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L’enseignement de la langue et de la littérature : entre innovation pédagogique et approche pluridisciplinaire (revue Langues, Littératures et Arts)

L’enseignement de la langue et de la littérature : entre innovation pédagogique et approche pluridisciplinaire (revue Langues, Littératures et Arts)

Publié le par Marc Escola (Source : Naoufal El Bakali)

Appel à contribution

Revue Langues, Littératures et Arts : ISSN : 2665-8674

L’enseignement de la langue et de la littérature : entre innovation pédagogique et approche pluridisciplinaire :

Numéro cordonné par les professeurs : 

Mohamed Wahbi, de l’Université Ibn  Zohr & Naoufal El Bakali, de l’Ecole Supérieure Roi Fahd de traduction de Tanger

La revue Langues, Littératures et Arts est une revue semestrielle qui se donne comme ligne éditoriale de rassembler toute  contribution qui permettra d’interroger les articulations entre langue et langage dans la littérature et les arts au regard de leur pratique actuelle dans une mise en perspective avec le passé et l’avenir. Objet de débat sur leurs champs de recherche et leurs identités légitimes, ce projet ambitionne d’ouvrir des dialogues interdisciplinaires et multiculturels à partir de leurs interconnexions avec les disciplines en question, leur relation et leur croisement.

Des chercheurs venus de différents horizons autour de la question de la lecture des œuvres qu’elles soient littéraires ou artistiques sont alors invités à fructifier ce débat et cette rencontre à travers une lecture qui se voudrait investiepar une approche linguistique.

Lieu de publication : Faculté des Lettres et de Sciences Humaines, Université Ibn Zohr, Agadir

Argumentaire

Depuis l’avènement du XXIe siècle, l’organisation des universités au Maroc, et ailleurs, tout autant que les recherches en légitimation du savoir, ont posé la question de sa professionnalisation. Cette dernière fait encore défaut aujourd’hui, face au défi à relever devant un monde numérique en perpétuelle mutation.

Pourtant cette réflexion sur un état des lieux semble être défaillant, en ce qu’il relève d’un enseignement devenu obsolète. En effet, d’illustres professeurs et chercheurs, pour ne citer que Roland Barthes, Gérard Genette, Tzvetan Todorov, Michael Riffaterre et Algirdas Julien Greimas, se sont rencontrés autour d’un colloque sur la problématique de l’enseignement dans le sillage de mai 1968, une époque de grande effervescence et d’interrogations identitaires.

Quand on relit aujourd’hui cette fresque critique, on reste subjugué tant les trajectoires à la fois pédagogiques et didactiques qu’imprime cette rencontre sont encore d’actualité alors que nous étions loin de la révolution numérique que connait notre monde depuis l’aune du XXIe siècle. Dès lors une interrogation s’impose : pourquoi de telles observations n’ont pas été suivies d'effets, puisqu'aujourd'hui l’enseignement de la langue et de la littérature dans nos universités est, osons le dire, en péril.

Cette rencontre historique peut être considérée, à ce propos, comme une vision rémonitoire. Tzvetan Todorov, intervenant dans ce colloque, est revenu d’ailleurs à la charge une vingtaine d’années plus tard en 2007, à travers son œuvre intitulée la littérature en péril laquelle traite, tout compte fait, des défaillances de l’enseignement universitaire et, de sa débâcle, qu’on peut résumer ainsi :

Nous n’avons pas su nous, professeurs chercheurs, négocier le virage poststructuraliste qu’a dû arpenter l’enseignement universitaire de par les différentes réformes qu’il a subies ces dernières décennies de ce XXe siècle épreint de doute et de changement. L’approche structurale guide, en effet, de manière fatidique, notre enseignement de littérature de la langue l’université. Pire encore ; l’avènement de l’humanité numérique nous fait oublier l’essentiel.

Ainsi loin, en effet, d’être la fabrique des curriculums, l’université est devenue une voie de garage qui masque l’incapacité de la société à suivre de telles mutations technologiques pour ne pas dire numériques, et par voie de 
conséquence culturelles et professionnelles, rendue d’autant plus tributaire d’une mondialisation effrénée qui n’a pas encore dit son nom.

