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« Genre, mémoire et sources ». Journée d’étude jeunes chercheur·se·s 2025 de la SFR ALLHiS – 4e édition (Saint-Étienne)

« Genre, mémoire et sources ». Journée d’étude jeunes chercheur·se·s 2025 de la SFR ALLHiS – 4e édition (Saint-Étienne)

Publié le par Esther Demoulin (Source : Bresson Adrien)

Appel à communications – « Genre, mémoire et sources »

Journée d’étude jeunes chercheur·se·s 2025 de la SFR ALLHiS – 4e édition

 

10 et 11 avril 2025 à l’université Jean Monnet, Saint-Étienne

 English Version Below

Présentation

Dans le prolongement des trois premières éditions de notre journée d’étude jeunes chercheur·se·s organisées, pour la première, en 2022 sur le thème « Genre et sources. Lecture, relecture, mélecture », pour la seconde en 2023 et intitulée « Genre et hétéronormativité dans les sources : représentations et transgressions de l’injonction hétérosexuelle », et pour la troisième consacrée en 2024 aux approches méthodologiques du genre et de l’hétéronormativité, la quatrième journée d’étude engage à se concentrer sur les rapports entre le genre et la mémoire dans les sources. À travers son inscription dans la Structure Fédératrice de Recherche ALLHiS, l’un des objectifs de cette journée d’étude est l’analyse des sources, entendues comme « l’ensemble des traces laissées par les acteurs du passé sur lesquelles le chercheur fonde son travail […] tout type de document ou d’objet peut devenir source, à condition d’être correctement critiqué[1] ». L’objectif est donc de poursuivre cette approche critique en questionnant les représentations de la mémoire et du genre dans les sources au sens large : sources écrites (archives historiques, textes littéraires et juridiques), visuelles (iconographiques, statuaires) et immatérielles (données de terrain ethnographiques). L’intérêt d’une telle étude repose sur la diversité des sources proposées, ce qui permettra d’offrir un panorama sinon exhaustif, du moins varié, de ces sources dans une perspective interdisciplinaire.

D’un point de vue historiographique et méthodologique, cette journée d’étude, intitulé « Genre, mémoire et sources », a pour objet la rencontre de deux champs de recherche au centre des débats actuels : la mémoire et le genre. En effet, après les premiers travaux sociologiques de Maurice Halbwachs dans les années 1930 sur Les cadres sociaux de la mémoire et La mémoire collective, une relecture et une application de ce champ de recherche se retrouve progressivement dans toutes les disciplines des sciences humaines et sociales. Ce phénomène conduit T. Späth à parler, pour les années 1980, d’un « tournant mémoriel » qui succède au tournant spatial comme l’illustre les Lieux de mémoire, de Pierre Nora. La multiplication des publications sur ce sujet dans diverses disciplines des sciences humaines et sociales révèle qu’il y a une interrogation croissante sur les processus d’élaboration du souvenir, ainsi que sur leurs rôles et usages politiques, culturels et sociaux, pour toutes les périodes historiques et toutes les aires géographiques. À la suite de nombreux travaux mêlant mémoire et espace, il est apparu central pour de nombreux·ses chercheur·se·s de prendre en compte l’influence de la mémoire et de l’espace dans la construction des genres. Outil d’analyse apparu dans les années 1970 dans les milieux psychologiques et psychiatriques anglo-saxons, le genre prend en compte la différence entre le sexe biologique et le sexe social. Par cette rapide définition on peut deviner l’enrichissement notable des problématiques en alliant les études de genre à celles de la mémoire. L’intersection de telles problématiques s’inscrit dans l’héritage des études culturelles venues des États-Unis, qui ont eu tôt fait de croiser gender et memory studies, comme en atteste en 1996 la première édition de l’ouvrage Gender and Memory de Selma Leydesdorff, Luisa Passerini et Paul Thompson. 

L’association des deux termes « mémoire » et « genre » permet d’interroger aussi bien la construction politique et sociale des genres – notamment en portant une attention particulière aux droits et aux devoirs assignés à chacun·e –, l’effacement de certains individus jugés « déviants » et plus généralement « ennemis » d’une nation ou d’un État ainsi que leur résistance pour ne pas tomber dans l’oubli, tout aussi bien que la place de la mémoire et son usage dans toutes les strates sociales.  

