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Figures et motifs dans les séries télévisées : images et sons en question

Figures et motifs dans les séries télévisées : images et sons en question

Publié le par Eloïse Bidegorry (Source : Julien Achemchame)

Colloque

« Figures et motifs dans les séries télévisées : images et sons en question »

 

Jeudi 8 et vendredi 9 octobre 2026

Université Montpellier Paul Valéry – Site Saint-Charles - Auditorium

 

 

               Les séries télévisées sont maintenant des objets audiovisuels reconnus comme dignes d’attention et de réflexion, qu’il s’agisse d’une esthétique de la réception, avec les analyses remarquées de Jason Mittell sur le drillable text (2015), ou bien d’esthétiques narratives (Favard 2019 ; Benassi 2020 ; Cornillon 2022), voire des esthétiques visuelles lorsqu’il s’agit d’analyser ce que serait un « style » de série (Butler 2010 ; Jullier et Laborde, 2024). Ce colloque s’attardera plus particulièrement sur les images et les sons de séries télévisées, principalement étatsuniennes, en prenant la suite de nombreux travaux récents, tant dans la recherche anglophone que francophone, tels que les ouvrages collectifs dirigés par Jason Jacobs et Steven Peacock (2013) et par Fabien Boully (2020). Nous nous inscrirons plus précisément dans le sillage des réflexions d’ambition méthodologique portées, par exemple, par les numéros de la revue TV/Series sur les interférences entre séries et disciplines scientifiques (Cornillon, Michlin, Sorlin 2022) et sur les propositions éthiques des formes sérielles (Cornillon, Hatchuel, Roche 2024), mais aussi par les numéros de la revue Écrans dédiés à l’analyse des séries (Esquenazi 2016) et à la mémoire sérielle (Boully, Starfield 2021). 

Tout en s’inscrivant dans le champ de l’esthétique et en ayant recours à la pratique de l’analyse formaliste, ce colloque se propose de problématiser directement les séries à travers leurs images et leurs sons, leurs figures et motifs, parfois trop souvent laissées dans l’ombre des entreprises théoriques et analytiques. À la suite de certains travaux précurseurs, comme ceux de Sarah Cardwell (2005), de François Jost (2016) et d’Ariane Hudelet (2019, 2020), nous nous poserons une double question : quelles exigences nouvelles posent les séries télévisées à l’analyse formelle ? Et quelles puissances insoupçonnées révélerait une telle analyse ? Si l’histoire des séries télévisées est presque exclusivement envisagée à partir des stratégies éditoriales des chaînes (Thompson 1997 ; Edgerton 2007 ; Lotz 2007 ; Dunleavy 2018 ; Campion 2018, 2022), voire selon des formes narratives (Cornillon 2022), tout reste à faire concernant les formes figuratives. 

Ces questionnements, d’abord construits à partir d’une certaine théorie du cinéma (Brenez 1998 ; San Martin 2010), mais qu’il faudra décliner dans un contexte sériel, ambitionnent de réexaminer des corpus déjà considérés comme « classiques », de révéler des œuvres passées sous les radars des discours académiques, mais aussi de participer à l’approfondissement de la recherche concernant la description, l’analyse et l’interprétation des séries télévisées. Par exemple, Nicole Brenez insiste beaucoup sur le rôle des interprètes dans le travail figuratif d’un film. L’attention à l’œuvre que revendique l’analyse figurative gagnerait alors à s’attarder sur le travail actoral propre aux séries télévisées (Logan 2015 ; Donaldson, Walters 2019 ; Cantrell, Hogg 2019 ; Cabeza-Macuso 2024, 2025). Peut-on repartir d’une politique des acteurs (Moullet 1993 ; Hunter 2016) ou faut-il dépersonnaliser l’invention gestuelle ? 

