Collectif
Nouvelle parution
Aurélia Foglia-Loiseleur, Laurent Zimmermann (dir.), Capitale de la douleur de Paul Eluard.

Aurélia Foglia-Loiseleur, Laurent Zimmermann (dir.), Capitale de la douleur de Paul Eluard. "À la lueur de la jeunesse"

Publié le par Emilien Sermier

Lorsqu’il publie en 1926 Capitale de la douleur, Paul Eluard entend produire la somme d’une aventure poétique de très longue durée, puisque le recueil comporte certains vers issus de ses tout premiers poèmes, écrits en 1914. Mais c’est surtout la période dada et celle du surréalisme naissant que couvre l’ouvrage. Recueil difficile, par son hermétisme qui est parfois paradoxalement un hermétisme de la simplicité, autant que date essentielle dans l’histoire littéraire, Capitale de la douleur est issu relu par de grands spécialistes de la poésie moderne, après des années où la critique éluardienne a été laissée assez largement en friche, et éclairé à la lumière d’approches critiques et de connaissances nouvelles.

Sommaire

Avant-propos

Aurélie Foglia-Loiseleur, Laurent Zimmermann

I. L’image dans Capitale de la douleur : une poétique à contretemps

Michel Murat

II. Les jeux du désir et du poème

Jean-Michel Maulpoix

III. Boucles lyriques

Dominique Rabaté

IV. Répétition dada, répétition mythique. Éluard, Warhol et Pavese

Jean-Patrice Courtois

V. « Pour voir plus loin » : éloge de l’invisible (à propos de « Répétitions »)

Henri Scepi

VI. « Nouveaux poèmes » : quelques interprétations

Patrick Née

VII. Éclaircissements. Présence de la peinture dans Capitale de la douleur

Martine Créac’h

VIII. Les poèmes en prose de Capitale de la douleur : Paul Éluard face à la querelle littéraire de 1915 à 1926

Antonio Rodriguez

IX. Les arts poétiques latents dans Capitale de la douleur

Luc Fraisse

X. « La parole » a la parole

Michel Murat

Mis en ligne sur Cairn.info le 03/07/2024

ISBN en ligne 9791037023209.