
L’arabe est une langue universelle, au même titre que l’anglais, l’espagnol, le chinois ou le français. La maîtriser, c’est s’ouvrir au monde. Elle offre des clés de connaissance, de culture et d’histoire. Elle permet de découvrir une civilisation millénaire, de lire les grands poètes, de comprendre les savants, d’appréhender les philosophes. Avec l’arabe comme avec toutes ces langues, on ferait de meilleurs francophones, conscients de leurs héritages et à la mesure de leur identité collective. C’est ce lien qu’il faut retrouver. Loin des polémiques stériles, et sans ignorer les enjeux éducatifs, sociaux et politiques attachés à cette question, il est temps d’ouvrir une nouvelle page. De replacer l’arabe là où il n’aurait jamais dû disparaître : dans les salles de classe, dans les bibliothèques, dans les conversations. Et pas ailleurs. Il est plus que temps.