Propos recueillis et transcrits par Nathan Golshem, Klo Artières et Frédéric Lemonnier.
Depuis 50 ans, l’aventure Plein Chant a marqué le paysage éditorial. Voici son histoire racontée par son principal protagoniste.
Plein Chant : une imprimerie et une maison d’édition, 500 livres publiés, des dizaines de milliers de volumes éparpillés, lus et discutés au bistrot, à l’usine, au coin d’une rue – ou attendant toujours leurs lecteurs !
C’est aussi : des auteurs prolétariens dédaignés, des graveurs méconnus, de petits poètes signant de grands poèmes, soit autant de destins littéraires et artistiques oubliés, demandant à l’être un peu moins.
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On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :
"Edmond Thomas, le faiseur de livres", par Alexis Buffet (en ligne le 4 novembre 2025).
Edmond Thomas n’est plus. Heureusement pour nous – mais sommes-nous suffisamment nombreux à le savoir ? –, il laisse derrière lui une œuvre monumentale : celle constituée par la somme des livres qu’il a choisi d’éditer durant plus d’un demi-siècle et qui lui confère une place unique dans le paysage de l’édition indépendante. Imprimeur, tout dans ses ouvrages – car ce sont aussi les siens – dit l’amour du travail bien fait, du beau papier, de la typographie. Éditeur, il s’est consacré aux littératures situées dans les marges du canon littéraire, aux « gens singuliers » et aux « voix d’en bas », il pourvoyait les rayonnages de la « bibliothèque facétieuse, libertine et merveilleuse » de petits chefs-d’œuvre insolites. Hommage à une érudition généreuse.