Axes de recherche


·         La manière dont la mémoire écrit le genre : si l’on distingue bien histoire et mémoire, les mêler tous deux au miroir des observations qui nous sont contemporaines peut donner lieu à une forme d’anachronisme. Pourtant, l’anachronisme peut être vertueux et permettre au chercheur ou à la chercheuse d’éclairer le passé par rapport à la réception présente qu’il peut en avoir et de mieux saisir le fonctionnement du présent. Cependant, un tel processus n’existe pas sans heurts puisque la démarche mémorielle est à cet égard entièrement dépendante du contexte dans lequel elle s’exerce. À ce titre, il paraît pertinent de l’historiciser au prisme du genre, à travers les sources.

·         Ce que le genre fait à la mémoire : la mémoire n’est pas neutre[2]. Se souvenir est une conduite intrinsèquement sociale puisque cet acte permet de pallier l’absence. La mémoire porte donc la trace du passé, reconstruit en vertu des cadres que nous offre la société. C’est l’ensemble des récits qui sont faits au présent qui orientent la perception de la mémoire passée et peuvent conduire à mettre l’emphase sur certains aspects, ou, au contraire, à en occulter d’autres, expliquant l’existence de mémoires androcentriques dans les sociétés patriarcales, par exemple.

·         La mémoire par les actes : certaines sociétés, à l’instar de celles de l’Antiquité romaine, réfléchissent constamment en termes de modèles passés véhiculant des valeurs centrales. C’est ce que Catherine Baroin nomme la « mémoire du présent[3] » : la distance par rapport au passé est loin d’être aussi nette que pour nous, contemporains, tant il constitut un référent moral absolu omniprésent dans l’espace, les gestes et les discours. Plus largement, cet axe propose de s’intéresser aux différents régimes de la mémoire dans les sociétés anciennes et modernes et les modalités par lesquelles elles enregistrent et utilisent le souvenir d’actes fondateurs.

·         Mémoire et canonisation : que ce soit dans les gender et les memory studies, un constat similaire d’invisibilisation des femmes et des minorités de genre dans les mémoires collectives, ainsi que d’une marginalisation de ces mémoires minoritaires peut être dressé. Cette double dialectique d’effacement est persistante dans les canons, qu’ils soient littéraires ou artistiques au sens large, majoritairement androcentriques et ethnocentrés. Cet axe invite donc à une réflexion sur les intersections entre processus de canonisation et de légitimation mémorielle : comment repenser des canons artistiques inclusifs qui remédient à cette invisibilisation des mémoires des minoritaires ? La canonisation peut-elle être la sauvegarde d’une mémoire collective effacée ?

·         Recension d’un ouvrage scientifique récent qui renouvelle les approches méthodologiques concernant l’association du genre, de la mémoire et des sources, et intégrer cette réflexion dans une bibliographie générale qui mette en avant les évolutions du concept au sein et à travers différents champs disciplinaires.

 

Bibliographie indicative 


Altınay, Ayşe et Pető, Andrea, Gendered Wars, Gendered Memories: Feminist Conversations on War, Genocide and Political Violence, Londres, Routledge, 2016.

BAROIN Catherine, Se souvenir à Rome. Formes, représentations et pratiques de la mémoire, Paris, Belin, 2010.

BRUIT ZAIDMAN, Louise et SCHMITT PANTEL, Pauline, « L’historiographie du genre : état des lieux », dans Problèmes du genre en Grèce ancienne, Violaine Sebillotte Cuchet et Nathalie Ernoult éds., Paris, Éditions de la Sorbonne, 2019.

Downs, Laura Lee, Writing Gender History, Londres, Bloomsbury Academic, 2010.

HALBWACHS, Maurice, Les cadres sociaux de la mémoire, Paris, Albin Michel, 1994.

HOUZÉ-ROBERT, Emmanuelle, « La mémoire n’est pas neutre. Souvenirs de femmes à la Faculté des Sciences et Techniques de Nantes », Travail, genre et sociétés, n° 14, 2005, p. 109-128.

LEYDESDORFF, Selma, PASSERINI, Luisa et THOMPSON, Paul Richard, Gender and Memory, Oxford, Oxford University Press, 1996. 