L’attention aux figures élaborées par les séries télévisées ouvre aussi le champ à des investigations en termes de temporalités, selon ce que Jean-Pierre Esquenazi et Vladimir Lifschutz (2018), dans des travaux complémentaires, ont pu nommer « une image du temps ». En d’autres termes, comment le temps s’incarne-t-il audio-visuellement ? Qu’est-ce que serait une image du temps proprement télévisée dès lors qu’elle entrecroise deux formes de montage : celui des récits et celui, formel, des images et des sons (Esquenazi 2016) ? De plus, beaucoup de séries télévisées évoquent implicitement ou « remontent » (au sens de montage) explicitement des images diégétiques passées, dans l’objectif de penser figurativement l’intervalle entre les épisodes et les saisons (Favard 2023). Dans ce cas, le temps ne devient-il pas mémoire (indissociablement narrative et figurative) ? Les questionnements traversant l’histoire de l’art et la théorie du cinéma autour d’une « pensée figurative » se trouvent relancés par les images de séries télévisées qui ne cessent de nous « poser problème ».

Nous accorderons une importance particulière aux propositions centrées sur les axes d’analyses suivants :

·        Concepts/notions : les séries télévisées mettent en crise certains concepts propres à la théorie du cinéma : montage, intervalle, figure, motif, intentionnalité, auteur, œuvre, etc. L’usage de ces termes pourrait être analysé à partir de textes théoriques dédiés aux séries. Des analyses de séries permettraient de mettre à l’épreuve certains de ces concepts afin d’en éprouver leur efficacité mais aussi leurs limites. Comment penser les rapports entre le tout et la partie d’une série et ces points d’articulation pourraient-ils être féconds d’un point de vue analytique (Achemchame 2016) ? Comment repenser le concept d’intervalle, sans le restreindre au seul domaine narratif ? Que peut la catégorie d’auteur-réalisateur pour l’étude des séries (Gardies, Taranger, 2003 ; Zabunyan 2014 ; Achemchame 2020) ?

·        Gestes et méthodes analytiques : ce colloque sera l’occasion de revenir sur certains gestes analytiques propres à l’analyse filmique : le travail de sélection des images ; les puissances et les limites des approches comparatives ; les relations entre images et sons. L’analyse des images serait aussi l’occasion de produire de nouveaux critères dans l’établissement des corpus, en évitant les critères les plus extrinsèques (chaîne de diffusion, forme narrative, période historique) pour privilégier les critères qui soient les plus immanents. L’analyse des relations figuratives entre les séries télévisées ouvrirait alors le champ à une pratique des images qui n’ait plus peur d’envisager leur part inhérente d’anachronisme. Comment, plus largement, imaginer une analyse figurative ou figurale des séries télévisées ? 

·        Analyse de motifs : comme amorcée par Sarah Hatchuel (2015) et Benjamin Campion (2023), l’analyse du motif se révèle utile à la compréhension des séries télévisées. Qu’il s’agisse de scènes spécifiques (comme les scènes de rêves ou de sexe), de formes gestuelles, ou de motifs visuels ou sonores plus circonscrits (le café dans Twin Peaks, l’œil dans LOST, la fumée dans Mad Men, l’ascenseur dans Severance, le grésillement des néons dans Better Call Saul ou les sonneries de téléphone dans 24…) ou bien encore de procédés audiovisuels récurrents (la surimpression dans Twin Peaks, l’insert « scientifique » dans CSI, le décadrage de Mr Robot, le champ-contrechamp dans In Treatment, le split-screen dans 24, le montage alterné parallèle dans The Leftovers et LOST, etc.), cette approche analytique met largement à contribution l’un des enjeux majeurs de l’« étude motivique » : son extrême mobilité dans le temps. Comment les distinctions entre motifs, thèmes et figures selon Emmanuelle André (2007) peuvent-elles être repensées et redéployées en contexte sériel ?

·        Analyse iconologique : si l’étude motivique peut prendre pour point de départ un motif propre à une série, ou à un ensemble de plusieurs séries, le motif peut aussi être compris sous un angle plus historique et politique, surtout s’il s’agit de formules de pathos identifiables (Didi-Huberman 2002 ; André, Durafour, Vancheri 2022). Le motif consiste aussi parfois en la réactivation des formes de savoirs anciens (Vancheri 2025). Comment une série télévisée peut-elle affecter une formule de pathos (Cabeza-Macuso 2024) ? Et comment le temps télévisé complique-t-il les modalités de sa réactivation (Saute-Requin 2019) ?