Aussi, la question qui marquera l’esprit de ce cinquième numéro de La Revue Internationale Langue, Littérature et Art bâtira ses réflexions autour des interrogations que voici :

  • Quelles insertions pédagogiques des TICS dans notre université ?
  • La FAD (formation à distance) doit-elle s’inscrire dans un exercice d’accompagnement des cours en présentiel ; l’innovation pédagogique et les approches transversales sont-elles un lieu d’interactions et de motivation ?
  • Le dispositif éducatif médiatisé favorise-t-il la formation collective  sociocognitive ?
  • Quel rôle l’approche pédagogique constructiviste doit-elle jouer dans  l’enseignement à distance ?
  • Pourquoi enseigner la littérature d’abord à cette nouvelle génération éprise des technologies modernes et des réseaux sociaux non éducatifs qui sont devenus une marque d’identité ?
  • Quel rôle doit jouer l’enseignement de la littérature dans un monde tourné vers la crise économique ; un monde obnubilé par l’argent et à la fois par l’extrémisme et l'uniformisation ?
  • L’approche de la littérature par l’étude des tropes et par l’émergence de l’analyse du discours n’est-elle pas responsable de cet échec ? Une telle  approche ne nous a-t-elle pas éloignés de l’essentiel auquel la littérature 
    s’est vouée depuis sa naissance, à savoir l’altérité et l’identité ?
  • La mort de l’auteur, à laquelle nous avons assisté tous passivement, ne nous a-t-elle pas, finalement, fait oublier la fonction humaniste que toute œuvre littéraire doit enseigner ; plus qu’un plaisir, la littérature ne recoupe-t-elle  pas finalement, ce témoignage immuable historique de ce qui existe d’inaltérable en chacun de nous ?
  • Enfin, quelle approche insuffler aujourd’hui dans la recherche doctorale universitaire en sciences humaines après une décennie marquée par l’analyse du discours et la sémiotique textuelle.

Axes du Colloque

  • L’innovation pédagogique et l’insertion des Tics à l’université ;
  • Entre apprenants, une nouvelle forme d’interaction dans le dispositif éducatif médiatisé lié à la formation à distance
  • Le numérique entre éthique et esthétique ;
  • Interdisciplinarité et savoir transversal ;
  • La situation actuelle de l’enseignement de la langue française, notamment dans les pays francophones ;
  • L’enseignement du genre dramatique à l’heure du numérique ;
  • De l’enseignement de la littérature par la pédagogie de la classe inversée
  • Existe-il une littérature FLE ?
  • Histoire littéraire et enseignement de la littérature.
  • Comment enseigner la poésie aujourd’hui à l’université ?
  • Littérature et stylistique.
  • Sémiotique du texte et sémiotique culturel
  • Littérature et communication.
  • La place des manuels dans le dispositif didactique de la formation à distance.
  • Littérature et mythologie.
  • Pourquoi et comment interpréter l’œuvre littéraire ?
  • L’enseignement de la littérature par le numérique
  • Le plaisir littéraire.
  • Littérature et altérité.
  • Situation de l’enseignement du français et de la littérature au Lycée
  • Le rôle de l’image et du cinéma dans l’approche du texte littéraire
  • Incorporer l’interculturalité dans les stratégies pédagogiques universitaires : enjeux et méthodologies ;
  • L’interculturalité comme enjeu pédagogique majeur dans l’enseignement universitaire ;
  • L'intelligence artificielle et l'apprentissage des langues
  • La traduction littéraire et l'enseignement des langues

Comité de lecture

  • ARMEL Brice Adanhoume, Université du Québec à Trois-Rivières, Canada.
  • BENNIS Jaouad, FLSH Ben Mřsik, Université Hassan II, Casablanca.
  • ADOH Bissè Blanche Danielle Nřguessan, Université Peleforo Gon, Coulibaly de Korhogo, Cote dřIvoire.
  • Diane Elhoucine, Université Ibn Zohr, Agadir, Maroc.
  • DUMAS Martin, Université Laval, Québec, Canada.
  • EL AZOUZI. Abdelmounïm, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah.Faculté des Lettres et des Sciences Humaines - Sais- Fès.
  • EL MADHI Adil, Université Ibn Zohr, Agadir, Maroc.
  • FERREIRA ŔMEYERS Karen, University of Eswatini, Swaziland
  • GUENNOUN HASSANI FAÏZA, Université Sidi Mohamed BenAbdellah, Fès.
  • JALLOUL Imane Université Abdelmalek Essadi, Tanger
  • KAMAL Abderrahim, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès
  • MADANI ALAOUI Ismail, Université Ibn Zohr, Agadir.
  • MEJDOUB Sara Université Internationale, Rabat.
  • Mounir Abdelhak, Université Ibn Zohr, Agadir.
  • OUSSIKOM Mounir, université Sultan Moulay Slimane, Beni Mellal.

