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Prendre du repos

Prendre du repos

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Ce n’est plus la maladie, ce n’est pas encore la santé recouvrée… Repos forcé, la convalescence inquiète les moralistes comme les familles bourgeoises car elle oublie les bonheurs de la vie active. Mais son trésor de sensations enchante les romanciers, comme en témoigne les œuvres de Jane Austen, Madame de Staël, Zola, Henry James, Rilke, Proust, Thomas Mann et tant d’autres. Le dernier essai de Daniel Ménager met la littérature au repos sous ce mot de Convalescences (Les Belles Lettres) ; il montre que religion et société bénissent la convalescence quand elle permet des révisions de vie, voire des conversions dont le roman du XIXe siècle a été friand et dont les plus exemplaires se trouvent dans le roman russe, notamment chez Tolstoï. Fabula vous invite à lire un extrait de l'ouvrage…

Daniel Ménager, qui ne prend apparemment jamais de repos, fait paraître dans le même temps un essai sur Montaigne et la "culture de l'âme" (Classiques Garnier).

(Illustr.: Anton Tchekhov et Léon Tosltoï en Crimée, ca. 1901)