·        Spatialités et temporalités : la temporalité sérielle est multiple tant dans sa production, sa réception que dans sa diégèse. A la suite des travaux de Jean-Pierre Esquenazi sur l’« image du temps » (Esquenazi 2016), comment penser le temps sériel d’un point de vue audiovisuel ? Le montage audiovisuel, de la succession rapide de plans courts à l’utilisation du plan-séquence, construit-il un rapport privilégié avec la sérialité ? Mais aussi, par-delà les problèmes de temporalité, il faudrait être en mesure de comprendre les enjeux de spatialité, comme cela a déjà pu être amorcé dans plusieurs travaux (Coulouma, Pichard 2020 ; Lorgeré 2022 ; Taïeb 2022 ; Ambal, Favard 2023). Il serait fécond de réinvestir des notions aussi précises que celle de « lieu », ou bien repenser les rapports entre figure et fond, entre un personnage et son environnement, en fonction du principe de sérialité qui gouverne la série. Ici encore, l’espace devra être compris dans ses déterminations intrinsèquement esthétiques et politiques.

 

Le colloque s’inscrit dans le cadre du programme « Films et séries : Politiques des formes audiovisuelles » du RiRRa21 de l’Université Montpellier Paul-Valéry, avec le soutien de l’Institut Universitaire de France.

  

Modalités de soumission

Le colloque aura lieu les 08 et 09 octobre 2026 à l’université de Montpellier Paul-Valéry, sur le site Saint-Charles. Les propositions de communication (25 minutes) d’un maximum de 350 mots, accompagnées d’une courte notice bio-bibliographique, sont à envoyer avant le 12 janvier 2026, aux adresses suivantes : pablo.cabeza-macuso@univ-montp3.fr ; julien.achemchame@univ-montp3.fr 

  

Comité d’organisation

Julien Achemchame (Université de Montpellier Paul-Valéry), Pablo Cabeza-Macuso (Université de Montpellier Paul-Valéry).

  

Comité scientifique

Fabien Boully (Université Paris-Nanterre), Claire Cornillon (Université de Nîmes), Florent Favard (Université de Lorraine), Sarah Hatchuel (Université de Montpellier Paul-Valéry), Ariane Hudelet (Université Paris-Cité), Vladimir Lifschutz (Université de Montpellier Paul-Valéry), Jason Mittell (Middlebury College), David Roche (Université de Montpellier Paul-Valéry – Institut Universitaire de France), Caroline San Martin (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).

 

 

 

 

 

 

Call for Papers

Figures and Motifs: Analyzing Images and Sounds in Television Series

 

Thursday, October 8 and Friday, October 9 2026

University of Montpellier Paul-Valéry – Saint-Charles Campus - Auditorium

 

 

 

            Television series are now recognized as audiovisual objects worthy of critical and academic attention and reflection, whether from the perspective of response theory, with Jason Mittell’s notable analyses of the drillable text (2015), narratology (Favard 2019; Benassi 2020; Cornillon 2022), and visual aesthetics when analyzing what constitutes a series’ “style” (Butler 2010; Jullier and Laborde, 2024). This international conference will focus more specifically on the images and sounds of television series, mainly US-American, following on from numerous recent works in both English- and French-language research, such as the collective works edited by Jason Jacobs and Steven Peacock (2013) and Fabien Boully (2020). More specifically, this conference will develop methodological propositions put further in specific issues of the journal TV/Series on the interference between series and scientific disciplines (Cornillon, Michlin, Sorlin 2022) and on the ethical implications of serial forms (Cornillon, Hatchuel, Roche 2024), and of the journal Écrans devoted to the analysis of series (Esquenazi 2016) and serial memory (Boully, Starfield 2021). 

