Le vandalisme fait partie de l’histoire de l’humanité. Que ses victimes soient des personnes, leurs biens, la nature ou l’environnement, les mobiles et les procédures se ressemblent, et leur menace est plus actuelle que jamais. Si des images illustrent parfois les évènements, les textes sont souvent plus éloquents et relèvent d’une véritable tradition littéraire.
Réunis ici pour la première fois, quelques exemples choisis esquissent une histoire du phénomène et témoignent de son intérêt et de sa continuité, mais également de la relativité, tant idéologique et politique qu’esthétique, des points de vue. Leur mise en contexte est complétée par une documentation sur la notion de patrimoine, son évolution et les institutions de sa conservation.
Né en 1938, Philippe Junod a suivi des études de Lettres, archéologie orientale, musique et musicologie à Lausanne, Vienne, Paris et Rome. De 1971 à 2003, il a enseigné l’histoire de l’art aux universités de Lausanne, Genève et Neuchâtel. Il est l’auteur entre autres de Transparence et opacité. Essai sur les fondements théoriques de l’art moderne (1976, rééd. 2004), et de Chemins de traverse. Essais sur l’histoire des arts (Infolio 2007). Outre deux monographies sur les peintres Marcel Amiguet et Edouard Ravel, ses travaux ont notamment porté sur la critique d’art, l’iconographie musicale, les représentations du Temps, l’histoire des jardins, les voyages et l’orientalisme.
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Dans la presse :
Lausanne, proie des vandales, 24heures, 26 juin 2024.