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Deuxième congrès du réseau africain d'analyse du discours. Journée 1 : Questionner les types de discours en contexte africain (Bouaké - Côte d'Ivoire)

Deuxième congrès du réseau africain d'analyse du discours. Journée 1 : Questionner les types de discours en contexte africain (Bouaké - Côte d'Ivoire)

Publié le par Marc Escola (Source : Donald Djilé)

DEUXIÈME CONGRÈS DU R2AD

EN PARTENARIAT AVEC L’UFR LANGUES ET LITTÉRATURES & L’OBSERVATOIRE NATIONAL DE LA VIE ET DU DISCOURS POLITIQUES 

9, 10 et 11 décembre 2025, Université Alassane Ouattara 

JOURNÉE D’ÉTUDES N°1 

QUESTIONNER LES TYPES DE DISCOURS EN CONTEXTE AFRICAIN

Coordonné par : 

Mireille Denise KISSI, LADYLAD, (Université Félix Houphouët-Boigny)

Abdoul Karim KONE, R2AD, (Université Félix Houphouët-Boigny)

Jeannette Yolande MBONDZI, CRELL, (Université Omar Bongo) 

ARGUMENTAIRE : 

Discipline transversale, l’Analyse du Discours (AD) s’est constituée au croisement de plusieurs traditions intellectuelles, notamment la linguistique, la philosophie, la sociologie et les sciences de la communication. L’une de ses préoccupations majeures est la typologie des discours c’est-à-dire la catégorisation des discours en fonction de leurs spécificités linguistiques, pragmatiques et sociohistoriques. Avant l’émergence de l’AD comme discipline autonome, la classification des discours trouve ses racines dans la rhétorique antique. Aristote distinguait trois métagenres de discours : le discours délibératif, le discours judiciaire et le discours épidictique. Dans les années 60-70, l’AD moderne s’est développée à partir des travaux de chercheurs tels que Michel Foucault, Michel Pêcheux et les linguistes de l’École française d’Analyse du discours. L’objectif central était de comprendre les mécanismes de la construction du sens et des rapports de pouvoir à partir des discours. 

L’un des enjeux majeurs en AD est la difficulté de proposer une typologie stable des discours. Une typologie trop rigide risque d’effacer les dynamiques discursives et l’hybridité des formes contemporaines (médias sociaux, discours institutionnels, discours militants, etc.). Ainsi, les catégorisations discursives procèdent davantage par une approche prototypique où les discours sont définis par un faisceau de critères plutôt que par des catégories fixes. Ce sont : le contexte socio-historique, la variation des supports (discours oral, écrit, médiatique, numérique) et les enjeux de réception (un même discours peut être interprété différemment selon les publics). Par ailleurs, classer les discours, c’est aussi participer à une certaine vision du monde c’est-à-dire que les typologies ne sont pas vraiment neutres et peuvent servir à légitimer certains discours et minorer d’autres. Aujourd’hui, les progrès technologiques, les transformations sociales, la diversification des contextes sociopolitiques et médiatiques ainsi que les reconfigurations géopolitiques influencent les pratiques langagières. La classification des discours représente un enjeu central et complexe à la fois car les discours sont dynamiques et évoluent au gré des contextes et des situations de communication. 

Concept pluriel, le contexte peut être linguistique, situationnel, institutionnel, socio-historique. Il peut également être large ou restreint. De plus, il a la capacité de reconfigurer la réception d’un discours en fonction du lieu, du moment, du support, de l’auditoire et de l’émetteur. Par ailleurs, le contexte participe des rapports de pouvoir par le discours et les stratégies discursives. Ainsi, certains discours comme le discours médical sont légitimés par des institutions. D’autres sont disqualifiés ou marginalisés à l’instar des discours militants et discours populaires. Pour finir, le contexte a une fonction de régulation des discours en influençant ce qu’on a le droit de dire ou pas (la censure/liberté d’expression). 

Les transformations sociales, politiques et culturelles posent une question fondamentale : les typologies traditionnelles des discours, élaborées dans des contextes occidentaux et institutionnels, peuvent-elles réellement rendre compte des nouvelles formes discursives africaines, caractérisées par leur fluidité, leur hybridité et leur ancrage dans des pratiques socioculturelles spécifiques ? À notre avis, une révision de ces typologies semble nécessaire pour intégrer pleinement ces dynamiques émergentes. Nous en listons quelques-unes qui constituent les axes (non exhaustifs) de la recherche attendue. 

