
Psychanalyse et fictions contemporaines sur grand et petit écran (Transcr(é)ation, Hiver 2026)
(english version below)
Transcr(é)ation est une revue spécialisée consacrée à la transmédialité et aux dialogues texte – film, sans hiérarchisation de l’un sur l’autre. Nous accueillons des travaux théoriques ou analytiques ainsi que des dossiers thématiques sur les questions de l’intermédialité, du dialogue entre les médiums, ou toute autre ouverture encore peu ou prou investiguée. Pour notre 7e numéro, nous faisons un appel bilingue (anglais ou français) portant sur les relations entre la psychanalyse, le cinéma et les séries télévisées contemporains. (l’anglais suit)
Langues de rédaction : Anglais, français
La réflexion psychanalytique, dont on sait l’importance qu’y joue la notion de « représentation », entretient un lien évident avec la mobilité des images. De là, cette possibilité de tracer un lien entre sa pensée et celle du cinéma, domaine privilégié des figurations en mouvement. Ce lien n’est évidemment pas nouveau et continue de connaître de nombreuses mises en applications à travers la publication d’articles, d’études et d’ouvrages collectifs consacrés aux échanges entre psychanalyse et cinéma. Il n’en reste pas moins vrai que ce champ interdisciplinaire continue d’être dominé par une approche ou bien exclusivement psychanalytique ou bien marquée par une orientation sociologique. Le présent numéro souhaiterait ainsi relancer ce dialogue fécond en s’intéressant principalement aux productions cinématographiques et télévisuelles contemporaines afin de dépasser le seul cas des exemples canoniques.
Dans cette perspective, il serait intéressant de revenir sur cette réflexion et de comprendre comment à l’ère du hashtag MeToo, de la libération de la parole et de la volonté de lever les tabous (Les Chatouilles [Andréa Bescond et Éric Metayer, 2018] ; Le Consentement [Vanessa Filho, 2023] ; Je verrai toujours vos visages [Jeanne Herry, 2023]), face à un public de plus en plus lucide quant au poids symbolique et idéologique des représentations qui l’entoure, les récits cinématographiques continuent de reprendre à leur compte certains concepts psychanalytiques qui appartiennent désormais à une imagerie culturelle collective. Là où les travaux développés par les Gender Studies cherchent à établir la présence de certaines obsessions narratives à même de révéler les signes d’un discours idéologique avançant masqué, on pourra revenir sur la façon dont certains films et séries contemporains irriguent de façon consciente leurs récits d’une veine psychanalytique.
Si certains genres (du thriller à l’horreur) ont depuis leurs débuts insisté sur la caractérisation psychologique de leurs personnages, force est de constater que la pathologie mentale est fréquemment devenue l’un des principaux enjeux du scénario (du Silence des agneaux [Jonathan Demme, 1991] à Joker [2019] de Todd Philips en passant par Mister Babadook [Jennifer Kent, 2014] ou Hérédité [Ari Aster, 2018]). Il serait également intéressant de voir comment cette tendance ouvertement psychanalytique a également pu investir certains formats (le dessin animé avec, entre autres, Mary et Max [Adam Elliot, 2009] ; Coraline [Henry Selick, 2009] ; Vice Versa [Pete Docter, 2015] ; La Nuit d’Orion [Sean Charmatz, 2024]) ou genres (la comédie romantique, le biopic, le film de gangsters) non traditionnellement rattachés à des problématiques de cet ordre.
Cette valeur psychanalytique peut également irriguer l’œuvre entière de certains réalisateurs ou showrunners contemporains (ainsi de Yórgos Lánthimos, Paul Verhoeven, Spike Jonze, David Chase ou Nic Pizzolatto) ou dépasser le cadre codifié du cinéma de genre pour s’inscrire au sein de récits portés par une « atmosphère psychanalytique » (Shame [Steve McQueen, 2011], May December [Todd Haynes, 2023], Nine [Barbara Gibbs, 2021]). Il s’agira alors de comprendre comment certains grands concepts issus de l’héritage freudien (le transfert, la blessure narcissique, le complexe de castration, le passage à l’acte) peuvent trouver matière à se renouveler au sein d’une fiction filmique contemporaine qui cherche à en traduire les symptômes, les risques et la possible guérison. L’on pourrait également se pencher sur la représentation littérale de ces concepts, que ce soit par le biais de films contemporains cherchant à représenter la figure de psychanalystes célèbres (ainsi de Freud et / ou de Jung dans A Dangerous Method [David Cronenberg, 2011], Freud’s Last Session [Matt Brown, 2023], ou encore la série Freud [Marvin Kern, 2020] diffusée sur Netflix) ou souhaitant traduire concrètement certaines théories psychanalytiques (par exemple la réflexion jungienne sur le rêve dans Dream Scenario [Kristoffer Borgli, 2023]).