 

            While remaining within the field of aesthetics and drawing on formalist analysis, this conference aims to examine the images and sounds of TV series, their figures and motifs, which are all too often overshadowed by theoretical and especially cultural approaches. Following on the pioneering work by Sarah Cardwell (2005), François Jost (2016), and Ariane Hudelet (2019, 2020), speakers will engage with two questions in particular: what new demands do television series place on formal analysis? And what unexpected powers does such an analysis reveal? While the history of television series has been considered almost exclusively from the perspective of the editorial strategies of television networks (Thompson 1997; Edgerton 2007; Lotz 2007; Dunleavy 2018; Campion 2018, 2022), or in terms of narrative forms (Cornillon 2022), in-depth research on figurative forms has yet to be carried out.

 

            Film theory (Brenez 1998; San Martin 2010) may be called on to explore such questions, though it will need to be adapted to a serial context. Speakers can choose to re-examine works already considered “classic,” foreground works that have flown under the radar of academic discourse, and/or contribute to expanding research on the description, analysis, and interpretation of television series. For example, Nicole Brenez’s emphasis on the role of performers in the figurative work of a film can be productively transposed to figurative analysis on television series (Logan 2015; Donaldson, Walters 2019; Cantrell, Hogg 2019; Cabeza-Macuso 2024, 2025). Should formal analysis depersonalize the invention of gestures? Can a series be analyzed while ignoring a “politique des acteurs” (Moullet 1993; Hunter 2016)?

 

            Attention to the figures developed by television series opens a vast field of investigation in terms of temporalities—for instance, into what Jean-Pierre Esquenazi and Vladimir Lifschutz (2018) have called “an image of time.” How is time embodied audio-visually? What would a TV image of time look like when it intertwines two forms of editing: narrative editing and formal editing of images and sounds (Esquenazi 2016)? Furthermore, many television series implicitly evoke or explicitly “re-edit” earlier footage, with the aim of figuratively representing the interval between episodes and seasons (Favard 2023). In this case, does time not become memory, both on the narrative and figurative levels? Television series, we contend, raise new questions around “figurative thinking” that have traversed both art history and film theory.

 

            Proposals can focus on the following points:

 

·        Concepts and notions. Television series challenge certain concepts specific to film theory: editing, the interval, figure, motif, intentionality, the author, work, etc. The use of these terms could be analyzed in relation to theoretical texts dedicated to series. Analyzing series might make it possible to test some of these concepts in order to assess their effectiveness but also their limitations. How can we think about the relationship between the whole and the parts of a series, and to what extent are these points of articulation fruitful from an analytical point of view (Achemchame 2016)? How can the concept of interval be reconceptualized without restricting it to narrative alone? What can the category of author-director contribute to the study of series (Gardies, Taranger, 2003; Zabunyan 2014; Achemchame 2020)?

·        Analyzing motifs. As Sarah Hatchuel (2015) and Benjamin Campion (2023) have demonstrated, the motif is a useful episteme for understanding television series. Whether it involves specific scenes (such as dream or sex scenes), gestures, or more limited visual or audio motifs (coffee in Twin Peaks, the eye in LOST, smoke in Mad Men, the elevator in Severance, the crackling of neon lights in Better Call Saul, or the ringing of telephones in 24), or even recurring audiovisual techniques (superimposition in Twin Peaks, the “scientific” insert in CSI, off-center composition in Mr. Robot, the shot-reverse shot technique in In Treatment, the split screen in 24, parallel cross-cutting in The Leftovers and LOST, etc.), this analytical approach draws heavily on one of the major challenges to the study of motifs: a given motif’s extreme mobility in time. How can the distinctions between motifs, themes, and figures, as defined by Emmanuelle André (2007), be rethought and redeployed in a serial context?

·        Iconological analysis. While the analysis of motifs take a specific motif as its starting point, the motif can also be understood from a more historical and political perspective (Didi-Huberman 2002; André, Durafour, Vancheri 2022). A motif often involves the reactivation of some ancient knowledge (Vancheri 2025). How can a television series affect a formula of pathos (Cabeza-Macuso 2024)? And how does television time complicate the modalities of its reactivation (Saute-Requin 2019)?