1. Le contexte sociohistorique et les enjeux de domination à l’œuvre 

L’Analyse du Discours telle qu’elle est pratiquée, s’est principalement développée dans les traditions intellectuelles occidentales, où les typologies discursives ont été pensées dans des cadres institutionnels et culturels spécifiques. La typologie des discours doit tenir compte des transformations et réappropriations postcoloniales et être adaptée aux réalités africaines car l’on sait que la colonisation aura donné lieu à diverses transpositions systémiques. À cet effet, les travaux de Houessou (2013) sur le genre du discours d’investiture constituent des études pionnières qui questionnent d’une part la dimension dialogale du discours d’investiture dont ils établissent le déploiement entre « discours investissant » et « discours investi », et, d’autre part, comment le genre du discours d’investiture s’adapte aux cérémonies d’investiture des rois et chefs traditionnels. Ce sera le lieu d’intégrer aux typologies en présence, des formes discursives traditionnelles, de réévaluer (syntaxiquement et sémantiquement) les discours formels et institutionnels et d’identifier les nouveaux modèles forgés par les dynamiques sociales. 

2. Le contexte sociolinguistique 

Plurilingue et pluriculturel, il engendre la présence simultanée de plusieurs systèmes discursifs notamment (1) les discours en langues africaines, (2) les discours en langues occidentales (français, anglais, portugais…) réappropriées dans les contextes locaux ; (3) les discours de formes mixtes où coexistent plusieurs langues et registres (créolisation du discours, alternance codique, expressions métaphoriques ancrées dans des référents culturels africains). 

3. L’oralité VS formes discursives traditionnelles et transmission 

Comment intégrer les formes orales et hybrides africaines dans une typologie des discours qui ne les marginalise pas ? L’on sait que les typologies classiques reposent souvent sur des modèles d’écrit normé (scientifique, juridique, médiatique, etc.). Or, dans les sociétés africaines, l’oralité joue un rôle central, avec des genres discursifs spécifiques. Les contes, proverbes (Houessou, 2023), chants et discours rituels (Déléage, 2012), joutes oratoires etc. sont autant de lieux de questionnement de la spécificité générique et de la transmission. L’exercice consistera à en étudier et décrire les cadres et dispositifs énonciatifs de manière à identifier leur portée discursive. 

Parallèlement, pour ce qui est de la transmission, on pourrait s’intéresser au domaine éducatif pour mieux comprendre les attentes et les normes qui régissent les productions écrites et orales en contexte scolaire. Les genres pédagogiques, tels que la dissertation, le compte rendu, la dictée (Koffi & Houessou, 2021), sont des formes de communication spécifiques qui répondent à des conventions précises. Leur maîtrise est cruciale pour la réussite des élèves en raison e ce qu’ils structurent les apprentissages et facilitent l’évaluation. Car en étudiant ces genres, les enseignants peuvent identifier les difficultés rencontrées par les élèves et adapter leurs méthodes pédagogiques. L’étude des genres discursifs scolaires invite à une approche réflexive sur les pratiques enseignantes. Elle encourage à questionner les normes et à diversifier les genres proposés pour répondre aux besoins variés des apprenants. Au final, l’étude des genres scolaires et pédagogiques contribue à la réalisation et au renforcement de la cohésion nationale (Horo, 2024). 

4. Dynamique des nouveaux espaces discursifs : médias et numérique 

Les mutations technologiques et sociales en Afrique ont conduit à l’émergence de nouveaux espaces discursifs. Hybrides car profondément influencés par les médias traditionnels et les plateformes numériques, ces espaces constituent des lieux où se redéfinissent les formes et les contenus des discours, marquant une rupture avec les typologies classiques. Des modèles spécifiques à l’instar des radios communautaires, des musiques urbaines, engendrent des discours qui se démarquent par leur ancrage dans les réalités locales tout en s'inspirant de modèles globaux. Par exemple, les musiques urbaines transcendent les frontières du divertissement et se transforment en puissant espace de discours politique et identitaire. Cela dénote des enjeux politiques et identitaires de la typologie des discours. 

Aussi, examiner la typologie des discours en Afrique, c’est s’interroger sur les spécificités discursives qui façonnent la construction des identités et influencent le positionnement des acteurs sociaux. Les discours y jouent un rôle central, aussi bien dans la légitimation des pouvoirs que dans la contestation et la réinvention des modèles sociopolitiques dominants. En Afrique, certains discours se distinguent par leur enracinement dans des traditions oratoires spécifiques (proverbes, références culturelles, expressions symboliques) mobilisant des imaginaires collectifs qui leur confèrent une légitimité culturelle et sociale. L’on ne négligera pas l’influence des discours religieux qui façonnent les perceptions collectives tout en agissant comme des forces de légitimation ou de contestation. En parallèle, l’Afrique est le théâtre d’une effervescence discursive où des voix alternatives redéfinissent les cadres dominants. Ainsi, les artistes à travers la littérature, la musique, les arts visuels… remettent en question les modèles de domination hérités de la colonisation ou des structures étatiques oppressives. Les femmes également deviennent des sujets de discours (Lezou Koffi 2022) et réinventent des formes discursives qui mettent en lumière les enjeux d’égalité, d’inclusion et de justice sociale. Par exemple, le rapport entre genre discursif et problématique du genre pourrait être questionné comme dans l’étude intitulée « Distinctions genrées et identités discursives dans la généricité du discours d’investiture : le cas de Kirchner, Rousseff et Sirleaf » (Houessou, 2019). 