L’objet de ce numéro sera également de dépasser le cinéma pour interroger l’objet télévisuel qui a profondément redéfini le rapport à la psychanalyse dans la fiction contemporaine. Si le duo thérapeutique formé par Tony Soprano et le docteur Melfi dans Les Soprano de David Chase (HBO, 1999-2007) offre à l’orée du troisième millénaire l’élan nécessaire pour un renouveau dans la représentation, c’est BeTipul de Hagai Levi, Nir Bergman et Ori Sivan (Hot 3, 2005-2008) qui a laissé une empreinte durable et diffuse. Chaque épisode durant le temps réel d’une séance (20 à 30 minutes), ce dispositif simple redouble la méthode psychanalytique et déborde la fiction pour rejoindre la réalité. Plus que le cinéma, la série télévisée devient le médium idéal pour représenter les enjeux de l’analyse. Adapté dans près de 20 pays, BeTipul fonctionne comme une thérapie nationale où des traumas singuliers deviennent ceux d’un pays : guerre d’Irak et Afghanistan puis COVID dans In Treatment (HBO, 2008-2010 ; 2021), attentat du Bataclan et COVID dans En Thérapie (Arte, 2021-2022). Sous le ton de la comédie, certaines séries, à l’image de Gypsie de Lisa Rubin (Netflix, 2017) ou de Shrinking de Bill Lawrence, Jason Segel ou Brett Goldstein (Apple TV+, 2023-), inventent des praticiens qui se jouent de la déontologie pour appliquer leurs propres méthodes singulières d’analyse. Enfin, la question de l’aliénation de la société contemporaine a largement été questionnée ces dernières années : Maniac de Patrick Sommerville (Netflix, 2018) et Severance de Dan Erickson (Apple TV+, 2021) en sont les principaux exemples. Ainsi, la télévision deviendrait à la fois un lieu de réflexion sur l’évolution de la pratique de l’analyse et une critique sur les conséquences de la société contemporaine sur notre santé mentale.
Ce numéro aura également à cœur de comprendre en quoi le dialogue entre psychanalyse et cinéma peut renvoyer à des questions en lien avec la figurabilité plastique de l’image cinématographique. L’incursion du figural ou de l’approche iconologique au sein des études cinématographiques s’inscrit clairement dans cette tendance, se fondant sur l’idée d’une autonomisation des images et des figures qui n’est pas sans rappeler les commentaires de Freud sur la vie des pulsions. Néanmoins, si ce rapport à la théorie psychanalytique (mêlée à une approche phénoménologique) a bien été mis en évidence par Jean-François Lyotard, Georges Didi-Huberman, Louis Marin ou Hubert Damisch à propos des arts plastiques, les études cinématographiques ne recourent que discrètement à l’héritage freudien ou aux réflexions psychanalytiques.
À l’image de Luc Vancheri choisissant dans ses Pensées figurales de l’image (2011) d’opérer un « retour à Freud », il y aurait matière à se ressaisir du langage psychanalytique pour commenter les récentes (r)évolutions plastiques de l’image filmique (numérisation et virtualisation du film s’ouvrant aux régimes de simulation et d’immersion, démocratisation d’un imaginaire de synthèse déjouant la valeur indicielle et, partant, mémorielle de l’image filmique, ou, à l’inverse, conservation de la pellicule plus à même de faire ressentir quelque chose de la chair des images). Plus généralement, il s’agira de comprendre comment le langage cinématographique, à partir de moyens qui lui sont propres, est capable de resensibiliser, c’est-à-dire d’offrir un régime de sensations, à certaines grandes questions et pistes théoriques posées par la psychanalyse (la déliaison ou la négativité chez André Green, l’absence chez Pierre Fédida, l’objet transitionnel chez Donald Winnicott, l’inconscient machinique chez Félix Guattari). Le cinéma pourrait sur ce point s’inspirer de la théorie littéraire qui, après les essais de psychocritique sut renouveler l’étude stylistique des textes à partir d’un recours aux concepts de la psychanalyse.
