des modes de jugement vis-à-vis de l’action et réinventer celle-ci ? 

C’est ici que le théâtre peut croiser d’autres sciences humaines, qui cherchent à étudier, inventer ou prévoir d’autres types de comportements et de relationnalités. Certes les sciences sociales sont très imprégnées par l’éthique et les catégories anthropocentrées, mais il serait d’autant plus intéressant de voir comment les interrogations sociologiques ou psychosociologiques peuvent nourrir des recherches-créations et être affectées par elles en retour ou décalées. 

Pour faire face à un environnement changeant, l’état actuel des connaissances en psychologie suggère par exemple que les capacités d’autorégulation des individus sont essentielles :  ces capacités résultent de la façon dont les individus ajustent leur niveau d’activation physiologique en réponse à des stresseurs environnementaux (e.g., Porges, 2007). L’exposition répétée à des stresseurs, entrainant la suractivation chronique de ces mécanismes d’autorégulation, a pour conséquence d’aboutir à une altération des structures neurales impliquées dans l’autorégulation, ce qui entraine des comportements mal adaptatifs. En d’autres termes, le stress irait de pair avec des stratégies d’évitement et de repli et menacerait l’élaboration de nouvelles structures sociales solidaires. Les processus empathiques sont liés aux capacités d’autorégulation, car ils sont nécessaires à l’identification et à la compréhension des états émotionnels et des besoins d’autrui, assurant ainsi la coopération et le maintien de la survie du groupe. Ces problèmes sont évidemment accentués quand la survie du groupe est liée à celle de l’environnement. Des dispositifs théâtraux pourraient permettre aux spectateurs.rices d’éprouver et de réfléchir ces capacités, soit à leur corps défendant, soit en les invitant à en inventer. 

 L’étude des changements comportementaux et le théâtre

Les recherches menées dans le cadre du colloque se focaliseront sur des dispositifs qui relèveraient de laboratoires comportementaux esthétiques. Si l’on part de l’idée qu’il convient d’inventer de nouveaux rapports aux autres – aux êtres vivants, non vivants et aux choses – pareille invention elle-même ressortirait de fait davantage d’une praxis, d’une expérimentation. Elle pourrait idéalement laisser de la latitude à tous les participants afin qu’ils puissent réagir sans entraves, injecter une créativité individuelle, contribuer à la co-création de mondes sur un mode qui est lui-même co-créatif. Cette latitude est celle que laissent des dispositifs processuels ouverts. 

Il existe à ce jour peu de projets artistiques qui explorent de cette manière les relations au réchauffement climatique. Depuis 2001, le collectif Critical Art Ensemble a par exemple conçu des dispositifs complexes comme GenTerra à l’aide de biologistes, visant à tester les comportements des participants vis-à-vis d’expériences transgéniques qui hybrident des souches animales et végétales ; les participants sont même appelés à engager leur responsabilité dans le déclenchement ou la propagation des expériences. Ce travail prolonge d’une certaine manière des tests scientifiques par d’autres moyens. Il brouille avec beaucoup de soin les limites entre science, éthique et esthétique. Son effet est d’abord éthique et esthétique, mais il exige des spect-acteurs.rices une réflexion complexe.

Il ressemble ainsi à d’autres exemples de théâtres-laboratoires effectués par le passé. Jochen Gerz avec Purple Cross for Absent Now (1979), et Rod Dickinson avec The Milgram Re-enactment (2002) ont proposé des performances dérivées de la fameuse expérience de Stanley Milgram sur l’obéissance à l’autorité ; Richard Serra reproduit le dilemme du prisonnier en 1974 ; et dans sa performance Repetition de 2005, Artur Zmijewski refait le test du psychologue Philip G. Zimbardo connu sous le nom de “Stanford Prison Experiment” où les rôles de prisonniers et de gardiens étaient répartis de manière aléatoire. 

Il a donc existé des dispositifs dérivés d’expériences scientifiques. Les résultats de celles-ci cependant étaient connus. L’issue des expérimentations artistiques en était assez prévisible, et les résultats scientifiques infléchissaient les réactions de certains participants[4]. Le jeu avec les modalités scientifiques contribue d’ailleurs au caractère ludique de l’expérience esthétique. 

On pourrait cependant concevoir des dispositifs qui ne s’orientent pas à des expériences scientifiques connues au préalable. Des dispositifs qui puiseraient comme bien d’autres théâtres participatifs à la liberté d’interprétation et de positionnement du récepteur, ainsi qu’au caractère ludique d’un faire qui obéit certes à une fin – puisque l’intérêt résiderait en un rapport expérimental aux environnements humains/non humains –, mais un faire qui n’obéit pas à une pure rationalité scientifique ni à une nécessité de résultat. 