NORA, Pierre, Les lieux de mémoire, Paris, Gallimard, 1997.

POLLOCK, Griselda, Differencing the canon: feminist desire and the writing of art’s histories, New York, Routledge, coll. « Re visions », 1999.

RADSTONE, Susannah et HODGKIN, Katharine éds., Regimes of Memory, New York, Routledge, coll. « Routledge studies in memory and narrative », n° 12, 2011. 

RIOT-SARCEY Michèle, « L’historiographie française et le concept de ‘genre’ », Revue d’histoire moderne et contemporaine, n° 47-4, 2000, p. 805-815.

SPÄTH, Thomas, « Au lieu des Lieux, les actes de mémoire. Figuration du passé et pratiques sociales », dans Une mémoire en actes. Espaces, figures et discours dans le monde romain, Stéphane Benoist, Anne Daguet-Gagey, Christine Hoët-van Cauwenberghe éds., Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2016, p. 23-46. 

Tamboukou, Maria, Gendering the Memory of Work: Women Workers’ Narratives, Londres, Routledge, 2016.

Conditions de candidature


·         Être étudiant·e en master 2, titulaire d’un master, inscrit.e en doctorat ou être jeune docteur (ayant soutenu sa thèse depuis moins de 5 ans) : il s’agit d’une journée d’étude jeunes chercheur·se·s dont l’objectif est de créer un espace de discussion pour celles et ceux qui débutent dans la recherche.

·         Rédiger une proposition de communication (300-400 mots) ou de recension d’un ouvrage de recherche paru récemment et qui aborde les thématiques de la journée d’étude (300-400 mots).

·         Rédiger une présentation spécifiant l’université et le laboratoire de rattachement, l’année de master ou de thèse, le sujet de recherche, et les éventuelles publications.

·         Les participant·e·s sont vivement encouragé·e·s à postuler à deux pour intervenir en binôme, de préférence dans une perspective pluridisciplinaire, voire internationale. 

·         Les propositions de communications peuvent être rédigées en anglais ou en français.

Comité d’organisation et scientifique


·         Adrien Bresson, A.T.E.R. en langues et littératures anciennes à l’université Jean Monnet de Saint-Étienne au laboratoire HiSoMA.

·         Noémie Cadeau, doctorante en littératures comparées à l’université Jean Monnet de Saint-Étienne au sein de l’équipe d’accueil ECLLA.

·         Blandine Demotz, doctorante études anglophones à CY Cergy-Paris Université, au laboratoire Héritages.

·         Jonathan Raffin, doctorant en histoire romaine à l'université de Poitiers, au laboratoire HeRMA.

 

Envoyer les propositions de communication d’ici le 1er décembre 2024 à : 

seminaireallhis2025@gmail.com

 

Les réponses sont prévues pour le 15 décembre 2024. 

L’objectif est aussi, à l’issue de cette journée d’étude, de rassembler les communications sous la forme d’articles pour la publication d’un ouvrage collectif d’ici la fin de l’année 2026.


 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 


Call for papers – Journée d’étude jeunes chercheur·se·s 2024

« Gender, Memory and Sources »

 

The conference will take place on April 10th and April 11th 2025 at Université Jean Monnet, Saint-Étienne.

 

Presentation


In the wake of the first three conferences aimed at young scholars that took place in 2022 on “Sources and gender: readings, re-readings and misreadings”, in 2023 on “Gender and heteronormativity in sources: embodying and transgressing the heterosexual injunctions” and in 2024 on “Methodological approaches to gender and heteronormativity in sources”, this fourth conference will focus on the links that can be observed between gender and memory in textual and iconographic sources. This conference belongs to a cycle created by the  Structure Fédératrice de Recherche ALLHiS, and as such, will focus more specifically on the analysis of the sources used by researchers and that can be defined as “all of the traces left by past individuals and on which researchers base their works […] any type of document or object can become a source, on the condition that it should be properly analyzed”.[4] Following this critical approach, this conference aims at questioning the ways in which memory and gender are represented, whether it be in written sources (manuscripts, literary or legal texts…), iconographic sources (photos, statues, paintings…) or immaterial sources (ethnographic data). The aim of such a study is to welcome works based on the study of as many different sources as possible, which will enable researchers to construct an interdisciplinary overview of these sources that aims at being diverse rather than exhaustive. 