·        Spatialities and temporalities. The temporality of serial narratives is multifaceted in terms of its production, reception, and diegesis. Following Jean-Pierre Esquenazi’s work on the “image of time” (Esquenazi 2016), how can we understand serial time from an audiovisual perspective? Does audiovisual editing, from the rapid succession of short shots to the use of long takes, construct a privileged relationship with seriality? More attention should also be paid to issues of spatiality (Coulouma, Pichard 2020; Lorgeré 2022; Taïeb 2022; Ambal, Favard 2023). It would be fruitful to revisit precise notions such as “place” and “space,” or to rethink the relationships between figure and background, between characters and their environment, based on the principle of seriality that governs the series. Here again, space must be understood in its intrinsically aesthetic and political determinations.

 

This conference is part of the “Films and Series: Politics of Audiovisual Forms” program of the RiRRa21 research center at the University of Montpellier Paul-Valéry, and is receiving funding from the Institut Universitaire de France.

  

Submission guidelines

The conference will take place on October 8 and 9, 2026, at the University of Montpellier Paul-Valéry, on the Saint-Charles campus. Proposals for presentations (25 minutes) of no more than 350 words, accompanied by a short bio-bibliographical note, should be sent before January 12, 2026, to the following addresses: pablo.cabeza-macuso@univ-montp3.fr and julien.achemchame@univ-montp3.fr.

  

Organizing committee

Julien Achemchame (Montpellier Paul-Valéry University), Pablo Cabeza-Macuso (Montpellier Paul-Valéry University).

  

Scientific Committee

Fabien Boully (Université Paris-Nanterre), Claire Cornillon (Université de Nîmes), Florent Favard (Université de Lorraine), Sarah Hatchuel (Université de Montpellier Paul-Valéry), Ariane Hudelet (Université Paris-Cité), Vladimir Lifschutz (Université de Montpellier Paul-Valéry), Jason Mittell (Middlebury College), David Roche (Université de Montpellier Paul-Valéry – Institut Universitaire de France), Caroline San Martin (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).

 

  

Bibliographie indicative / Selective Bibliography

 

ACHEMCHAME Julien, « La mosaïque : schème d'analyse de la série télévisée ? » in ESQUENAZI Jean-Pierre (dir.), Écrans, n°4, « Analyser les séries télévisées », Paris, Classique Garnier, avril 2016, pp. 185-199.

ACHEMCHAME Julien, « Par-delà les récits : de la prégnance de l’image dans la série télévisée américaine contemporaine » in BOULLY Fabien (dir.), Troubles en série : les séries télé en quête de singularité, Nanterre, Presses Universitaires de Paris Nanterre, 2020. 

AMBAL Julie, FAVARD Florent, « Espace et arène dans les séries télévisées : enjeux méthodologiques des approches narratives », Bulletin de l’association de géographes français, n°100, vol. 4, 2023, 457-471. URL : https://journals.openedition.org/bagf/11642 

ANDRÉ Emmanuelle, Esthétique du motif : cinéma - musique - peinture, Paris, Presses Universitaires de Vincennes, coll. « Esthétiques hors cadre », 2007. 

ANDRÉ Emmanuelle, DURAFOUR Jean-Michel, VANCHERI Luc (dir.), Dictionnaire d’iconologie filmique, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, coll. « Le vif du sujet », 2022. 

BENASSI Stéphane, Les Émotions imaginaires : une esthétique des séries télé, Paris, Classiques Garnier, coll. « Perspectives comparatistes Série Inter-médias 3 », 2020. 

BOULLY Fabien (dir.), Troubles en série : les séries télé en quête de singularité, Nanterre, Presses Universitaires de Paris Nanterre, 2020. 

BOULLY Fabien, STARFIELD Penny (dir.), Écrans, n° 15, vol. 1, « Mémoire et réécritures dans les séries télévisées », Paris, Classiques Garnier, 2021. 