Il ne faudrait pas sous-estimer les difficultés à concevoir de tels dispositifs à l’issue indéterminée. Le spécialiste des arts participatifs Kai van Eikels souligne les problèmes de manipulation des réactions, ou des biais introduits par les attentes nourries par les spectateurs.rices, L’art n’est peut-être pas toujours l’espace où les critères du jugement sont mis hors-jeu. Convier à d’autres relations avec de tierces personnes ou êtres vivant pourrait par ailleurs être inconfortable. Ces difficultés devront faire l’objet d’études tant en études théâtrales qu’en psychologie sociale ou ergonomie, en étant rapportées à des performances précises. 

De laboratoire en laboratoire

Mais les théâtres-laboratoires permettent peut-être d’initier des rencontres, des curiosités, des interrogations. Peut-être pourraient-ils même faire naître des désirs, ne serait-ce que le désir de communiquer ce que l’on a vécu à d’autres, et d’infléchir ainsi le récit de soi, de ses idées, ce qui mettrait l’identité performative en jeu. 

Ils seraient alors susceptibles d’ouvrir un champ d’étude aux sciences sociales expérimentales. Non seulement il serait intéressant d’analyser les modes de participation et de réception sous l’angle de la psychologie sociale, de la géographie et de l’ergonomie, mais les travaux artistiques pourraient donner l’idée d’expériences à mener de manière plus précise en laboratoire de psychologie suivant les critères de la discipline. Le partage de méthodologies déjà entamé ( concernant les entretiens et les études de réception) pourrait être étendu. 

Le théâtre pourrait peut-être même être conçu comme un outil épistémologique à part entière pour de telles sciences comme l’a montré la récente expérience menée par Yann Calbérac et Michel Lussaut. Dans leur spectacle participatif en deux temps Faire monde commun[5], les géographes accompagnés de deux artistes invitent les spectateurs à expérimenter leur relation à l’espace sur le plateau et analysent leurs réactions. 

Eu égard au faible nombre de recherches-créations s’appuyant sur des savoirs en sciences sociales vis à vis du réchauffement climatique, il serait sans conteste intéressant d’étudier comment on pourrait s’inspirer des questionnements développés en sciences sociales pour élaborer de nouveaux dispositifs artistiques. Aussi ce colloque fait appel à tout.e chercheur.e en psychologie sociale, géographie, sociologie ou ergonomie qui désirerait partager des recherches, ou des problématiques relatives aux changements comportementaux vis-à-vis du réchauffement, et qui souhaiterait que ces questionnements donnent lieu à des expériences théâtrales auxquelles il.elle pourrait prendre part. Et il fait tout aussi urgemment appel à des chercheur.es en arts intéressés par les méthodes de recherche-création.

Les partenaires psychologues du projet entendent par exemple revenir sur des études qui ont mis en évidence une relation négative entre attitudes autoritaires et écologisme[6] – notamment en raison de la croyance dans le droit de l’humain de disposer des animaux et de son milieu du fait de sa supériorité – ainsi que le lien entre autoritarisme, régulation du stress, et attitudes prosociales[7]. Ainsi, il conviendrait par exemple selon Oulmann Zerhouni de tester la capacité du jeu et de la performance à favoriser (i) l’émergence de comportements prosociaux en entrainant la résonance empathique et/ou (ii) une meilleure régulation du stress environnemental, mais aussi une autre relation au vivant et plus largement à l’écosystème. 

De manière plus générale, le projet de méthodologies et de champs de recherche croisés permettrait de développer un axe de recherche autour des processus en jeu dans les performances participatives, en fonction de leurs diverses modalités, des personnalités des performeurs ou modérateurs, et de leurs diverses localisations, en établissement culturel, dans l’espace public urbain, ou dans des espaces plus « naturels ». 

Enfin, last but not leastdes ateliers réunissant chercheur.e.s et étudiant.e.s de diverses disciplines seront menés durant le colloque par des artistes et artistes-chercheur.es pour tenter de sonder pratiquement comment ces questionnements et besoins d’expériences scientifiques pourraient inspirer des dispositifs scéniques. Les ateliers de recherches-création entamés durant le colloque seront dans la mesure du possible prolongés sous la forme d’ateliers universitaires ou extra-universitaires (résidences) ayant lieu entre janvier et juin 2021. Ils devraient donner lieu à des représentations en divers lieux à Paris mais regroupées sous la houlette d’un colloque-festival en 2021. 

Les réceptions seront alors analysées par diverses voies (esthétiques, psychologiques, géographiques, sociologiques) lors de ces représentations et en amont du colloque-festival, qui tentera d’opérer des retours analytiques et d’approfondir certaines réflexions du premier colloque. 