Article à remettre avant 30 mai 2024 à l’adresse suivante : lacadldl2023@gmail.com

Normes éditoriales pour publication des articles MANSA-KORHOGO 2023

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Les mots étrangersau français sont à mettre en italique et sans guillemets, excepté les citations en langue étrangère(qui sont à la fois en italique et entre guillemets).
2. Titre de l’article
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3. Nom et présentation de l’auteur
Il sera mentionné le(s) prénom(s) et le nom de ou des auteurs. Faire, en note de bas de page, une courte présentation, des auteurs (es) ne devant pas dépasser 100 mots par auteur.
On doit yretrouver obligatoirement l’institution d’attache (pays), le domaine d’étude ou la spécialité, lesadresses de courrier électronique des auteurs.
4. Résumé et mots clés
L’article doit comporter un résumé en Français [250 mots maximum] suivi d’une liste de cinq mots clés maximum décrivant l’objet de l’article. Et un Abstract avec les 5 Keywords
5. Corpus de l’article
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• Les articulations d’un article, à l’exception de l’introduction, de la conclusion et desréférences bibliographiques, doivent être titrées, et numérotées par des chiffres (exemples : 1.; 1.1. ; 1.2 ;2. ; 2.2. ; 2.2.1 ; 2.2.2. ; 3. ; etc.). Les sous-sous-titres sont à éviter autant que possible.

• Les passages cités sont présentés en romain et entre guillemets. Lorsque la phrase citée et la citation dépassent trois lignes, il faut aller à la ligne, pour présenter la citation (interligne1) enromain et en retrait (1cm), en diminuant la taille de police d’un point (11).
• Les références de citation sont intégrées au texte, selon les cas, de la façon suivante : (Initiale(s) du Prénom ou des Prénoms de l’auteur. Nom de l’Auteur, année de publication, pages citées). Exemples :


En effet, le but poursuivi par M. Ascher (1998, p. 223), est « d’élargir l’histoire des mathématiques de telle sorte qu’elle acquière une perspective multiculturelle et globale (…), d’accroitre le domaine des mathématiques : alors qu’elle s’est pour l’essentiel occupée du groupe professionnel occidental que l’on appelle les mathématiciens (…) ».

Pour dire plus amplement ce qu’est cette capacité de la société civile, qui dans son déploiement effectif, atteste qu’elle peut porter le développement et l’histoire, S. B.  Diagne (1991, p. 2) écrit :
Qu’on ne s’y trompe pas : de toute manière, les populations ont toujours su opposer à la philosophie de l’encadrement et à son volontarisme leurs propres stratégies de 3 contournements. Celles-là, par exemple, sont lisibles dans le dynamisme, ou à tout le moins,dans la créativité dont fait preuve ce que l’on désigne sous le nom de secteur informel et à quiil faudra donner l’appellation positive d’économie populaire.
Le philosophe ivoirien a raison, dans une certaine mesure, de lire, dans ce choc déstabilisateur,le processus du sous-développement. Ainsi qu’il le dit :
Le processus du sous-développement résultant de ce choc est vécu concrètement par les populations concernées comme une crise globale : crise socio-économique (exploitation brutale, chômage permanent, exode accéléré et douloureux), mais aussi crise socioculturelle et de civilisation traduisant une impréparation sociohistorique et une inadaptation descultures et des comportements humains aux formes de vie imposées  par les technologies étrangères. (S. Diakité, 1985, p. 105).


• La référence aux sources (sources orales, archives, ouvrages-sources, périodiques ou?publications officielles) dans le corps du texte se met en note de bas de page, en mentionnant sipossible le ou les pages contenant les informations données.
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nécessairesà l’indentification (numéro, nature, …)

Pour les documents d’archives, indiquer le dépôt (le service), le lieu, la cote (série et soussérieen précisant le numéro), titre du dossier.
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