Ce rapport n’est pas unique mais fonctionne à double-sens. Ce numéro aura ainsi à cœur d’accueillir des articles de psychanalystes, psychologues ou psychiatres employant l’image filmique et plus largement le cinéma non comme simple illustration mais comme un authentique support de travail mis au service de leur théorie ou de leur pratique. Il pourrait sur ce point être intéressant de comprendre comment les concepts développés par la psychanalyse trouvent au cinéma un moyen de se renouveler mais également comment la psychanalyse et le cinéma en tant que disciplines peuvent se rencontrer et dialoguer (nous pensons notamment sur ce point aux neurosciences).
Échéancier
- Date limite pour l’envoi des propositions (titre, résumé de 250-300 mots, adresse email, affiliation et notice bio-bibliographique de 150 mots) : le 15 juin 2025 aux deux adresses suivantes : jacques.demange@univ-tlse2.fr et antoine.guegan@univ-tlse2.fr
- Réponse avant fin juin 2025
- Date limite des articles (6 000 – 8 000 mots) mis en forme de la revue : le 15 octobre 2025
- Publication du numéro envisagée pour mars 2026
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Call for papers – “Psychoanalysis and Contemporary Fictions on the Big and Small Screens” (Transcr(é)ation, Winter 2026)
Transcr(é)ation is a specialty journal dedicated to intermediality and the dialogues between texts and films, without prioritizing either. This term has been borrowed from translation studies in order to shed some light on the benefits of such a dialogue between the media. We welcome any theoretical or analytical works, interviews, and thematic dossiers on the questions of intermediality, transposition between media, dialogue between and through the arts, or any other foray into related subjects. For our 7th dossier, we are calling for papers in either English or French dealing with psychoanalysis and contemporary fictions from cinema and TV series.
Languages: English or French
Psychoanalytic reflection, known for the importance of the notion of “representation,” has a clear connection with the mobility of images. From this, arises the possibility of linking psychoanalytic thought with that of cinema, a privileged domain of moving representations. This connection is, of course, not new, and manifests itself through the publication of articles, studies, and collective works dedicated to the exchanges between psychoanalysis and cinema. However, this interdisciplinary field is dominated by either an exclusively psychoanalytic approach or a sociological orientation. This issue of Transcr(é)ation aims to revitalize this fruitful dialogue by focusing primarily on contemporary cinematic and television productions, and beyond canonical examples.
In this perspective, it would be interesting to understand how, in the era of the #MeToo movement, the liberation of speech, and the desire to break taboos (Les Chatouilles [Andréa Bescond and Éric Métayer, 2018]; Le Consentement [Vanessa Filho, 2023]; Je verrai toujours vos visages [Jeanne Herry, 2023]), in the face of an increasingly aware audience regarding the symbolic and ideological weight of the representations surrounding them, cinematic narratives keep on adopting psychoanalytic concepts that now belong to a collective cultural imagery. While Gender Studies seek to establish the presence of those narrative obsessions that reveal the signs of an ideological discourse advancing masked, we can revisit how some contemporary films and series consciously infuse their narratives with a psychoanalytic vein.
If genres (from thrillers to horror) have always emphasized characters’ psychological characterization, mental pathology has become central to their plots (from The Silence of the Lambs [Jonathan Demme, 1991] to Joker [Todd Phillips, 2019] or The Babadook [Jennifer Kent, 2014] and Hereditary [Ari Aster, 2018]). This openly psychoanalytic trend has also influenced formats not traditionally associated with such issues—animated films such as Mary and Max (Adam Elliot, 2009); Coraline (Henry Selick, 2009); Inside Out (Pete Docter, 2015); The Night of Orion (Sean Charmatz, 2024) or genres (romantic comedies, biopics, gangster films).
Psychoanalytic values also permeate the entire oeuvre of contemporary directors or showrunners (such as Yórgos Lánthimos, Paul Verhoeven, Spike Jonze, David Chase, or Nic Pizzolatto), or extend beyond the codified framework of genre cinema and are found in narratives characterized by a “psychoanalytic atmosphere” (Shame [Steve McQueen, 2011], May December [Todd Haynes, 2023], Nine [Barbara Gibbs, 2021]). It is therefore crucial to understand how some major Freudian concepts (transference, narcissistic injury, castration complex, acting out) are renewed within contemporary film fiction where such symptoms, risks, and possible healing are transferred. It is also interesting to examine the literal representation of these concepts, whether through the portraying of famous psychoanalysts (such as Freud and / or Jung in A Dangerous Method [David Cronenberg, 2011], Freud’s Last Session [Matt Brown, 2023], or the Netflix series Freud [Marvin Kern, 2020]) or the concrete translation of psychoanalytic theories (Jung’s theory on dreams in Dream Scenario [Kristoffer Borgli, 2023]).