5. Communication ritualisée 

La fonction sociale et identitaire des rituels dans la société africaine n’est plus à démontrer. En effet, les rituels jouent souvent un rôle essentiel dans la construction de l’identité collective, en renforçant le sentiment d’appartenance à un groupe (familial, religieux, professionnel ou social), en permettant la transmission des valeurs et des croyances (rite de protection (Mbondzi et Mihindou 2023). Chargés de symbolisme, les rituels sont chargés de significations profondes et partagées par un groupe (Ginette Flore Matsanga Mackossot, 2017). À cela, il faut ajouter les aspects performatifs. La communication rituelle est souvent une performance qui implique des gestes, des paroles, des objets, des espaces, etc., organisés de manière spécifique. À travers les rituels, se met en place tout un rapport de pouvoirs au sein de la société. La communication ritualisée assure ainsi à la fois les fonctions sociale et identitaire, cognitive et émotionnelle, mais aussi de régulation. 

L’analyse des discours en contexte africain invite à repenser les typologies classiques en tenant compte des spécificités culturelles, historiques et sociales propres au continent. Une simple transposition des modèles occidentaux apparaît insuffisante, voire réductrice, face à la richesse et à la diversité des formes discursives africaines. Une typologie des discours ancrée dans les réalités africaines impose une réflexion critique qui reconnaisse la richesse et la diversité des dynamiques discursives africaines, en intégrant pleinement leur complexité dans les modèles théoriques existants.

En somme, interroger les typologies en analyse du discours (AD) n’est pas seulement pertinent, mais indispensable car le projet permet de dépasser une approche uniformisante pour mieux rendre compte des réalités discursives africaines. Ce processus engage une relecture critique des modèles existants, tout en favorisant l’élaboration de cadres analytiques inclusifs et contextualisés. Les propositions attendues dépassent les cadres descriptifs traditionnels pour proposer des spécificités argumentatives, énonciatives, syntaxiques de nature à redéfinir les types et genres de discours. 

FORMATS DES INTERVENTIONS 

- Communications orales individuelles (15 mn) 

- Panels : communication de groupe pouvant rassembler jusqu’à 4 intervenant.e.s autour d’une thématique commune dont chaque communication développera un aspect (60 mn) 

- Posters scientifiques : affiche grand format présentant, de manière illustrative et attractive, les recherches d’un.e auteur.e : ses objectifs, ses méthodes, ses résultats, ses avancées, ses contributions au champ disciplinaire, etc. 

MODALITÉS DE SOUMISSION 

Les propositions de communication, de panel ou de poster scientifique devront être adressées, jusqu’au 31 septembre 2025, simultanément aux adresses suivantes : r2adiscours@gmail.com ; mireille.kissi@gmail.com ; jeannettembondzi@gmail.com. Elles devront comporter le nom et le prénom de.s auteur.e.s, l’affiliation, l’adresse mail, le contact téléphonique, l’intitulé de la communication, le thème du panel ou le titre du poster scientifique, l’axe thématique, un résumé de 200 à 300 mots et une bibliographie. 

FRAIS D’INSCRIPTION 

- Enseignant.e.s-chercheur.e.s : Membres R2AD 30 000 Francs CFA (40 euros)/Non membres 50 000 Francs CFA (60 euros

- Docteur.e.s non recruté.e.s : Membres R2AD 20 000 Francs CFA (30 euros)/Non membres 30 000 Francs CFA (40 euros

- Doctorant.e.s : Membres R2AD 10 000 Francs CFA (15 euros)/Non membres 20 000 Francs CFA (30 euros

Les frais d’inscription couvrent le kit du communicant, les déjeuners et les pauses café et la publication des actes. 

