Collectif
Nouvelle parution
M. Magne (dir.), Prendre la plume des Lumières au Romantisme. Pratiques de l'écrit dans l'Europe de la fin de l'époque moderne

M. Magne (dir.), Prendre la plume des Lumières au Romantisme. Pratiques de l'écrit dans l'Europe de la fin de l'époque moderne

Publié le par Université de Lausanne

Prendre la plume des Lumières au Romantisme. Pratiques de l'écrit dans l'Europe de la fin de l'époque moderne

Mathieu MAGNE (dir.)

Presses Universitaire Blaise Pascal, 2019

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264 pages

20 €

ISBN : 978-2-84516-879-4

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DESCRIPTION :

Des salons des Lumières aux cénacles romantiques, nombreux sont les auteurs à avoir exprimé leur rapport à la plume à la fin du long XVIIIesiècle. Acte social ou expression du for privé, les pratiques de l'écrit éclairent une période charnière de l'histoire du manuscrit, du livre et de l'édition. Quelles furent les valeurs apportées au geste de prendre la plume dans les sociétés européennes et en quoi la gamme des écritures nous informe-t-elle sur les transformations de l'époque moderne ?
L’analyse de sources en grande partie inédites a rassemblé une équipe pluridisciplinaire soucieuse de faire apparaître les aspects matériels et culturels d’une activité confrontant l’individu aux traces qu’il laissait sur le papier. Les approches méthodologiques sont ainsi centrées sur la définition par l’écriture du rapport à soi et à l’autre, à un métier ou à un milieu social dans l’Europe des Révolutions.

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SOMMAIRE :

Introduction
Matthieu Magne

Première partie : Écrits personnels et parcours professionnels

- Pratiques de l'écrit des artisans allemandsà la fin de l'époque moderne
De l'outil à la plume
Pauline Landois

- Le journal intime d’Henri Lebert, dessinateur de fabrique (1794-1862)
« Je suis né patriote »
Audrey Millet

- Le prêtre Pietro Antoniutti, médiateurculturel entre Venise et la Grande-Bretagne (années 1780-années 1820)
La plume du traducteur
Alessia Castagnino

- L’écriture de soi dans la correspondancede Louis de Beer (1777-1823)
Entre acte social et écriture littéraire
Juliette Deloye

- De l’écriture miniature et collectiveà la genèse de l’auteur
Des juvenilia des Brontë aux figures d’écrivainsau XIXe siècle
Isabelle Le Pape

- Quand l’éditeur prend la plumesous couvert de fidélité à l’auteur
Eddie Breuil

Deuxième partie : Les traces d’une présence au monde

- Entre l’opinion publique et le « tribunal de l’Histoire »
Une pratique « raisonnée » de l’écriturechez le cardinal de Bernis
Diana Curca

- « Il faut toujours écrire, même lorsqu’il n’y a rien à dire »
Pratiques épistolaires et construction en miroirdans la correspondance entre Ferdinando Galianiet Louise d’Épinay (1769-1782)
Azzurra Mauro

- La correspondance d’Isabelle de Charrière(1740-1805)
Survie et destruction des lettres comme thématiques de l’épistolière
Susan van Dijk et Maria Schouten

- Ma plume a pris le mors aux dents
Écrire, s’écrire, décrire dans la « première société » de la monarchie des Habsbourg (années 1790 – années 1830)
Matthieu Magne

- Réécritures en Révolution
Les copies autographes de la correspondance de Marie-Félix Faulcon (1758-1843)
Marjorie Alaphillipe

- Écritures mémorielles et (re)présentationde soi
Les nobles vus par eux-mêmes au crépusculedu siècle des Lumières
Michel Figeac

- Les Justine du marquis de Sade
Du conte philosophique à l’épopée romantique
Véronika Altashina

- Prendre la plume... du conteur : valeursde l’oralité dans la prose du débutdu XIXe siècle
L’exemple de Mademoiselle de Scudéry d’E. T. A. Hoffmann
Victoire Feuillebois

Conclusion
Pierre-Yves Beaurepaire

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