Our focus is also to go beyond cinema and to question TV series, which have profoundly redefined the relationship to psychoanalysis in contemporary fiction. While the therapeutic duo formed by Tony Soprano and Dr. Melfi in David Chase’s The Sopranos (HBO, 1999-2007) provides necessary impetus for a renewal in representation at the dawn of the third millennium, it is BeTipul by Hagai Levi, Nir Bergman, and Ori Sivan (Hot 3, 2005-2008) that has left a lasting and diffuse mark. Each episode lasts the real-time duration of a session (20 to 30 minutes), and this simple format intensifies the psychoanalytic method, spilling over into reality. Even more so than cinema, TV series become the ideal medium to represent the stakes of analysis. Adapted in nearly 20 countries, BeTipul functions as a national therapy where singular traumas become those of a country: the Iraq and Afghanistan wars, followed by COVID in In Treatment (HBO, 2008-2010; 2021), and the Bataclan attack and COVID in En Thérapie (Arte, 2021-2022). Some series, such as Gypsy by Lisa Rubin (Netflix, 2017) and Shrinking by Bill Lawrence, Jason Segel, and Brett Goldstein (Apple TV+, 2023—), under the guise of comedy, invent practitioners who play with ethics to apply their own unique methods of analysis. Finally, the question of alienation in contemporary society has been widely addressed in recent years: Maniac by Patrick Sommerville (Netflix, 2018) and Severance by Dan Erickson (Apple TV+, 2021) are prime examples. Thus, television becomes both a space for reflection on the evolution of the practice of analysis and a critique of the effects of contemporary society on our mental health.
This issue will also aim to understand how the dialogue between psychoanalysis and cinema can relate to questions regarding the plastic figurability of the cinematic image. The incursion of figuration or iconological approaches within film studies clearly aligns with this trend, based on the idea of the autonomy of images and figures that recalls Freud’s comments on pulsion. Nevertheless, while this relationship to psychoanalytic theory (mixed with a phenomenological approach) has been highlighted by Jean-François Lyotard, Georges Didi-Huberman, Louis Marin or Hubert Damisch regarding the plastic arts, film studies make only discreet use of the Freudian legacy or psychoanalytic reflections.
Following the example of Luc Vancheri, who, in Pensées figurales de l’image (2011), chose to undertake a “return to Freud,” one could indeed reconsider the use of psychoanalytic language to comment on the recent (r)evolutions in the plasticity of the cinematic image (digitization and virtualization of film opening to regimes of simulation and immersion, democratization of a synthetic imagery undermining the indexical and, consequently, memorial value of the filmic image, or, conversely, preservation of film stock more capable of conveying something of the flesh of images). In other terms, how cinematic language, through its own means, can resensitize – that is, offer a regime of sensations – major questions and theoretical pathways posed by psychoanalysis (disconnection or negativity in André Green, absence in Pierre Fédida, transitional object in Donald Winnicott, the machinic unconscious in Félix Guattari)? In this regard, cinema could take inspiration from literary theory, which, after the attempts of psychocriticism, was able to renew the stylistic study of texts through the use of psychoanalytic concepts.
This relationship is not unique but operates in a bidirectional manner, and we will thus welcome articles from psychoanalysts, psychologists, or psychiatrists using the filmic image and, more broadly, cinema not merely as a simple illustration but as an authentic working medium serving their theory or practice. We are interested in exploring how concepts developed by psychoanalysis find a means of renewal, but also how psychoanalysis and cinema, as disciplines, can meet and engage in dialogue (particularly in relation to neuroscience).
Timeline
- Deadline for submitting proposals (title, 500-word abstract, address, affiliation, and 150-word biographical note): June 15, 2025, to jacques.demange@univ-tlse2.fr and antoine.guegan@univ-tlse2.fr
- Response by the end of June 2025
- Deadline for articles (6,000 – 8,000 words) formatted according to the journal’s guidelines: October 15, 2025
- Publication of the issue is planned for March 2026
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