Traduction de Christian Fournier et Élise Domenach.
Dans ce recueil d’essais, Stanley Cavell prolonge les deux veines de sa pensée du cinéma : sa réflexion sur l’ontologie du médium et son analyse du cinéma hollywoodien, notamment des comédies du remariage et des mélodrames de la femme inconnue. En explorant ce que le cinéma qui lui est cher doit à la philosophie de Ralph Waldo Emerson, dans chaque essai Cavell élabore des lectures de films de Rohmer, Hitchcock, Buñuel, Bergman ou Capra, et considère la morale ordinaire qui s’en dégage. Cette morale que les films pensent n’est pas faite de devoirs ou de calculs. Elle est perfectionniste car elle nous enseigne la confiance en soi, elle nous incite à poursuivre un meilleur état du moi, elle nous montre que converser avec les autres est une véritable forme de vie.