On parle volontiers d’un « bon » roman et l’on sait alors immédiatement à quoi l’on a affaire : une histoire bien menée, bien tournée, remplie d’événements dont les développements retiennent notre attention. En revanche, que veut-on dire exactement quand on parle d’un « beau » roman ?
Loin de chercher à définir ce que serait la beauté d’un roman ou à en fixer les critères, Isabelle Daunais nous invite plutôt à suivre les chemins que cette beauté peut emprunter, les façons qu’elle a eues d’exister ou qu’on a eues de la penser. Guidée par la conviction que c’est dans la durée souterraine du roman, de ses personnages et de leur vie que se déploie la beauté romanesque, elle plonge dans de nombreuses œuvres de la littérature occidentale – de Cervantès à Roberto Bolaño, de Balzac à Marie-Claire Blais, de Dostoïevski à Magda Szabó – pour faire émerger les principales incarnations de cette idée.
Il en ressort une lecture nouvelle de la spécificité du roman en tant que genre littéraire et en tant qu’art à part entière.
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Table des matières
La Beauté du roman
Introduction
La beauté comme ce qui reste
La beauté de ce qui revient
L’oeuvre unique ou la série ?
Ce qui arrive à point
La compagnie des romans
Roman et amitié
Le personnage, entre portrait et invention
Conclusion - La beauté comme souvenir