From a methodological and historiographical perspective, this conference aims at questioning gender and memory as two fields of research which have increasingly come under scrutiny over the last decades. This effort first started with Maurice Halbwachs’ Les cadres sociaux de la mémoire and La mémoire collective, which were published in the 1930s, and since then, memory has become a field of research in its own right, permeating other areas belonging to human and social sciences from the 1980s onwards. This phenomenon has led T. Späth to define the 1980s as a “memorial turning point”, following the spatial turning point inaugurated by Pierre Nora’s Lieux de mémoire. Since then, the field of research has thrived in various disciplines relating to human and social sciences, which points at an ever-growing questioning of how memories are constructed, kept and used by individuals as well as by political, cultural or social figures throughout history. In the wake of the numerous works that have brilliantly demonstrated the relationship between memory and space, it has become increasingly necessary for researchers to take into account the influence of gender over the memorial process. The term “gender” first appeared in the 1970s, as a psychological and psychiatric tool, and allows for a distinction between the biological sex and the social sex, although this short definition only grazes the surface of gender studies. Numerous authors have taken advantage of the intersection between gender and other fields of research to significantly enrich their understanding of the sources at their disposal, and in the wake of American cultural studies, the issues of gender and memory were first questioned as a whole in 1996, in Selma Leydesdorff, Luisa Passerini and Paul Thompson’s Gender and Memory. Questioning memory and gender together allows for a new understanding of gender as a social and political object – especially in terms of rights or moral and political duties – , but also for a systematic study of the erasure suffered by the individuals that were deemed to be deviant or hostile to the governing body and of their resistance against their erasure. Finally, this questioning creates new challenges regarding the role played by memory and how various social strata have made use of it. 

Propositions can include (but are not limited to):
·         A theoretical reflection on the way memorial writings deal with gender: although history and memory cannot be mistaken for one another, conflating both methods can sometimes lead to an anachronistic reading of past behaviours. Anachronisms, however, can still give way to fertile understandings by enabling researchers to appreciate the past in light of how it is currently received, which, in turn, allows for a better understanding of present norms and behaviours. Nevertheless, this process cannot be thought of as a straightforward questioning, since it entirely depends on the context the study takes place in. It therefore appears relevant to historicise memory through a gendered understanding of sources.

·         An observation of how gender impacts the memorial process: memory cannot be neutral[5]. Reminiscing is an intrinsically social behaviour, as it remedies a lack. The memorial process is therefore that of a reconstruction which is entirely dependent on its social setting, as our perception of the past is shaped by our present understanding it. This, in turn, leads us to emphasize or conceal specific aspects of this reconstructed past, which explains why there is no androcentric memory in patriarchal societies, for instance.

·         An analysis of memory in actuality: some societies – like the Ancient Roman one, for instance – build their understanding of the world according to past models as vehicles of central values. Catherine Baroin calls this process “memory of the present[6]”, as the past remains very much present, since it acts as a moral compass omnipresent in space, speeches and behaviours. It therefore appears particularly interesting to study how memory was used and understood throughout time and space.

·         A study of the concept of memory and of the canonical: in collective memory, whether it be within the field of gender studies or memory studies, women and gender minorities tend to be made invisible, resulting in a marginalizing process of these minor memories, which the canons reflect, being mainly androcentric and ethnocentric. It could thus prove particularly fruitful to question the intersections between the memorial process and the canons as a way to legitimise works, whether literary or more generally belonging to the arts. How can the artistical canons be reassessed, in order to become more inclusive and remedy the discriminating memory process against minorities? Can the canons become a safeguard for the collective memory that was erased?

·         A recension on a recent scientific publication renewing the methodological approach to gender, memory and sources. Such a proposal should be part of a general bibliographic reflection, putting forth how the concept has evolved in the different scientific fields. 

 

Bibliography 


Altınay, Ayşe et Pető, Andrea, Gendered Wars, Gendered Memories: Feminist Conversations on War, Genocide and Political Violence, Londres, Routledge, 2016. 

BAROIN Catherine, Se souvenir à Rome. Formes, représentations et pratiques de la mémoire, Paris, Belin, 2010.

