Traduction du russe, notes et postface de Catherine Perrel
Au commencement, les « marches » de Kandinsky plongent dans les eaux sombres d’un bref séjour d’enfance à Venise, dans le noir de l’inconscient de la peinture. À la toute fin, elles s’élancent vers la vie immatérielle, s’élevant vers la joie d’un art spirituel, absolu. Entre-temps, d’autres escaliers mènent à l’éblouissement rouge des toits de Bavière, la peinture prend vie et court sur la palette, le crépuscule dépose son glacis sur une toile renversée et invente l’abstraction, le souvenir de Moscou brûle de mille feux.
À la fois plaidoyer pour l’abstraction, récit éclaté d’une vie de peintre éternellement en exil, découverte émerveillée de la puissance de l’art, ce texte autobiographique est écrit dans une prose étincelante, qui fait appel aux sensations et aux impressions les plus primitives.
Kandinsky le publia d’abord en allemand en 1913, puis en russe, sa langue maternelle, en 1918. C’est de cette dernière version que nous proposons ici une traduction inédite, suivie d’une postface qui en donne une lecture rapprochée.
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