BRENEZ Nicole, De la figure en général et du corps en particulier : l’invention figurative au cinéma, Paris, Bruxelles, DeBoeck Université, coll. « Art & cinéma », 1998. 

BUTLER Jeremy G., Television Style, New York, Routledge, 2010. 

CABEZA-MACUSO Pablo, « Pour une typologie actorale, narrative et esthétique des « échanges de corps » dans quelques séries télévisées », A l’épreuve, n°10, « A bas les masques ! », 2024. URL : https://alepreuve.numerev.com/articles/revue-10/3207-pour-une-typologie-actorale-narrative-et-esthetique-des-echanges-de-corps-dans-quelques-series-televisees

CABEZA-MACUSO Pablo, « The Corruption of Televised Character Overhaul: From “Human Figure” to Material Formlessness », Film journal, n°10, 2024. URL : http://journals.openedition.org/filmj/1094 

CABEZA-MACUSO Pablo, « Character overhaul as queer ? : La possession des corps comme mise en question de l’intelligibilité des genres dans l’univers Star Trek (TOS, The Next Generation, Voyager) », Genre en séries, n°18, « Jouer et déjouer le masculin et le féminin : acteur·rices et fabrique du genre », Alexandre Moussa, Fanny Beure (dir.).

CAMPION Benjamin, Le Concept HBO, Élever la série télévisée au rang d’art, Tours, Presses universitaires François-Rabelais, coll. « Sérial », 2018.

CAMPION Benjamin, HBO et le porno : raconter des histoires par le sexe, Tours, Presses Universitaires François-Rabelais, coll. « Sérial », 2022. 

CAMPION Benjamin, « Cinéma et séries télévisées : un souci commun d’analyse esthétique », TV/Series, no 22, 28 décembre 2023. URL : https://journals.openedition.org/tvseries/7586

CANTRELL Tom, HOGG Christopher (dir.), Exploring Television Acting, London New York, Methuen Drama, 2019. 

CARDWELL Sarah, « Television Aesthetics and Close Analysis: Style, Mood, and Engagement in Perfect Strangers (Stephen Poliakoff, 2001) » in GIBBS John, PYE Douglas (dir.), Style and Meaning. Studies in the Detailed Analysis of Film, Manchester, New-York, Manchester University Press, 2005, p. 179-194. 

CORNILLON Claire, Les Séries dramatiques semi-feuilletonnantes formulaires des grands networks américains de Moonlighting (1985-1989) à The Flash (2014-), Thèse de doctorat, France, Université Sorbonne Nouvelle, 2022.

CORNILLON Claire, MICHLIN Monica, SORLIN Sandrine (dir.), « Repenser les disciplines universitaires à travers les séries télévisées : perspectives épistémologiques », TV/Series, n°22, 2023. URL : https://journals.openedition.org/tvseries/7271 

COULOUMA Flore, PICHARD Alexis (dir.), « Séries et espace », TV/Series, n°18, 2020. URL : https://journals.openedition.org/tvseries/4441 

DIDI-HUBERMAN Georges, L’Image survivante : histoire de l’art et temps des fantômes selon Aby Warburg, Paris, Les Éditions de Minuit, coll. « Paradoxe », 2002. 

DONALDSON Lucy Fife, WALTERS James (dir.), Television Performance, London, Bloomsbury Academic, 2019. 

DUNLEAVY Trisha, Complex Serial Drama and Multiplatform Television, New York, NY, Routledge, Taylor & Francis Group, 2018. 

EDGERTON Gary, The Columbia History of American Television, New York, Columbia University Press, 2007.

ESQUENAZI Jean-Pierre (dir.), Écrans, n° 4, « L’Analyse des séries télévisées », Paris, Classiques Garnier, 2016. 

FAVARD Florent, Écrire une série TV : la promesse d’un dénouement, Tours, Presses Universitaires François-Rabelais, coll. « Sérial », 2019. 