CALENDRIER 

- Diffusion de l’appel à communications : 15 Avril 2025 

- Délai de réception des propositions de communication : 30 Septembre 2025 

- Réponses aux auteur.e.s : 5 Octobre 2025 

COMITÉ DE PILOTAGE 

Président : 

- TRO Deho Roger, Doyen de l’UFR Langues et Littératures de l’Université Alassane OUATTARA 

Membres : 

- TOH Zorobi Philippe, Vice-Doyen chargé de la recherche de l’UFR Langues et Littératures de l’Université Alassane OUATTARA 

- SOUANGA Kouadio René, Vice-Doyen chargé de la pédagogie de l’UFR Langues et Littératures de l’Université Alassane OUATTARA 

COMITÉ SCIENTIFIQUE 

ADJASSOH Christian (Université Alassane OUATTARA, Côte d’Ivoire) 

AMOSSY Ruth (Université de Tel-Aviv, Israël) 

ARDELEANU Sanda-Maria (Université “Ştefan cel Mare” de Suceava, Roumanie)

ASSOUMAN Bamba (Université Alassane OUATTARA) 

BAH Henri (Université Alassane OUATTARA) 

BARRY Alpha Ousmane (Université Bordeaux Montaigne, France)

BOHUI Djédjé Hilaire (Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire) 

CISSE Momar (Université Cheikh Anta Diop, Sénégal) 

DIAMA K’Monti Jessé (Université Alassane OUATTARA, Côte d’Ivoire) 

DODO Jean-Claude (Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire) 

DRAMÉMamadou (Université Cheikh Anta Diop De Dakar, Sénégal)

FANDIO Martine née NDAWOUO (Université de Buea, Cameroun) 

GOKRA Dja André Ouréga Junior (Université Alassane OUATTARA, Côte d’Ivoire)

IRIÉ BI Gohy Mathias (Université Alassane OUATTARA) 

KAUL GUY (Université Alassane OUATTARA, Côte d’Ivoire) 

KOFFI Ehouman René (Université Alassane OUATTARA, Côte d’Ivoire)

KOUABENAN-KOSSONOU François (Université Alassane OUATTARA, Côte d’Ivoire) 

LEZOU KOFFI Aimée-Danielle (Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d’Ivoire) 

MBONDZI Jeannette Yolande (Université Omar Bongo, Gabon)

MBOW Fallou (Université Cheikh Anta Diop, Sénégal)

MOLLEY Koffi Messan Litinmé (Université de Lomé, Togo) 

NGUESSAN Assoa Pascal (Université Alassane OUATTARA, Côte d’Ivoire)

NTO AMVANE Théodorine (Université Omar Bongo de Libreville Gabon)

PAVEAU Marie-Anne (Université Sorbonne Paris Nord, France) 

SAIBOU Adamou Amadou (Université Abdou Moumouni, Niger)

SÉKONGO Gossouhon (Université Alassane OUATTARA, Côte d’Ivoire)

SY Kalidou (Université Gaston Berger, Sénégal) 

TOH BI Emmanuel (Université Alassane OUATTARA, Côte d’Ivoire)

TOSSOU Okri Pascal (Université d’Abomey Calavi, Bénin) 

TRO Deho Roger (Université Alassane OUATTARA, Côte d’Ivoire) 

SUGGESTIONS BIBLIOGRAPHIQUES 

ADAM, Jean-Michel, 1999, Linguistique textuelle. Des genres de discours aux textes, Paris, Nathan. 

ADAM Jean-Michel, 2017, Les textes: types et prototypes, Paris, A. Colin, 1992, 4e édition. 

ADAM Jean-Michel (2020), La linguistique textuelle: Introduction à l'analyse textuelle des discours, Paris, A. Colin, 2005, 4e édition. 

AMOSSY Ruth, 2021, L’argumentation dans le discours, Paris, Armand Colin. 

AMOSSY, Ruth & BURGER, Marcel (dir.) (2011), « Polémiques médiatiques et journalistiques. Le discours polémique en question(s) », Semen 31. 

ANGENOT Marc, 1982, La parole pamphlétaire. Typologie des discours modernes, Paris, Payot, coll. Langages et sociétés. 

ANSCOMBRE Jean-Claude et al. (1995), Théorie des topoï, Paris, Kimé. 

AUTHIER-REVUZ Jacqueline, 1995, Ces mots qui ne vont pas de soi. Boucles réflexives et noncoïncidences du dire, Paris, Larousse, coll. Sciences du langage. 

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SY Kalidou, LEZOU KOFFI Aimée-Danielle, BOHUI D. Hilaire, MBOW Fallou 2022, L’Analyse du Discours en Afrique francophone : état des lieux-objets-enjeux-perspectives, Actes des Journées d’études et de lancement du R2AD. Mélanges offerts au Professeur Momar Cissé. Volume 1, Numéro spécial GRADIS, Université Gaston Berger, St Louis. 

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