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Les propositions de contribution pourront s’inspirer des axes et questions suivants :

1/ recherches en performance studies, études théâtrales, histoire de l’art : 

  • quelles sont les spécificités des théâtralités participatives, leurs potentialités, leurs risques et limites, en particulier eu égard au réchauffement climatique ? 
  • à quelles difficultés (récurrentes) se heurtent des dispositifs politiques ou critiques ?
  • quelles expériences participatives ont été réalisées vis-à-vis du réchauffement climatique ? On pourra aussi prendre en considération des travaux qui ne se positionnent pas en premier lieu par rapport au changement, tout en ouvrant sur des comportements futurs : Dying Together de Lotte van den Berg, Pillow Talks de Begüm Erciyas ou 1968, du collectif norvégien by proxy.

2/ croisement interdisciplinaire d’outils méthodologiques :  

  • il convient de mener des réflexions sur les concepts de potentia (Spinoza, Deleuze), de pro-activité, de capacité (Cynthia Fleury) ; à leurs fondements ou stimuli, aux formes qu’ils peuvent prendre, à leurs structures ou vecteurs, ce qui permettra de développer des outils d’analyse des dispositifs artistiques. 
  • il convient de réfléchir à l’inverse aux facteurs inhibant pensée, action ou participation. 
  • le concept de résonance développé par Lorenz Aggerman (théâtre) et Hartmut Rosa (sociologie) semble susceptible de revêtir des formes multiples durant des performances : il peut se comprendre vis-à-vis d’autres personnes et de l’environnement au sens large. Quelles applications méthodologiques seraient susceptibles d’être développées à partir de ce concept ?

3/ sciences sociales

  • il importe de se confronter à des questionnements psychosociaux, ergonomiques ou géographiques qu’il serait intéressant de mener ou de développer au cours d’expériences scéniques
  • il serait intéressant d’effectuer un retour analytique sur les expériences artistiques menées vis-à-vis du réchauffement climatique du point de vue des sciences sociales expérimentales. Ces études pourraient comprendre une analyse des expériences effectuées par Yann Calbérac et Michel Lussault en géographie, et par Bruno Latour/ Frédérique Aït-Touati, François Ribac, ou Dominique Bourg en sociologie ou en sciences politiques.

Les divers axes de questionnement donneront lieu à plusieurs tables rondes interdisciplinaires tout au long du colloque. 

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Les propositions de contribution pourront être envoyées à Eliane Beaufils, Oulmann Zerhouni et Barbara Bonnefoy jusqu’au 3 juillet 2020, accompagnées d’une brève biobibliographie.

La longueur des propositions devra comprendre au moins 300 mots et préciser la nature de la contribution : conférence longue (30 min), conférence brève (15 min) ou participation à une table-ronde. 

Les réponses seront envoyées à la mi-juillet. Les inscriptions aux ateliers seront ouvertes à partir de septembre. Les ateliers seront menés par les artistes et artistes-chercheures Ivana Müller, Halory Goerger, Billinger&Schulz, Flore Garcin-Marrou, Alix de Morant et Chloé Déchery. 

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Eliane Beaufils eliane.beaufils03@univ-paris8.fr ,

Oulmann Zerhouni zerhounioulmann@gmail.com,

Barbara Bonnefoy barbara.bonnefoy@gmail.com

 

 

 

[1] Carl Lavery (ed.), Performance and Ecology : What Can Theater Do ?, Routledge, 2017. D’autres auteurs posent des questions analogues tels Donna Haraway, David Haley, Emilie Hâche, Bruno Latour et Estelle Zhong. 

[2] L’autrice étudie les conditions d’émergence de nouvelles narrations et pensées. Voir Marilyn Strathern, The Gender of Gift : Problems with Women and Problems with Society in Melanesia, Univ. of California Press, 1988. 

[3] Hans Jonas, Le Principe responsabilité : une éthique pour la civilisation technologique, éd. du Cerf, [1979]  1990.

[4] C’est ce que montre Elisabeth Fritz vis-à-vis de Repetition. Voir E. Fritz Authentizität - Partizipation - Spektakel. Mediale Experimente mit "echten Menschen" in der zeitgenössischen Kunst, Böhlau, 2014.

[5] La première a eu lieu les 14 et 15 décembre 2018 à la Comédie de Reims. Les artistes associés sont l’actrice Laurence Vet et le metteur en scène Fabien Joubert.  

[6] e.g., Peterson et al., 1993

[7] Lepage, Bègue, Zerhouni et al., 2018, Muhtadie et al., 2015