FAVARD Florent, « Nécromancie métatextuelle et limbes contrefactuelles : dynamiques du Marvel Cinematic Universe », Cahiers de Narratologie. Analyse et théorie narratives, n°43, 16 juin 2023. URL : https://journals.openedition.org/narratologie/14389

GARDIES René, TARANGER Marie-Claude (dir.), Télévision : notion d’œuvre, notion d’auteur, Paris, L’Harmattan, 2003.

HATCHUEL Sarah, Rêves et séries américaines : la fabrique d’autres mondes, Aix-en-Provence, Rouge profond, coll. « Raccords », 2015. 

HUDELET Ariane, Pour une esthétique sérielle. Intermédialité et séries télévisées américaines, du 3e âge d’or à la Peak TV, Mémoire de synthèse de HDR, Université Paris Cité, 2019. URL : https://hal.science/tel-03975154 

HUDELET Ariane, « Dealing with Long Duration: TV Series, Aesthetics and Close Analysis », InMedia. The French Journal of Media Studies, vol. 8.1, 15 décembre 2020. URL : https://journals.openedition.org/inmedia/1931.

HUNTER Aaron, « Performance as Authorship: Sarah Michelle Gellar and Buffy Season 6 », Journal of Film & Video, vol. 68, n° 3/4, 2016, p. 51-68. 

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JOST François, Breaking bad : le diable est dans les détails, Neuilly-sur-Seine, Atlande, coll. « A suivre… », 2016. 

JULLIER Laurent, LABORDE Barbara, L’Analyse des séries, Paris, Armand Colin, coll. « Cinéma / Arts Visuels », 2024.

LIFSCHUTZ Vladimir, This is the End. Finir une série TV, Tours, Presses Universitaires François-Rabelais, coll. « Sérial », 2018.

LOGAN Elliott, « How Do We Write about Performance in Serial Television? », Series - International Journal of TV Serial Narratives, vol. 1, n° 1, 14 mai 2015, pp. 27-37. 

LORGERÉ Sophie, « Pour une “spaciologie” des séries télévisées, la sérialité autrement : analyse des espaces dans Hannibal de Bryan Fuller (NBC, 2013-2015) », TV/Series, n° 15, 16 juillet 2019. URL : https://journals.openedition.org/tvseries/3622.

LOTZ Amanda D., The Television Will Be Revolutionized, New York London, New York University Press, 2007. 

MITTELL Jason, Complex TV. The Poetics of Contemporary Television Storytelling, New York, Ney York University Press, 2015. 

MOULLET Luc, Politique des acteurs, Paris, Édition de l’Étoile, coll. « Collection Essais », 1993. 

SAN MARTIN Caroline, Qu’est-ce qu’une pensée-cinéma ? Retour sur les présupposés de l’analyse figurative, Thèse de doctorat, France, Canada, Université de Provence, 2010.

SAN MARTIN Caroline, « Women are taking the lead! Focus on the character of Claire Underwood in House of Cards (Netflix, 2013-2018) » in DIALLO Alexandre, LAUGIER Sandra (dir.), Women in Security Television, Londres, Routledge, à paraître.

SAN MARTIN Caroline, « A notre tour d’enquêter : qui est véritablement Carrie Matheson (Homeland) ? Et si le douzième chapitre de L’Image-mouvement nous aidait à y voir plus clair ? » in HERVEY-FORTUNET Yoann (dir.), Deleuze. Lectures, Paris, Ellipses, 2024, pp. 57-71.

SAUTE-REQUIN, « La sérialité aux bords de la fiction télévisée, ou l’intermédialité comme mise en crise du "tout narratif" sériel », TV/Series, n° 15, 16 juillet 2019. URL : https://journals.openedition.org/tvseries/3724.

TAIEB Emmanuel (dir.), Saisons, n° 4, 2022, dossier « Géographies imaginaires », Éditions Garnier. URL : https://classiques-garnier.com/saison-la-revue-des-series-2022-2-n-4-geographies-imaginaires.html 

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ZABUNYAN Dork, « Des images en séries » in Art Presse 2. Séries télévisées. Formes, fabriques, critiques, n°32, 2014.