BRUIT ZAIDMAN, Louise et SCHMITT PANTEL, Pauline, « L’historiographie du genre : état des lieux », dans Problèmes du genre en Grèce ancienne, Violaine Sebillotte Cuchet et Nathalie Ernoult éds., Paris, Éditions de la Sorbonne, 2019.

Downs, Laura Lee, Writing Gender History, Londres, Bloomsbury Academic, 2010.

HALBWACHS, Maurice, Les cadres sociaux de la mémoire, Paris, Albin Michel, 1994.

HOUZÉ-ROBERT, Emmanuelle, « La mémoire n’est pas neutre. Souvenirs de femmes à la Faculté des Sciences et Techniques de Nantes », Travail, genre et sociétés, n° 14, 2005, p. 109-128.

LEYDESDORFF, Selma, PASSERINI, Luisa et THOMPSON, Paul Richard, Gender and Memory, Oxford, Oxford University Press, 1996. 

NORA, Pierre, Les lieux de mémoire, Paris, Gallimard, 1997.

POLLOCK, Griselda, Differencing the canon: feminist desire and the writing of art’s histories, New York, Routledge, coll. « Re visions », 1999.

RADSTONE, Susannah et HODGKIN, Katharine éds., Regimes of Memory, New York, Routledge, coll. « Routledge studies in memory and narrative », n° 12, 2011.

RIOT-SARCEY Michèle, « L’historiographie française et le concept de ‘genre’ », Revue d’histoire moderne et contemporaine, n° 47-4, 2000, p. 805-815.

SPÄTH, Thomas, « Au lieu des Lieux, les actes de mémoire. Figuration du passé et pratiques sociales », dans Une mémoire en actes. Espaces, figures et discours dans le monde romain, Stéphane Benoist, Anne Daguet-Gagey, Christine Hoët-van Cauwenberghe éds., Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2016, p. 23-46. 

Tamboukou, Maria, Gendering the Memory of Work: Women Workers’ Narratives, Londres, Routledge, 2016.

 

Candidates should :
·         Hold a master’s degree (M2 equivalent) or be in the process of earning it, be a PhD candidate or a young Dr: this conference aims at creating a space for young scholars to discuss their research.

·         Send a short abstract (300-400 words), focusing either on the aspects aforementioned or on a recently published scientific work dealing with the same aspects.

·         Send a short biography mentioning the name of their university and their research unit, their level of study, their research object as well as anything they would have published.

Participants wishing to apply to communicate in pairs are welcome, especially if their communication includes an interdisciplinary or international perspective.

Scientific committee
·         Adrien Bresson, doctoral student in Latine language and literature at Université Jean Monnet de Saint-Étienne (HISOMA).

·         Noémie Cadeau, doctoral student in comparative literatures at Université Jean Monnet de Saint-Étienne (ECCLA).

·         Blandine Demotz, doctoral student in English literature at CY Cergy-Paris Université (Héritages).

·         Jonathan Raffin, doctoral student in Roman history at Université de Poitiers (HeRMA).

Propositions should be sent no later than December 1st  2024 to seminaireallhis2025@gmail.com

All propositions will be answered by December 15th, 2024.

Papers from the conference will be considered for publication before the end of 2026.


 
[1] Nicolas Offenstadt éd., Les mots de l’historien, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 2009, p. 105.
[2] La formule est empruntée à Emmanuelle Houzé-Robert, « La mémoire n’est pas neutre. Souvenirs de femmes à la Faculté des Sciences et Techniques de Nantes », Travail, genre et sociétés, n° 14, 2005, p. 109.            
[3] Catherine Baroin, Se souvenir à Rome. Formes, représentations et pratiques de la mémoire, Paris, Belin, 2010.
[4] Offenstadt Nicolas (dir.), Les mots de l’historien, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 2009, p. 105.
[5] According to Emmanuelle Houzé-Robert, « La mémoire n’est pas neutre. Souvenirs de femmes à la Faculté des Sciences et Techniques de Nantes », Travail, genre et sociétés, n° 14, 2005, p. 109.    
[6] Catherine Baroin, Se souvenir à Rome. Formes, représentations et pratiques de la mémoire, Paris, Belin, 2010.